Toutes les ressources vie religieuse 180 résultats (2ms)

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 148 , 1736-1740  

Comptes des ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières : "Quant aux deniers à Dieu qu'on reçoit annuellement de la table des prêts pour les prix des bagues mises au lombart de ladite ville, pour l'année de ce compte n'y a eu aucune table des prêts, mémoire" 1737. "Déclarent les compteurs d'avoir receu de Messieurs du Magistrat par pur don, pour assister les pauvres, 600 l." 1738. "Pour les aumonnages faits pendant une année et fournis alternativement de mois à autre par les compteurs aux pauvres ménages honteux, 5, 678 l. 17 s." 1740.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 51 , 1548-1557  

Comptes des ministres de la confrérie du Saint-Sacrement érigée en l'église paroissiale d'Armentières : " A Jean Provost, paintre demeurant à Lille, pour livraison de XXIXe benniérettes distribuées aux charitables comme il est accoustumé, à XX s. Le cent, XXIX l. " 1548-1549 ; " Recette : des laix de Loyse de Douze femme de Pierre Desruelles, laquelle a donné ung chapperon vendu à cry et renchière à Martine Desruelles, XLVI s. " 1550-1551 ; " A Jehan Thibreghien, orphebvre, demeurant à Lille, pour avoir faict et livré une boiste d'argent servant à mettre l'hostie du Sainct-Sacrement dedens, IX l. " 1552-1553 ; " A Noël Plouvier, caudrelier, pour le chambgement de une petite clocquette pour sonner quand on porte le Saint-Sacrement aux malades, à cause que la viése estoit de mauvais son, VIII s. " 1556-1557.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 37 , 1530-1779  

Jacques de Luxembourg, comte de Gavre, seigneur de Fiennes et d'Armentières, de concert avec les marguilliers et les échevins de cette ville, règle la manière dont on devra désormais célébrer les heures canoniales fondées en l'église paroissiale afin d'augmenter le service divin : il fixe les honoraires qui seront attribuées pour cet objet au curé propriétaire, au vice-gérant et aux neuf chapelains, indique les obligations qui incombent à chacun d'eux et porte certaines défenses pour que le bon ordre et la paix règnent entre les chapelains : « Item, que les chappelains ne pourront tenir concubines, meschines, servantes ou autres femmes suspectes, ains seront tenuz vivre et communiquier ensemble comme frères sans rihotte ne estrif, ne se adonnant à la buverie ». Requête des prêtres et horistes de l'église paroissiale d'Armentières à M. Moreau de Séchelles, intendant de Flandre, tendant à être payés par les échevins de ladite ville de vingt-trois Te Deum, ordonnés par le Roi à l'occasion de places conquises, batailles gagnées, etc. ; les horistes sont déboutés de leur demande attendu que les Te Deum étant ordonnés par l'évêque en conséquence d'ordres du Roi, sont chantés en musique sans que les prêtres horistes y fassent aucune fonction, 1749. Supplique des échevins d'Armentières au comte d'Egmont pour obtenir qu'il ordonne au receveur de ses biens en ladite ville, de ne payer aux horistes le traitement qui leur est attribué que proportionnellement au nombre des pourvus et à l'exactitude avec laquelle ils remplissent les vus expresses du fondateur. Mémoires, lettres et requêtes touchant le différend qui existe entre le Magistrat d'Armentières et les horistes de l'église paroissiale, ceux-ci ne remplissant pas strictement les charges de la fondation ; proposition de réduire à quatre le nombre des horistes qui, au terme de la fondation, doit être de dix, et ce à cause de l'insuffisance des sommes allouées pour cet objet par le fondateur.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 43 , 1534-1672  

