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Clergé régulier : capucins.

GG 62 , 1641-1738  

Lettres des définiteurs des Capucins de la province wallonne à Valenciennes au Magistrat d'Armentières, pour le remercier de la confiance qu'il montre dans l'ordre de Capucins en demandant qu'ils puissent confesser dans l'église paroissiale ; ils accèdent à ce désir sous la réserve toutefois que cela ait lieu avec l'assentiment de Me Géry Lespagnol, pasteur d'Armentières. Alphonse de Bauffremez, seigneur du Roseau, atteste avoir été présent quand don Alonso Ladron de Genaxa, alfer réformé au régiment de don Gaspard de Bonifacio, blessé mortellement d'un coup de mousquet devant la ville d'Armentières le 28 mai 1647, dit à un certain Père Joseph qu'il donnait à l'église toutes les reliques qui étaient en dépôt au couvent des Capucins de Tournai. "Copie de ce que le R.P. Casimir, prédicateur capucin à Armentières, a envoyé en l'an 1681". C'est la relation d'un miracle arrivé en faveur de Jacques Gremonpont, d'Armentières, atteint aux deux jambes d'un feu Saint-Antoine si intense que les médecins avaient jugé nécessaire de lui faire l'amputation. Ledit Jacques avait été guéri miraculeusement par l'intercession de saint Joseph. Le miracle a été reconnu par l'évêque d'Arras Paul Boudot, et attesté au Père Capucin auteur de la relation par le jeune homme lui-même, en 1646, lorsque ledit Père demeurait à Armentières. Permission accordée par François de Baglion de la Salle, évêque d'Arras, aux Pères Capucins d'Armentières, de célébrer la fête de saints de leur ordre désignés par ledit évêque et autorisation de l'abbé de Warneton et à un de ses religieux d'officier et de prêcher à cette occasion dans l'église desdits Pères.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 56 , 1722-1783  

Comptes des ministres de la confrérie du Saint-Sacrement érigée en l'église paroissiale d'Armentières : " Au nommé Faisan, bailly de l'eau pour une amende à laquelle a été condamnée ladite confrairie dans la visite faite de la rivière en l'année 1727, 3 l. " 1728-1735 ; " Reçu de M. Van Oye, curé dudit Armentières, provenant d'une personne pieuse, la somme de 25 l. " 1748-1755 ; Recette totale du compte des années 1759 à 1764 : 1878 l. 7 d. ; dépense : 1565 l. 2 s. ; " A Jean-Joseph Ortille, pour avoir fait et posé le bancq dudit Sacrement dans le choeur de l'église, 112 l. " 1764-1771 ; Recette totale du compte des années 1780 à 1783 : 1053 l. 14 s. 6 d. ; dépense : 1120 l. 15 s. 6 d.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 127 , 1671-1699  

Vente au profit de la table des pauvres d'Armentières : par les exécuteurs testamentaires de François Cousin, d'une maison en la rue de la Belle-Croix, 1671 ; par Nicolas Barbry, d'une choque de maison située à front de la rue d'Erquinghem, 1674 ; par la veuve de François de Vos, de quinze cents de pré, 1674 ; par Antoine Buisine, de deux cents de pré, 1677 ; par Paul Coisne, de quatre cents de terre à Houplines, 1679 ; par Jacques-François Leclercq, de trois cents et demi de pré, 1679 ; par Louis et Floris Brame, de deux pièces de terre à Armentières, 1687 ; par Pierre-François Walbroucq et Marie Préal, sa femme, d'une maison située en ladite ville, 1699.

Clergé régulier : brigittins.

GG 67 , 1635-1764  

Donation par Louis, comte d'Egmont, aux religieux brigittins d'Armentières du château de Hauteroche situé au pays de Liége, pour y établir un couvent de leur ordre, 1635. Ratification par Philippe, comte d'Egmont, des donations faites au couvent des Brigittins d'Armentières par son père, 1654. Bulle du pape Clément XII, accordant des faveurs au monastère de Saint-Sauveur à Armentières, 1733. Observations faites par Paul Robette, prieur général de l'ordre de Sainte-Brigitte, dans une visite du monastère de Saint-Sauveur à Armentières, 1764. Procope-Marie d'Egmont-Pignatelli, seigneur d'Armentières, donne commission au Magistrat de cette ville pour le représenter à la cérémonie dans laquelle les Pères brigittins se proposent de soutenir une thèse à lui dédiée ; les échevins font connaître audit comte qu'ils se sont rendus à son désir en présidant à la thèse de philosophie soutenue par les Pères brigittins, et rendent compte de la manière dont cette cérémonie s'est passée : les Brigittins ont fait leur "dispute" aux applaudissements de l'assemblée et s'en sont irés comme des gens des mieux étudiés et des plus versés dans la science, 1725. "Ordre qui sera tenu par le grand bailli et le Magistrat d'Armentières pour placer dans l'hôtel de ville la thèse que les Pères brigittins de ladite ville nous ont décidé l'année dernière, 1728".

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Marie ou des Bleuettes.

