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Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 155 , 1700-1782  

Enfant abandonné à la charge de la ville d'Armentières. Circulaires imprimées : touchant l'alimentation et l'entretien des pauvres étrangers à la ville ; demandant un état des fondations pieuses de la ville, avec indication de leurs revenus et charges. Ordonnance du Magistrat prescrivant aux pauvres qui veulent être secourus de se présenter à la maison-de-ville. État de l'emploi d'une somme de 586 livres remise aux ministres des pauvres par les échevins d'Armentières. Demande d'augmentation de salaire par la sage-femme des indigents. Remise au sieur Le Gillon d'Hagrinsart, dit de Hocron, des trois enfants qu'il avait laissés à la charge de la pauvreté d'Armentières. Le Magistrat fait notifier au sieur Delassus, licencié en médecine, et à MM. Caudrelier et Dufrasnoit, chirurgiens, qu'on va cesser de leur payer la pension qu'ils touchaient comme médecin et chirurgiens des pauvres.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 156 , 1749-1774  

Supplique adressée au Roi par les bailli, mayeurs et échevins d'Armentières à l'effet d'obtenir la permission de lever un supplément d'impôt sur la forte et la petite bière afin de pouvoir faire face aux dépenses nécessites par la mise à exécution des ordonnances sur la mendicité. Circulaires et lettres prescrivant l'exécution des ordonnances du roi et de l'intendant, en date des 12 mars et 2 mai 1750, pour emêcher la mendicité. Avis donné au Magistrat d'Armentières du renvoi en cette ville d'un individu trouvé mendiant à Lille.

Affaires générales.

GG 157 , 1630-1782  

Acte par lequel Jean Cousin promet de remplir les conditions du bail, qui lui a été accordé, de la dîme du chapitre de Notre-Dame d'Arras à Armentières, 1630. Requête du sieur Bertin, bailli d'Armentières, aux mayeur et échevins, pour qu'ils ordonnent aux administrateurs des écoles dominicales et d'autres fondations pieuses de la ville de rendre leurs comptes, 1781. Dénombrement de la population de la ville d'Armentières fourni à M. De Laverdy, contrôleur général des finances, en exécution des ordres de M. Le commandant de province : ecclésiastiques, 16 ; nobles, 1; filles de nobles, 3 ; hommes, 1245 ; garçons, 738 ; femmes, 1802 ; filles, 759 ; religieux, 76 ; religieuses, 166 ; valets, 17 ; servantes, 144. Total : 4967, 1764. Liste des cimetières et couvents de la ville d'Armentières, avec une lettre de M. De Frémicourt, procureur au Parlement de Flandre, demandant si ces couvents sont situés en plein air ou construits dans des cloîtres, 1782.

Agriculture : grains et denrées; épizooties.

HH 1 , 1557-1750  

Philmippe II, roi de Castille, mande à Ponthus de Lalaing, gouverneur du comté d'Artois, qu'il a permis à Guillaume de le Grange et à Jean Denis, brasseurs à Armentières, de faire tirerdes villes de Béthune, Lens et Saint-Venant, les grains dont ils ont besoin. Nicolas de Landas, seigneur du Heule, chevalier, grand-bailli, et les échevins d'Armentières donnent garantie à Antoine Gobet, Jean Le Candele, François Ghussen et Jacques Thevelin, leurs bons amis, pour les pertes qu'ils pourraient éprouver en faisant les achats de blé destiné aux pauvres de la ville d'Armentières et en recevant les sommes que prêteront les bourgeois pour faire ces achats, liste des bourgeois d'Armentières qui ont avancé de l'argent afin que l'on puisse acheter du blépour les pauvres, 1565. Ordonnance de Jean Moreau, seigneur de Séchelles, intendant de Flandre, portant que les grains venant de l'Artois se transporteront directement et exclusivement dans la ville de Lille, sans pouvoir être conduits dans d'autres villes, et ce pour empêcher l'exportation de ces grains à l'étranger, l'intendant statue, en outre, que les grains venant de l'étranger, des villes enclavées et de la Flandre maritime seront déchargés à Armentières, où le marché sera rouvert comme par le passé. Correspondance et requêtes du Magistrat d'Armentières touchant l'exécution de cette ordonnance.

Agriculture : grains et denrées; épizooties.

