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Rentes.

CC 43 , 1624-1626  

Constitution de rentes par les échevins d'Armentières, en vertu des lettres par lesquelles Louis, comte d'Egmont, les a autorisés à créer des rentes jusqu'à concurrence de 24,000 florins, afin de payer les dettes de la ville, obérée de plus de 30,000 florins au profit de Françoise Le Blancq, veuve d'Antoine de Bosquel, écuyer, seigneur du Coutre, de Gilles Cardon, marchand à Lille, de Bernard de Morin, écuyer, seigneur de Groenstrate, demeurant à Armentières, administrateurs des préhendes des pauvres veuves de cette ville.

Privilèges concernant la justice.

FF 1 , 3 mars 1511  

Lettres de Jacques de Luxembourg, seigneur d'Armentières, portant que suivant l'usage ancien les échevins de cette ville percevront au compte du seigneur 9 liv. 18 s. par. à chaque sentence de bannissement qu'ils prononceront, quoique cela n'ait pas lieu dans les villes voisines, où les échevins "sont tous riches gens et bourgeois vivants de leurs rentes,"tandis que les échevins d'Armentières sont gens de petit estat, vivant du stil de la draperie, qui ne pouroient abandonner, pour servir en loi, leur métier, sans avoir de salaire." Par les mêmes lettres, Jacques de Luxembourg porte de quatre à six le nombre des sergents qui ne pouvaient suffire à maintenir l'ordre, la ville "ayant grand nombre de peuple" et beaucoup de compagnons ouvriers "et autres huyseux et vagabonds qui, hors heure, se viennent bouter avec les dis compaignons ouvriers hantans les tavernes et les cabaretz dont par les yvrongnes sourdent plusieurs débatz." L'agrandissement de la ville rendant nécessaire la confection de pavés et de chaussées, le seigneur d'Armentières permet de faire amener au rivage de cette ville une certaine quantité de pierres que les manants pourront aller chercher pour paver le devant de leurs maisons, en prenant toutefois à leur compte la main-d'oeuvre et la fourniture du sable.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 141 , 1653-1657  

Comptes des ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières : recette totale du compte de 1653-1654 : 8318 l. 4 s. 1 d. ; dépense : 10361 l. 19 s. 8 d. "Quant à la fondation de feu dom Jean de Hanne, en son vivant abbé de Warneston, faicte à l'hospital de ceste ville par chacun an le jour du Jeudy Saint, jour auquel se distribue à treize pauvres, leur aïant estez lavez le pieds par M. Le pasteur de ceste ville ou son chappelain, à chacun une pinte de vin et un pain blanc de quatre pattars et un patar en argent, a esté païé VI l. X s." 1655. "Quant à l'aulmosnaige en mouton aux deux obitz fondez par feu messire Louys Domicent, de la moictié d'ung mouton à chacun desdis obits, qui se répery en sept pièches, le plus égalles que faire se peult, et se distribue à sept pauvres y assistans, ensuite de la fondation, d'aultant que le coust desdictes deux moictiés de moutons sont compris dans la livraison de la chair doulce qu'ont faict lesdis ministres pour l'entretient et norriture des pauvres de l'hospital, iceulx ne se rapportent icy en mise, ains seullement pour mémoire" 1657.

Logements militaires, passage de troupes, fourniture de bois, paille, fourrage, réquisitions.

EE 14 , 1652-1695  

Avis donné par Charles de Croy, comte de Roeux, aux échevins d'Armentières, de l'arrivée prochaine en leur ville, pour y tenir garnison, de trois compagnies d'infanterie ; il ajoute que, sur la réclamation que lui en a faite le Magistrat, il va bientôt pouvoir décharger la ville d'Armentières de deux de ces compagnies, ainsi que du tercio et de la cavalerie qui y résident encore. Lettres de personnages délégués près des chefs militaires par le Magistrat d'Armentières afin d'obtenir la réduction de la garnison de cette ville. Dépositions contre les soldats du régiment de Navarre, qui se sont rendus coupables de méfaits chez certains bourgeois d'Armentières où ils étaient logés.