GG 101 , 1694-1784  

Requête présentée à l'évêque d'Arras par les prieure et religieuses de l'hôpital de la Visitation-de-la-Sainte-Vierge dites Bleuettes d'Armentières, à l'effet de pouvoir vendre deux petites maisons situées dans la rue du Lombard, qui leur ont été données il y a longtemps par Hélène Hullin, et dont les charges dépassent le revenu ; apostillée favorablement. Arrêt du conseil d'état autorisant les religieuses de l'hôpital de la Visitation-de-la-Vierge à Armentières à vendre deux maisons et six cents de terre dont la valeur a beaucoup diminué par suite des travaux de fortifications, lesdits biens provenant des donations de Jean Lefer, 1780. Assemblée capitulaire des prieure et religieuses (au nombre de douze) de l'hôpital de Sainte-Marie à Armentières, dans laquelle il est décidé de mettre en vente une maison située en la rue d'Arras, qui appartient à la communauté et qui tombe en ruines, 1783. Arrêt du conseil détat qui autorise les religieuses composant la communauté des hospitalières de la Visitation-de-la-Vierge dites de Sainte-Marie en la ville d'Armentières à accorder en emphythéose une maison située rue d'Arras, afin d'augmenter les ressources desdites religieuses, dont les revenus annuels ne s'élèvent qu'à 600 flor., étant "chargées de l'instruction de la jeunesse, d'un hospital et d'y recevoir les militaires malades qui sont en grand nombre depuis la construction de chaussée de la ville de Lille à celle de Dunkerque."

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 48 , 1691-1774  

Comptes des ministres de la table et charité des trépassés et de la confrérie de Notre-Dame de Miséricorde en l'église paroissiale d'Armentières : " A maistre Philippes Pouchain, prestre et horiste de la paroissiale, pour ses droix d'avoir assisté aux messes votives, processions et autres offices qui se font à la charge d'icelle chapelle, III XX VI l. " 1691-1704. Recette totale des années 1704-1706 : 2622 l. 15 s. 2 d. ; dépense : 2592 l. 15 s. 2 d. " Aux nommés Ghins et Leroux, doreurs, pour avoir doré le tabernacle de ladite chapelle et autres embellissements de l'autel, 432 l. 6 s. ; payé à un peintre pour avoir lavé et racommodé le tableau de l'autel, 24 l. ; à Alexandre Dilly et Batail, sculteur, pour un Christ et autres livrances de leur stil, 73 l. 4 s. " 1706-1739. Recette totale des années 1757-1764 : 5945 l. 10 s. ; dépense : 5543 l. 5 d. "Le 16 novembre 1765 payé au sieur Bayart, greffier, pour recherche qu'il a fait des anciens titres des fondations de ladite chapelle suivant notices, 4 l. 16 s. " 1764-1774.

Clergé régulier : capucins.

GG 65 , 1624-1750  

Lettres d'Isabelle, archiduchesse d'Autriche, infante d'Espagne, par lesquelles elle prend sous sa protection et sauvegarde spéciale les maisons de l'ordre des Capucins établies en ses pays. Arrët du Conseil d'Etat qui confirme les Capucins dans le droit de résider en France et les dispense de l'exécution de la déclaration royale de 1666 qui a révoqué toutes les permissions de résider en France dont jouissaient les ordres religieux : cette grâce est accordée aux Capucins à cause du dévouement qu'ils ont montré en secourant les malheureux blessés sur les champs de bataille, et les pestiférés de Soissons, Rouen, Reims, Amiens, Compiègne et autres villes affligées de la maladie contagieuse, 1668. Décret de l'ordre des Capucins réglant la circonscription des provinces religieuses des Capucins d'après les traités de paix d'Aix-la-Chapelle et de Nimègue, 1683. Justification du P. Norbert, capucin, qu'on veut faire passer pour un apostat afin de discréditer ses oeuvres.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 57 , 1602-1625  

Confrérie et chapelle de Notre-Dame de Lorrette. - Achat d'une maison située rue de Glatigny fait au nom de la confrérie de Notre-Dame de Lorrette érigée en l'église paroissiale d'Armentières. Comptes des ministres de ladite chapelle de Notre-Dame de Lorrette : recette du compte des années 1602 et 1603 : 1128 l. 10 s. 1 d. ; dépense : 1343 l. 19 s. 4 d. " A maistre Pierre le Secq, pour diverses espèces de peinture et or par foeuilles emploïez à la décoration d'aulcunes images en ladite chapelle, XX s. VI d. " 1620-1621 ; " A Philippe de Gorre, pour franges bleues, couvertes de soye jaulne, gallon et anneaux de courtinnes qu'il a livré pour en aorner les courtinnes servans aux images représentans l'alliance de la Vierge-Marie et celles de Jésus, Marie et Joseph, XIII l. XVIII s. VI d. " 622-1623 ; " Au mois d'aoust 1624, payé à ung homme apportant lettres de nonseigneur d'Arras pour l'érection en ladite chapelle de la confrairie de Notre-Dame d Rozaire, 4 l. " 1624-1625.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 51 , 1548-1557  