Comptes des ministres de la chapelle de Saint-Vincent fondée en l'église paroissiale d'Armentières : « A Amand de Lannoy, painctre, lequel avoit painct le nouveau ghidon de la chapelle pour certain pris dont on fut d'accord avecq luy, et pour ce que la donne faicte par pluiseurs compaignons du stil de foulon à l'avanchement du coust de ladicte paincture et de la soye d'icelluy ghidon ne pooit furnir, a esté payé pour le reste, XXIIII l. ; au mesme, pour avoir livré IIIIc banniérettes à tout une empreinte de saint Vinchent, que les foullons portent à la procession au jour du Sacrement, VI l. ; pour achat d'un tambour pour tamburer quand on porte le ghidon de ladicte chappelle à le procession le jour du Sacrement et les jours Saint-Vinchent, VII l. » 1534-1536 ; Recette et dépense de deux années et demie écoulées depuis le 1er août 1536 jusq'au 31 janvier 1538 (v.s.) : recette, 497 l. 3 s. 1 d. ; dépense, 555 l. 6 s. 1 d. En tête de ce compte est inséré un acte par lequel soixante-douze maîtres foulons d'Armentières s'engagent, devant les échevins de cette ville, à payer chaque samedi, au profit de la chapelle de Saint-Vincent, leur patron, 6 d. en leur nom, 3 d. au nom de chacun de leurs valets et 10 gros au nom de chaque apprenti. « A ung tailleur d'imaige demeurant à Lille, pour avoir fait et livré l'ymaige de saint Ghillain qui a esté nouvellement mis en ladite chapelle auprès de l'ymaige de saint Vinchent, avecq, pour le aigle, le ours et le croche ad ce servant, VIII l. ; au painctre de Lille, qui a paint ledicte ymaige, ensemble lesdis aigle, ours et croche y servans, CX s. » 1536-1538. Recette totale du compte des années 1659 à 1667 : 1, 182 l. 9 s. ; dépense totale : 1,544 l. 9 s. « A Pierre Ricquart, orfèvre à Armentières, pour une couronne par luy vendue pour ladite chapelle, LX l. » ; « aux serviteurs des foullons, pour leur don gratuit à eulx accordé le jour de la dédicasse de ceste ville à charge de la chapelle, VIII l. » 1671 ; « Au sergent de la ville, pour avoir deffendu aux maistres foullons de ceste ville de travailler, tant pour mauvaise eaue que pour gelée arrivée l'hiver passé, de ce que par diverses fois, II l. » 1671-1672.

Assistance publique : pauvres orphelins, orphelines et veuves.

GG 110 , 1682-1740  

Enumération des lettres de rente appartenant à la fondation des pauvres veuves d'Armentières. Procès-verbal de mesurage d'une pièce de terre située à Warneton, appartenant à la même fondation. Quittances et circulaires relatives aux droits d'amortissement payés par les admnistrateurs de la maison des pauvres veuves d'Armentières, fondée par Marguerite Morel.

Assistance publique : pauvres orphelins, orphelines et veuves.

GG 105 , 1648-1753  

Acte par lequel Hélène Hullin, fille de Jacques, veuve de Jacques Boidin, affecte une somme de 10 000 livres à la fondation d'une maison pour les pauvres filles orphelines d'Armentières, 21 juillet 1648. Transport d'une rente de 9 liv. 7 s. 5 d., et d'une autre rente de 50 liv. Par la veuve de Jean Liénard au profit de la maison des pauvres filles orphelines d'Armentières, fondée par Hélène Hullin. Signification au sieur Vandrevinckre, administrateur de la maison des pauvres filles orphelines d'Armentières, de l'ordre donné par les échevins de cesser les travaux de construction d'une maison. Pièces concernant la reddition des comptes du sieur de Caigny, administrateur des biens de la fondation des pauvres orphelines d'Armentières. Liste des pauvres filles qui demeuraient en 1713 dans la maison des orphelins d'Armentières. Quittances et extraits de rôles relatifs aux droits d'amortissement payés par les administrateurs de la fondation des pauvres filles orphelines d'Armentières ; attestation touchant une maison située rue des Tanneurs à Lille, appartenant à ladite fondation.

Assistance publique : pauvres orphelins, orphelines et veuves.

GG 109 , 1668-1774  

Comptes des biens affectés à la fondation des pauvres veuves d'Armentières par Marguerite Morel, fille de Jean, bourgesoise de Lille, le 8 janvier 1619 : recette totale du compte de 1668 à 1684 : 14 645 l. 13 s. ; dépense : 14 734 l. d. " A Me François Joire, prêtre et coûtre de l'église paroissiale, pour ses gages d'avoir sonné la messe afin d'advertir lesdites vesves par l'espace de six ans, 24 l. " 1689-169. " Pour un voyage à Lille affin de traicter avecq Monseigneur l'Archevesque d'Aix du rachapt de la rente due par Monsr le comte d'Egmont, 15 l." 1695-1704. " A Jacques-François Labbre, peintre, pour avoir relavé et peint l'épitaphe de la fondatrice, 2 l. 8 s. " 1704-1711. Recette totale du compte des années 1772 à 1774 : 6108 l. 11 s. 1 d. ; dépense : 2396 l. 2 s. 9 d.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 127 , 1671-1699  