HH 2 , 1536-1789  

Lettres des échevins de Lille constatant de la jauge de l'havôt de blé, mesure de Lille, faite par les jaugeurs sermentés des mesures aux grains de la ville. Réponse du Magistrat d'Armentières à une circulaire des États de Lille touchant les mesurer les grains, 1750. Les échevins d'Armentières attestent avoir dépité Nicolas-Albert de la Croix, mayeur, et Jacques-Philippe Bayart, greffier, vers le subdélégué de l'intendant de Flandre, pour s'expliquer avec lui touchant les difficultés que soulève l'exécution de l'ordonnance de l'intendant en date du 6 février 1740, concernant le commerce et sûreté des transports des grains et farines, 1740. Observations des échevins d'Armentières sur l'ordonnance de l'intendant, du 6 février 1740, qui a pour objet d'empêcher les habitants d'Armentières et des autres villes d'acheter dans les marchés une plus grande quantité de grains qu'il n'en faut pour leur consommation, et ce afin d'empêcher l'exportation. Instructions données à Louis Remond, sergent à masse de la ville de Saint-Omer, pour l'achat de grains destinés à être vendus sur le marché de cette ville, 1757. Prisée des grains à Armentières pour l'an 1705 : rasière de blé 4 l. 14 p. 1d. ; rasière d'avoine 4 l. 2 p. 1 d. Prisée du blé et du pain pour servir de règlement aux boulangers d'Armentières, conformément à l'ordonnance du Magistrat en date du 2 décembre 1785.

Agriculture : grains et denrées; épizooties.

HH 3 , 1687-1776  

Ordonnances des lieutenant de bailli et échevins d'Armentières : touchant l'égard (la visite) de la viande, 1706 ; défendant aux habitants d'acheter des viandes fraîches ou salées ailleurs qu'à la boucherie de la ville, 1707. Requêtes des égards du pain à Armentières : pour provoquer un examen de la qualité des grains afin de rendre justice aux boulangers et au public ; pour obtenir une augmentation de salaire. Procès-verbal dressé contre un boulanger. Procès-verbaux de contraventions dressés par les égards des chairs et poisson. Requête des bailli, mayeur et échevins d'Armentières à l'intendant de Flandre pour obtenir qu'il soit défendu aux commis des traites de saisir le beurre frais en livres venant des terres étrangères limitrophes pour le marché d'Armentières, 1753. Requête présentée aux grand-bailli, mayeur et échevins d'Armentières au sujet de l'ordonnance qu'ils ont rendue le 19 octobre 1724 et par laquelle il est prescrit à tous marchands, revendeurs et revendeuses à hayons de s'établir sur le marché en deux lignes droites vis-à-vis l'une de l'autre, entre le marché au compenage (au verjus, aux légumes) et le marché au blé. Supplique des adjudicataires du droit sur les bêtes à cornes vendues aux francs marchés d'Armentières à l'effet d'obtenir une modération du prix de leur adjudication. Ordonnance pour mettre fin aux abus qui se produisent au moyen des conventions et monopoles existant entre les mainqueurs et les chasse-marée : pour encourager la chasse-marée, on accordera des primes à ceux qui amèneront sur le marché d'Armentières le plus beau poisson et à ceux qui en amèneront la plus grande quantité, 1776. Noms de ceux qui se présentent pour être mainqueurs et de ceux qui ont prêté serment.

Agriculture : grains et denrées; épizooties.

HH 4 , 1670-1754  

Terres restées en friche par suite des guerres : bail des terres abandonnées par leurs propriétaires. Ordonnances des États de Lille promettant une remise d'une partie des impôts à ceux qui prendront en ferme les terres demeurées en friche, 1670-1676. Les bailli, mayeur et échevins d'Armentières certifient qu'en vertu de l'ordre à eux donné par les baillis des États de Lille le 17 novembre 1744, ils ont fait une enquête sur le nombre de vaches, mortes, dans leur district, de la maladie qui règne en la province, et que ce nombre, pour les mois de septembre, octobre et novembre, s'élève à 47, 1744. Maladiequi règne sur les bestiaux, 1731. Demande aau Magistrat d'Armentières d'une déclaration du nombre de vaches qui se trouvent en son district, 1740. Questionnaire adressé par les États de Lille au sujet des espèces de chevaux qui existent dans la ville d'Armentières et du travail auquel on les emploie.

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Foires et marchés.

HH 5 , 1413-1414  

Jean-sans-Peur, duc de Bourgogne, comte de Flandre, en considération de la prière que lui en a faite le duc de Brabant et les bonnes gens, écheviuns, manants et habitants d'Armentières, lesquels lui ont expoosé que cette ville "est et a esté de tout temps une notable seigneurie en laquelle plusieurs marchans ont acoustumé de conserver pour y exercer fait de marchandise, qu'elle est assise sur la rivière de la Lys, par quoy les marchans d'icelluy nostre pays et autres y pevent mener et faire mener et conduire leurs denrées et marchandises assez aiséementt quant bon leur samble," accorde à ladite ville une franche foire annuelle de trois jours qui commencera le neuf mai, sauvegarde étant accordée aux marchands, leurs valets, facteurs, familiers, mesnies (domestiques) et leurs biens et marchandises deux jours avant la foire pour venir et deux jours après pour retourner, 3 novembre 1413. Antoine, duc de Lothier et de Brabant agissant au nom de ses enfants mineurs, permet que "toutes manières de gens paisibles venans à la feste" accordée à la ville d'Armentières par son intervention, puissent porter leurs armures "armures" dans la ville pendant la fête, excepté artillerie; il accorde aux échevins le droit de porter tels édits qu'ils croiront devoir prendre pour assurer le maintien de l'ordre pendant la durée de cette foire, le tout étant accordé pour trois ans seulement, 19 avril 1414. Copie de ces deux privilèges.

