Toutes les ressources 16 282 résultats (6ms)

Police.

FF 93 , 1669-1723  

Ordonnances : du maréchal de Humières, pour empêcher la propagation de la peste et la vente des poissons ; des États de Lille, pour l'arrestation d'un charlatan ; des échevins d'Armentières, pour éviter la propagation d'une maladie inconnue, désignée par les médecins sous le nom de fièvre aiguë double tierce continue ; du maréchal de Humières et des États de Lille, concernant la chasse ; de l'intendant de Flandre, pour prévenir les incendies et empêcher la mendicité. Lettre relative à la loi sur les inhumations. Rapport d'Antoine Boursette et de N. Delacroix, médecins, sur les causes de la maladie qui régnait à cette époque (1723) dans les villes de Béthune, La Bassée, Seclin et les villages circonvoisins, où ils ont été envoyés par ordre du Magistrat d'Armentières.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Marie ou des Bleuettes.

GG 100 , 1669-1789  

Bail de biens à Nieppe et à Steenwerck, appartenant à l'hôpital de Sainte-Marie d'Armentières. Autres baux de biens appartenant au même hôpital. Convention entre la prieure de l'hôpital Sainte-Marie et Ignace Boussemart, touchant deux maisons situées rue d'Arras qui leur appartiennent respectivement.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 30 , 1668-1673  

Comptes de l'église paroissiale d'Armentières : « A Me Michel de l'Estrée, tant pour avoir faict mener les ornemens d'icelle église en la ville de Lille, lors de la fuitte et démolissement de ceste villle, XVII l. XVI s. » 1668 ; « A M. le pasteur, coustre et aultres gens de ladicte église, pour avoir, durant deux ans, deschargez les obits tant vieux qu'aultres fondés à la charge de ladicte église, VcXXXIX l. VI s. » 1670 ; "A Me Rolland Caron, prestre et maistre de chant de ladicte église, pour le coust de plusieurs livres qu'il a faict venir de Paris, contenant de diverses messes en musique, XXIIII l., 1672.

Sauvegarde, contributions de guerre.

EE 36 , 1668-1677  

Ordres donnés aux gens de loi de la ville et paroisse d'Armentières par Nicolas Maes, seigneur d'Ophem, surintendant de la Flandre, et par Jacques-Horace Blondel, son successeur, d'avoir à fournir, entre les mains du receveur des cotisations à Ypres, en représailles des contributions de guerre imposées par les intendants de France sur les sujets d'Espagne, en argent la somme de 79,673 fl, en vaches et moutons 700 têtes, en avoine 168 rasières 71 picotins.

Assistance publique : pauvres orphelins, orphelines et veuves.

GG 109 , 1668-1774  

Comptes des biens affectés à la fondation des pauvres veuves d'Armentières par Marguerite Morel, fille de Jean, bourgesoise de Lille, le 8 janvier 1619 : recette totale du compte de 1668 à 1684 : 14 645 l. 13 s. ; dépense : 14 734 l. d. " A Me François Joire, prêtre et coûtre de l'église paroissiale, pour ses gages d'avoir sonné la messe afin d'advertir lesdites vesves par l'espace de six ans, 24 l. " 1689-169. " Pour un voyage à Lille affin de traicter avecq Monseigneur l'Archevesque d'Aix du rachapt de la rente due par Monsr le comte d'Egmont, 15 l." 1695-1704. " A Jacques-François Labbre, peintre, pour avoir relavé et peint l'épitaphe de la fondatrice, 2 l. 8 s. " 1704-1711. Recette totale du compte des années 1772 à 1774 : 6108 l. 11 s. 1 d. ; dépense : 2396 l. 2 s. 9 d.

Sauvegarde, contributions de guerre.

EE 38 , 1668-1744  

Défense faite par le comte de Bruay aux gens de loi des villages voisins d'Armentières, d'obtempérer à l'ordre qu'ils ont reçu de l'ennemi d'envoyer "promptement des hommes garnis de louchets pour travailler au redressement des fortifications d'Armentières, dont il s'est emparé par force." Ordonnances du marquis d'Humières défendant aux habitants des villages des plat pays de satisfaire aux demandes d'argent ou de bestiaux qui pourraient leur être faites par les ennemis. Ordres de l'intendant Le Peletier de Souzy et des Etats de Lille aux gens de la loi d'Armentières, de fournir une déclaration précise de ce qu'ils ont payé, soit à l'ennemi, soit aux armées du Roi, à titre de contribution, sauvegarde, sol pour livre, chariots et chevaux, pionniers, fourrages, grains, bestiaux, etc.

Sauvegarde, contributions de guerre.

EE 37 , 1668-1711  

Règlement des quatre baillis représentant les États de Lille, Douai et Orchies au sujet de la levée des contributions en fourrages et en argent demandées par l'intendant Charuel. Avis des mêmes baillis portant qu'en vertu d'une convention ecclésiastiques et nobles sont exemptés de leur contingent dans les contributions de guerre : par ce moyen, dit la requête qui a provoqué cet avis", les ecclésiastiques et nobles ont été affranchis des incursions, incendies, ravages et histilités." Ordonnance contradictoire de la Gouvernance de Lille portant que les ecclésiastiques et nobles devront contribuer dans les sommes imposées par l'ennemi. Ordre de comprendre les ecclésiastiques et nobles dans la répartition des fourrages aux troupes des Hauts-Alliés.

Affaires diverses relatives à la guerre.