Vente au profit de la table des pauvres d'Armentières : par les exécuteurs testamentaires de François Cousin, d'une maison en la rue de la Belle-Croix, 1671 ; par Nicolas Barbry, d'une choque de maison située à front de la rue d'Erquinghem, 1674 ; par la veuve de François de Vos, de quinze cents de pré, 1674 ; par Antoine Buisine, de deux cents de pré, 1677 ; par Paul Coisne, de quatre cents de terre à Houplines, 1679 ; par Jacques-François Leclercq, de trois cents et demi de pré, 1679 ; par Louis et Floris Brame, de deux pièces de terre à Armentières, 1687 ; par Pierre-François Walbroucq et Marie Préal, sa femme, d'une maison située en ladite ville, 1699.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Marie ou des Bleuettes.

GG 101 , 1694-1784  

Requête présentée à l'évêque d'Arras par les prieure et religieuses de l'hôpital de la Visitation-de-la-Sainte-Vierge dites Bleuettes d'Armentières, à l'effet de pouvoir vendre deux petites maisons situées dans la rue du Lombard, qui leur ont été données il y a longtemps par Hélène Hullin, et dont les charges dépassent le revenu ; apostillée favorablement. Arrêt du conseil d'état autorisant les religieuses de l'hôpital de la Visitation-de-la-Vierge à Armentières à vendre deux maisons et six cents de terre dont la valeur a beaucoup diminué par suite des travaux de fortifications, lesdits biens provenant des donations de Jean Lefer, 1780. Assemblée capitulaire des prieure et religieuses (au nombre de douze) de l'hôpital de Sainte-Marie à Armentières, dans laquelle il est décidé de mettre en vente une maison située en la rue d'Arras, qui appartient à la communauté et qui tombe en ruines, 1783. Arrêt du conseil détat qui autorise les religieuses composant la communauté des hospitalières de la Visitation-de-la-Vierge dites de Sainte-Marie en la ville d'Armentières à accorder en emphythéose une maison située rue d'Arras, afin d'augmenter les ressources desdites religieuses, dont les revenus annuels ne s'élèvent qu'à 600 flor., étant "chargées de l'instruction de la jeunesse, d'un hospital et d'y recevoir les militaires malades qui sont en grand nombre depuis la construction de chaussée de la ville de Lille à celle de Dunkerque."

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 57 , 1602-1625  

Confrérie et chapelle de Notre-Dame de Lorrette. - Achat d'une maison située rue de Glatigny fait au nom de la confrérie de Notre-Dame de Lorrette érigée en l'église paroissiale d'Armentières. Comptes des ministres de ladite chapelle de Notre-Dame de Lorrette : recette du compte des années 1602 et 1603 : 1128 l. 10 s. 1 d. ; dépense : 1343 l. 19 s. 4 d. " A maistre Pierre le Secq, pour diverses espèces de peinture et or par foeuilles emploïez à la décoration d'aulcunes images en ladite chapelle, XX s. VI d. " 1620-1621 ; " A Philippe de Gorre, pour franges bleues, couvertes de soye jaulne, gallon et anneaux de courtinnes qu'il a livré pour en aorner les courtinnes servans aux images représentans l'alliance de la Vierge-Marie et celles de Jésus, Marie et Joseph, XIII l. XVIII s. VI d. " 622-1623 ; " Au mois d'aoust 1624, payé à ung homme apportant lettres de nonseigneur d'Arras pour l'érection en ladite chapelle de la confrairie de Notre-Dame d Rozaire, 4 l. " 1624-1625.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Marie ou des Bleuettes.