Foires et marchés.

HH 6 , 1606-1729  

Lettres des archiducs Archiducs Albert et Isabelle octroyant à la ville d'Armentières une foire de trois jours le 18 juin de chaque année au lieu de celle qui se tenait jadis le 9 mai, et ce "à raison que d'aulcunes espèces et marchandises qui sont faictes et ouvrées en ces quartiers n'y a geurres moyen de les recouvrer après pareille feste que la ville de La Gorgue at le premier dudit moys de may", 16 juin 1606. Les bailli et échevins de La Gorgue informent les bailli et échevins d'Armentières que les habitants de Saint-Venant font des démarches à l'effet d'obtenir une seconde franche foire qui commenceraient le jeudi après Pâques ; ils espèrent que le Magistrat d'Armentières fera opposition au projet en question attendu que la foire qu'on propose d'établir tomberait quinze jours à trois semaines avant la première foire dudit Armentières, 1611. Lettres de Philippe IV, roi d'Espagne, accordant à la ville d'Armentières, pour la durée de la guerre contre la France, un franc marché le lundi de chaque mois, en considération de ce que les habitants ont puissamment contribué à faire les fortications avant l'invasion des Français et depuis la reprise de la ville par l'Espagne, en considération aussi de ce que ladite ville a été surchargée de garnison, ayant eu jusqu'à 2,000 hommes de troupes, à cause de sa situation qui la rend la clef et frontière de la Flandre, de ce qu'elle a fourni, aux troupes qui logeaient dans ses murs, les feus et lumières contrairement à l'usage d'après lequel ces frais sont payés par le Roi. La ville d'Armentières, par toutes ces charges successives, a dépensé plus de 60,000 livres, ce qui a épuisé ses ressources et l'a forcée à vendre la meilleure partie de ses biens. En outre, il lui est arrivé, le 7 avril 1655, un surcroît de malheur : la garnison irlandaise "demandant l'impossible" aux échevins et ne pouvant être satisfaite, s'est livrée sur les échevins et les bourgeois à de mauvais traitements, les blessant, tuant, pillant et forçant leurs maisons, 15 avril 1655. Arrêts du Conseil d'État permettant à la ville d'Armentières de tenir une franche foire tous les premiers lundis de chaque mois, 1705, 1729.

Foires et marchés.

HH 7 , 1706-1731  

Défense faite par le Magistrat d'Armentières au fermier du droit d'aunage des toiles et à ses commis, d'exiger, des marchands qui viendront vendre leurs toiles aux franches foires et aux francs marchés de ladite ville, autre droit que celui fixé par le règlement, à savoir 2 deniers sur chaque aune de toile, tant grise que blanche, 9 mai 1706. Ordonnance du Magistrat d'Armentières défendant à tous auneurs de toiles qui se vendront dans les foires et marchés de la ville d'accepter aucune gratification pour l'expédition des pièces soumises à leur contrôle ; cette ordonnance défend aussi aux vendeurs et marchands d'offrir aux auneurs un salaire ou récompense supérieurs au droit d'aunage ordinaire, 1728. Liste des auneurs sermentés de la ville d'Armentières, lesquels ont prêté serment pour être employés aux foires de ladite ville, 1727-1761. Le sieur Le Blondel d'Aubers soumet à l'avis des échevins d'Armentières un "règlement pour les foires de toiles dans les villes et bourgs de La Bassée, Armentières, Estaires, La Gorgue et autres," lequel est proposé par plusieurs marchands afin de remédier aux abus qui se sont glissés dans l'aunage des toiles ; les échevins d'Armentières rejettent ce projet qu'ils attribuent "à l'esprit inquiet et intéressé de marchands de Lille et de Douai qui voudraient abolir les marchés de toiles pour faire de leurs maisons des entrepôts où seraient forcés de s'approvisionner les étrangers qui fréquentent les foires" - joint le projet de règlement, mai 1751.

Foires et marchés.

