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Usines, manufactures, commerce.

HH 15 , 1518-1571  

Charles, roi d'Espagne (plus tard empereur,) accorde un délai de trois années, pour le paiement de leurs dettes, aux drapiers de la ville d'Armentières, dont les marchandises et les maisons ont été détruites "par le feu de meschief y advenu le 19 mai 1518, que la ville, en son anchienne clôture, en laquelle avoit de mil à unze cens maisons, a esté entièrement consumée", 16 juin 1518. Lettres de Philippe II, roi d'Espagne, portant que les échevins d'Armentières pourront, à l'avenir, faire recouvrer les amendes pécuniaires prononcées par les égards de la draperie promptement et nonobstant appel ou opposition, 10 mai 1559. Lettres des échevins d'Armentières relatant l'effet désastreux qu'a produit, dans le commerce de leur ville, l'annonce, faite en août 1570, que la levée du dixième et du vingtième denier allait avoir lieu : au lieu de 24,000 pièces de draps qui se fabriquaient autrefois, il ne s'en fabrique plus que la moitié, il ne s'en fabrique plus que la moitié, de 70 ouvroirs de fouleries, il ne reste que 28, dont 12 suffiraient pour faire l'ouvrage qui se présente ; le nombre des "hostilles à tisser draps" qui était de 6 à 700, est tombé subitement à 300; le curé, Mathieu Grard, a délivré bon nombre de lettres à des foulons, tisserands, teinturiers "et autres vivans de la draperie" qui sont forcés d'aller mendier leur pain, sans compter que beaucoup mendient sans lettres, que plusieurs ont abandonné la ville et qu'un plus grand nombre est à la charge de la table des pauvres sont les ressources sont insuffisantes pour secourir une misère aussi grande, 7 janvier 1571 v.s.)

Usines, manufactures, commerce.

HH 12 , 1720-1752  

Ordonnance de Jean Moreau, seigneur de Séchelles, intendant de Flandre, prescrivant la remise en vigueur de l'ordonnance de M. De la Grandville en date du 26 octobre 1738 qui a défendu aux habitatnts des villes, bourgs et villages de la châtellenie de Lille de fabriquer des fils de lin sans en avoir obtenu la permission, à peine de confiscation des moulins et matières servant à cette manufacture; 1751. - Supplique des échevins d'Armentières pour obtenir le retrait de cette ordonnance en ce qui concerne leur ville et la remise de la condamnation encourie par cinq filtiers d'Armentières. - Extrait du rapport et dénombrement de la seigneurie d'Armentières fourni en 1720 par Procope-Marie d'Egmont, actes constatnt le renouvellement des égards et autres pièces fournies par les échevins d'Armentières à l'appui de leur demande.

Usines, manufactures, commerce.

HH 18 , 1588-1594  

Compte des biens et revenus appartenant au corps de la draperie de la ville d'Armentières depuis le 25 août 1588 jusqu'au 8 février 1594. " A Philippe Herts et Pierre Romont, échevins de la ville d'Armentières, pour ung voïage par eulx faict en la ville de Baillœul contre la requeste présentée en court par monsr le baron de Croisilles affin d'avoir seau previlégié pour la drapperie à Houplines-sur-la-Lys, XXXII l. X S." Compte des deniers levés, en vertu d'autorisation du corps des drapiers d'Armentières, sur les draps, estamettes et "baicques" fabriqués en cette ville, afin de subvenir aux dépenses occasionnées par la poursuite faite en Cour à l'effet d'obtenir l'interdiction de l'entrée des draps d'Angleterre : dépenses pour voyages faits à Lille, Hondschoote, Bruxelles, Tourcoing, Bailleul, Neuve-Église, Messines, et ailleurs, par les délégués des échevins et des drapiers d'Armentières, 3,899 l. 7 s. 9 d.

Usines, manufactures, commerce.

HH 20 , 1735-1757  

Différend, devant le Conseul d'État, entre Jean-François Rousseau, fermier du droit de tonlieu dit denier César, qui se lève sur les bêtes à laine et qui a été engagé à la ville de Lille par le Roi, et les grand-bailli, payeur et échevins d'Armentières, au sujet des vexations auxquelles les manufacturiers de draps, les marchands de bas, les pelletiers et les gantiers de ladite ville sont en butte de la part dudit fermier. Autre différend entre le même fermier et les marchands d'Armentières, au sujet de la perception du tonlieu des laines : ce différend est terminé par une ordonnance du Bureau des finances de Lille, en date du 20 juin 1738, qui remet en vigeur deux ordonnances touchant la perception de ce tonlieu, l'une en date du 24 janvier 1526 (v.s.) émanant de l'empereur Charles-Quint, l'autre en date du 11 juin 1636 émanant de Philippe IV. Mémoire des directeurs et syndics de la Chambre de commerce établie à Lille au sujet de la perception du tonlieu des laines. Acte notarié par lequel trente-cinq personnes faisant le commerce de laines à Armentières certifient que les achats de laines faits par elles ont toujours été faits à Lille et qu'elles n'ont jamais acheté des laines en détail à des non-bourgeois, que par suite elles ne sont pas assujetties au paiement du tonlieu des laines, 1739. Plainte des drapiers d'Armentières à qui on réclame le paiement de droits inusités pour des laines d'Espagne, 1757.

Usines, manufactures, commerce.

HH 26 , 1699-1758  

Requête de deux particuliers à l'effet de pouvoir prendre à Armentières des établissements de charpentiers, 1699. Requête du sieur Jean-François Prévost, imprimeur-libraire à Armentières, pour obtenir que la ville continue à lui payer la subvention annuelle de 60 florins qui lui a été accordée en considération des frais considérables que lui a coûtés son établissement dans ladite ville, 1747. Circulaire des baillis des États de Lille pour propager la culture de la garance : les baillis des États indiquent les primes qui seront accordées à ceux qui cultiveront cette racine à condition de justifier non-seulement de la plantation, mais aussi de la vente de leurs garances, 1751. Requête présentée à l'intendant de Caumartin pour lui exposer les dommages et le préjudice du commerce, et tout spécialement celui des fabriques d'huiles, souffre par suite des vexations dont les marchands de Bailleul, de Neuve-Église et des environs sont l'objet de la part du fermier du mesurage des grains à Armentières, 1758.