GG 102 , 1684-1789  

Amortissement par Louis XIV des biens appartenant à l'hôpital de Sainte-Marie à Armentières. Quittances des droits payés par la communauté de religieuses de la Visitation pour l'obtention des lettres du Roi précitées et l'amortissement d'une rente de 24 livres donnée auxdites religieuses par les confrères arbalétriers d'Armentières, 1686. Lettres du roi Louis XV par lesquelles il confirme les supérieure et religieuse de la communauté de l'hôpital de Sainte-Marie à Armentières dans la possession des biens qu'elles ont acquis antérieurement à la déclaration du 9 juillet 1738, relative aux gens de main-morte des pays de Flandre et de Hainaut, 1780. Arrêt du conseil d'état fixant à la somme de 282 l. 4 s. 6 d., le droit de marc d'or que devront payer les religieuses de l'hôpital de Sainte-Marie en retour de la confirmation ci-dessus, leurs biens ayant une valeur de 11 288 liv. 17 s. Déclaration des rentes appartenant à l'hôpital de Sainte-Marie, fourni en exécution de l'arrêt du conseil en date du 2 septembre 1692. Inventaire des titres de propriété que possèdent les religieuses dudit hôpital.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 147 , 1727-1736  

Comptes des ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières : "Reçu de Nicolas-Albert de la Croix, ensuite d'ordonnance de Messieurs du Magistrat, pour subvenir aux pressans besoings et nécessitées des pauvres, 906 l. 14 s. 6 d." 1727. "Reçu de Philippe Adam, pour le louage de douze cents de terre proche le lieu patibulaire, 54 l." 1729. "Mises pour bleds, viandes, bois, boeure, boissins et autres denrées qu'il a convenu pour la nourriture et entretient des pauvres colloquez en l'hôpital, 2,087 l. 8 s." 1730.

Clergé régulier : capucins.

GG 62 , 1641-1738  

Lettres des définiteurs des Capucins de la province wallonne à Valenciennes au Magistrat d'Armentières, pour le remercier de la confiance qu'il montre dans l'ordre de Capucins en demandant qu'ils puissent confesser dans l'église paroissiale ; ils accèdent à ce désir sous la réserve toutefois que cela ait lieu avec l'assentiment de Me Géry Lespagnol, pasteur d'Armentières. Alphonse de Bauffremez, seigneur du Roseau, atteste avoir été présent quand don Alonso Ladron de Genaxa, alfer réformé au régiment de don Gaspard de Bonifacio, blessé mortellement d'un coup de mousquet devant la ville d'Armentières le 28 mai 1647, dit à un certain Père Joseph qu'il donnait à l'église toutes les reliques qui étaient en dépôt au couvent des Capucins de Tournai. "Copie de ce que le R.P. Casimir, prédicateur capucin à Armentières, a envoyé en l'an 1681". C'est la relation d'un miracle arrivé en faveur de Jacques Gremonpont, d'Armentières, atteint aux deux jambes d'un feu Saint-Antoine si intense que les médecins avaient jugé nécessaire de lui faire l'amputation. Ledit Jacques avait été guéri miraculeusement par l'intercession de saint Joseph. Le miracle a été reconnu par l'évêque d'Arras Paul Boudot, et attesté au Père Capucin auteur de la relation par le jeune homme lui-même, en 1646, lorsque ledit Père demeurait à Armentières. Permission accordée par François de Baglion de la Salle, évêque d'Arras, aux Pères Capucins d'Armentières, de célébrer la fête de saints de leur ordre désignés par ledit évêque et autorisation de l'abbé de Warneton et à un de ses religieux d'officier et de prêcher à cette occasion dans l'église desdits Pères.

Affaires générales.

GG 157 , 1630-1782  

Acte par lequel Jean Cousin promet de remplir les conditions du bail, qui lui a été accordé, de la dîme du chapitre de Notre-Dame d'Arras à Armentières, 1630. Requête du sieur Bertin, bailli d'Armentières, aux mayeur et échevins, pour qu'ils ordonnent aux administrateurs des écoles dominicales et d'autres fondations pieuses de la ville de rendre leurs comptes, 1781. Dénombrement de la population de la ville d'Armentières fourni à M. De Laverdy, contrôleur général des finances, en exécution des ordres de M. Le commandant de province : ecclésiastiques, 16 ; nobles, 1; filles de nobles, 3 ; hommes, 1245 ; garçons, 738 ; femmes, 1802 ; filles, 759 ; religieux, 76 ; religieuses, 166 ; valets, 17 ; servantes, 144. Total : 4967, 1764. Liste des cimetières et couvents de la ville d'Armentières, avec une lettre de M. De Frémicourt, procureur au Parlement de Flandre, demandant si ces couvents sont situés en plein air ou construits dans des cloîtres, 1782.