HH 8 , 1610-1751  

Les échevins de Lille informent les mayeur et échevins d'Armentières qu'ils ont obtenu, des Archiducs, des lettres de sauf-conduit pour les marchands qui voudront assister à la franche foire de Lille qui commence le 30 août 1610. Envoi au Magistrat d'Armentières du placard imprimé annonçant la franche foire de Lille, 1702 à 1759. Les échevins de Lille font connaître au Magistrat d'Armentières qu'ils ont obtenu un sauf-conduit pour trois franches froires de chevaux et bestiaux à tenir dans la nouvelle enceinte de Lille : la première le deuxième lundi de carême, la seconde le lundi après la Fête-Dieu, la troisième le 14 décembre, 1751.

Foires et marchés.

HH 9 , 1575  

Registre des draps de la ville d'Armentières commençant le 9 février 1574 (v.s.) et finissant le 8 mai 1575.

Usines, manufactures, commerce.

HH 10 , 1740-1781  

Requête du sieur Pierre-Ignace Greinon, meunier et occupeur du moulin à moudre le bié situé en la seigneurie de la Motte près d'Armentières, à M. De la Grandville, intendant de Flandre, pour obtenir qu'il rapporte son ordonnance qui a défendu aux habitants de la ville et paroisse d'Armentières de faire moudre leurs grains audit moulin parce qu'il se trouve sous la domination étrangère, et dans la crainte que par ce moyen des blés ne soient transportés à l'étranger ; l'intendant fait droit à cette requête, 1740. Avis des bailli, mayeur et échevins d'Armentières sur l'opportunité de l'érection d'un nouveau moulin : ils déclarent que les sept moulins qui existent sur les territoires d'Armentières et de Houplines suffisent pour moudre les grains nécessaires aux habitants de la ville et des environs, 1781.

Usines, manufactures, commerce.

HH 11 , 1726-1781  

Surveillance des contrefaçons qui peuvent s'introduire dans la confection des toiles de ménage communes et grosses. Mémoire touchant le droit qu'à la ville de faire la filterie et d'avoir des moulins à retorde. Sol pour livre des droits sur les toiles et linges de table vendus au marché. L'intendant de Flandre invite les échevins d'Armentières à continuer d'accorder au sieur Duquesne certaines exemptions d'impôts à cause de son établissement et manufacture de serviettes qui apporte de grands avantages à la ville. Observations des mayeur et échevins d'Armentières sur une sentence et un projet de règlement de l'intendant de Flandre en faveur de la veuve Duquesne, fabricante de toiles et serviettes, lesquels sont en tout contraires au bien public, préjudiciables aux intérêts des autres fabricants et aux marchés de la ville, et en contradiction formelle avec les droits, privilèges et autorité du comte d'Egmont, seigneur d'Armentières, 1750. Sentence des juge et consuls établis à Lille dans le différend pendant entre la veuve Duquesne, marchande à Armentières, et Pierre de Savary, négociant à Lille, au sujet du paiement de marchandises livrées par ce dernier ; requête présentée par le sieur de Savary aux baillis des États de Lille à l'effet d'être autorisé à recevoir des échevins d'Armentières le reliquat de la somme à lui due par la veuve Duquesne, attendu que ladite ville a acheté la maison et blanchisserie appartenant à cette veuve, 1758-1762. Procès-verbal tenu par le lieutenant de bailli et les échevins d'Armentières duquel il résulte que le capitaine-général de la maréchaussée, accompagné de cinq ou six employés de la brigade de cette ville, s'est présenté, ivre, au marché aux toiles où, sous prétexte de vérifier si les toiles exposées étaient marquées suivant les ordonnances, il en a emporté plusieurs munies des empreintes exigées. Cette conduite vexatoire a causé une si grande émotion que le marché en a été interrompu et que chacun s'en est retourné sans faire la vente de ses toiles, 17 août 1750. M. De Calonne, intendant de Flandre, invite les officiers municipaux d'Armentières à faire convoquer les marchands, fabricants et blanchisseurs de toiles et de linge de table à l'effet de donner leurs avis sur la longeur des pièces de toiles, serviettes et nappes écrues qui sont fabriquées dans leur canton ; avis motivés donnés par les marchands et fabricants de toiles et de linge de table et par les blanchisseurs, 1781. Lettre des bailli, mayeur et échevins d'Armentières, au nom des marchands, fabricants et blanchisseurs d'Armentières, Estaires, La Gorgue, Merville et lieux circonvoisins, par laquelle ils exposent à l'intendant de Flandre le préjudice qui est porté au commerce des toiles par les ordonnances des 16 mars et 25 mai 1781 concernant la longueur des pièces de serviettes et de nappes : la longueur des pièces de toile fabriquées dans les terres limitrophes d'Armentières situées sous la domination étrangère étant souvent sous la domination étrangère étant souvent égale à celle fixée par lesdites ordonnances, il en résultera des fraudes considérables qui porteront grand préjudice à la fabrication des toiles à Armentières, Estaires et autres villes.