EE 29 , 1667-1712  

Ordonnance du comte de Bruay, gouverneur de Lille, Douai et Orchies, défendant aux habitants de la province de conserver leurs demeures plus de grains qu'il n'en faut pour la consommation de leur famille : il prescrit aux gens de loi de la Chapelle- d'Armentières de tenir cinquante hommes bien armés prêts à se rendre à Lille en premier signal. Ordonnance de battre les avoines ; raisons pour lesquelles les bailli et échevins d'Armentières ont défendu aux habitants des paroisses voisines de mettre en dépôt dans la ville leurs foins, fourrages et avoines : en autorisant les paysans à le faire en 1708, le Magistrat s'est attiré beaucoup de désagréments, entre autres les procès en dédommagement qui lui ont été intentés à raison des pillages exercés par les soldats de la garnison. Ordre aux habitants de faire la déclaration de la quantité de foin et d'avoine qu'ils ont, sous peine d'une amende de 50 florins. Défense aux habitants des paroisses circonvoisines de "réfugier et renclore aucuns foins, fourrages, et avoines, voire même aux manants de ne faire aucuns magasins et amas desdis foins, etc.," qui pourraient les exposer à des fourragements et pillages. Blâme infligé par le Magistrat d'Armentières à Philippe-Ernest, seigneur Du Mont, de Croix, Beaulieu, etc., grand-bailli, et à son lieutenant, pour leur négligence à faire exécuter les ordonnances qui défendent les accaparements. Déclaration des députés de Leurs Hautes Puissances les Etats-Généraux des Provinces-Unies à l'armée, que la ville d'Armentières ne sera point fourragée, qu'on n'y enlèvera rien que de concert avec le Magistrat, qu'on ne prendra les blés des villes voisines qui les y auront réfugiés qu'en donnant des garanties de paiement. En conséquence, ils font défense à tous officiers et commandants de contrevenir au présent ordre et ordonnent à l'officier qui commande le poste d'Armentières de veiller à sa stricte exécution.

Logements militaires, passage de troupes, fourniture de bois, paille, fourrage, réquisitions.

EE 25 , 1667-1748  

Réquisition, par les États de Lille : de pionniers pour la citadelle de Lille et l'achèvement des fortifications de cette ville ; de tireurs de bateaux ; de fourrages destinés à la cavalerie étant dans le plat pays et dans les villes de Lille, Orchies, La Bassée, Armentières, Comines et Lannoy ; de chariots et de chevaux pour conduire des munitions de guerre à l'armée ; du charbon à la citadelle de Lille ; de vaches à livrer sur l'esplanade de Tournai.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 143 , 1666-1676  

Comptes des ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières : "A Me Michel de Lestrée, prestre et coustre de l'église paroissialle de ceste ville, pour avoir célébré la première messe journellement de bon matin suivant la fondation, Iie XLVII l. XII s." 1667. Recette : "Quant à la maison et thisserie édiffiée sur le jardin de l'hospital au quartier du Crachet, pour ladicte maison et thisserie avoir esté bruslée pendant l'année 1645, lors du siège de cette ville, et depuis lors non rdififiée, n'a esté rien receu, mémoire ", 1669. "A Jaspart Wallebrouck, hoste, pour despens de bouche faicts par lesdis compteurs le jour du Jeudy-Saint après la prédication à la chapelle de l'hôpital, IX l." 1674. "A François Joire, pour le prix d'une garde-robbe achetée à la vendue des meubles délaissez par Pierre Grau, pour servir dans l'hospital, XV l. X s." 1676.

Lettres d'octrois.

CC 38 , 1664-1786  

Arrêt du Conseil d'Etat permettant à la ville de lever des impôts sur les boissons, les denrées alimentaire. Requêtes pour obtenir la continuation des anciens octrois et l'autorisation d'en percevoir de nouveaux. Les échevins allèguent la pauvreté de la population dont les membres les plus aisés se sont retirés à cause de la guerre,. Les énormes dépenses occasionnées par la démolition des remparts de la ville ordonnée par les Espagnols en 1667, par la reconstruction et la démolition des mêmes remparts de nouveau ordonnée sous la domination française, par une cruelle peste qui a emporté, qui a fait encore dégénérer le commerce et les manufactures et a fait fuir les plus commodes habitants.

Registres de naissances, de mariages et de décès.

GG 11 , 1664-1787  

Apperts de naissances et de baptêmes délivrés par les curés des paroisses de Lille, d'Armentières et autres. Extraits des registres aux actes de naissances, mariages et décès de la paroisse d'Armentières, concernant François-Thomas Fontaine. Demande, par l'intendant de Flandre M. de Caumartin, du relevé des professions, vestitions, noviciats et sépultures qui ont eu lieu dans les couvents d'Armentières. Remise au greffe du bailliage de Lille des registres contenant les vestitions et sépultures de la communauté des Capucins de la ville d'Armentières pour les années 1774 à 1779, 1781 à 1786.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Marie ou des Bleuettes.

GG 98 , 1664-1687  

Ventes faites à l'hôpital de Sainte-Marie dit des Bleuettes à Armentières : par Gillette Longuespée, veuve de Pierre Flaiel, Henri Leplus et Jean Houdain, de maisons situées à front de la place, hors du grand pont de Flandre ; par Evrard Durnay, jadis sergent-major au service de sa majesté, père et tuteur d'André Durnay, qu'il a retenu de Marguerite Le Gillon, fille du seigneur Du Poncheau, d'une maison sise rue d'Arras, de prés joignant le rempart et de terres situées à front du grand chemin menant du toucquet des Mauvaises-Femmes à la Boutillerie ; par Péronne Beuvet, de deux cents de pré en la paroisse de Nieppe ; par Jean Houdain, de quatre cents de pré sis à Armentières qu'il a achetés d'Adrien-François Dantin, écuyer, seigneur d'Agincourt, agissant pour sa mère dame Marie-Anne de Morin.