Comptes des ministres de la confrérie du Saint-Sacrement érigée en l'église paroissiale d'Armentières : " A Jean Provost, paintre demeurant à Lille, pour livraison de XXIXe benniérettes distribuées aux charitables comme il est accoustumé, à XX s. Le cent, XXIX l. " 1548-1549 ; " Recette : des laix de Loyse de Douze femme de Pierre Desruelles, laquelle a donné ung chapperon vendu à cry et renchière à Martine Desruelles, XLVI s. " 1550-1551 ; " A Jehan Thibreghien, orphebvre, demeurant à Lille, pour avoir faict et livré une boiste d'argent servant à mettre l'hostie du Sainct-Sacrement dedens, IX l. " 1552-1553 ; " A Noël Plouvier, caudrelier, pour le chambgement de une petite clocquette pour sonner quand on porte le Saint-Sacrement aux malades, à cause que la viése estoit de mauvais son, VIII s. " 1556-1557.

Registres de naissances, de mariages et de décès.

GG 11 , 1664-1787  

Apperts de naissances et de baptêmes délivrés par les curés des paroisses de Lille, d'Armentières et autres. Extraits des registres aux actes de naissances, mariages et décès de la paroisse d'Armentières, concernant François-Thomas Fontaine. Demande, par l'intendant de Flandre M. de Caumartin, du relevé des professions, vestitions, noviciats et sépultures qui ont eu lieu dans les couvents d'Armentières. Remise au greffe du bailliage de Lille des registres contenant les vestitions et sépultures de la communauté des Capucins de la ville d'Armentières pour les années 1774 à 1779, 1781 à 1786.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 145 , 1707-1715  

Comptes des ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières : "Recette des censes et héritages amortis par feu Louys Domicent, donnez à la table dees pauvres pour la fondation de la première messe qui se dit à l'autel de Saint-Nicolas dans l'église paroissialle de ceste ville, ensamble pour la fondation de deux obits annuels, 3, 580 l." 1707-1708. " A maistre Philippe Pouchain, prestre, pour un an de la première messe, 400 l." 1710. Recette totale des années 1711 et 1712 : 16, 110 l. 10 s. 6 d.; dépense : 15,751 l. 5 s. 4 d.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 149 , 1770-1777  

Comptes des ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières : Recette totale des années 1770 et 1771 : 36,270 l. 7 s. 9 d. ; dépense : 36,486 l. 10 s. 11 d. "Déclare le comptable d'avoir reçu 2,000 écus que feu M. Pronnier avoit légué au profit des pauvres de cette ville quivant son testament du 6 avril 1766, 9,600 l." 1773-1774.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 147 , 1727-1736  

Comptes des ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières : "Reçu de Nicolas-Albert de la Croix, ensuite d'ordonnance de Messieurs du Magistrat, pour subvenir aux pressans besoings et nécessitées des pauvres, 906 l. 14 s. 6 d." 1727. "Reçu de Philippe Adam, pour le louage de douze cents de terre proche le lieu patibulaire, 54 l." 1729. "Mises pour bleds, viandes, bois, boeure, boissins et autres denrées qu'il a convenu pour la nourriture et entretient des pauvres colloquez en l'hôpital, 2,087 l. 8 s." 1730.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 37 , 1530-1779  

Jacques de Luxembourg, comte de Gavre, seigneur de Fiennes et d'Armentières, de concert avec les marguilliers et les échevins de cette ville, règle la manière dont on devra désormais célébrer les heures canoniales fondées en l'église paroissiale afin d'augmenter le service divin : il fixe les honoraires qui seront attribuées pour cet objet au curé propriétaire, au vice-gérant et aux neuf chapelains, indique les obligations qui incombent à chacun d'eux et porte certaines défenses pour que le bon ordre et la paix règnent entre les chapelains : « Item, que les chappelains ne pourront tenir concubines, meschines, servantes ou autres femmes suspectes, ains seront tenuz vivre et communiquier ensemble comme frères sans rihotte ne estrif, ne se adonnant à la buverie ». Requête des prêtres et horistes de l'église paroissiale d'Armentières à M. Moreau de Séchelles, intendant de Flandre, tendant à être payés par les échevins de ladite ville de vingt-trois Te Deum, ordonnés par le Roi à l'occasion de places conquises, batailles gagnées, etc. ; les horistes sont déboutés de leur demande attendu que les Te Deum étant ordonnés par l'évêque en conséquence d'ordres du Roi, sont chantés en musique sans que les prêtres horistes y fassent aucune fonction, 1749. Supplique des échevins d'Armentières au comte d'Egmont pour obtenir qu'il ordonne au receveur de ses biens en ladite ville, de ne payer aux horistes le traitement qui leur est attribué que proportionnellement au nombre des pourvus et à l'exactitude avec laquelle ils remplissent les vus expresses du fondateur. Mémoires, lettres et requêtes touchant le différend qui existe entre le Magistrat d'Armentières et les horistes de l'église paroissiale, ceux-ci ne remplissant pas strictement les charges de la fondation ; proposition de réduire à quatre le nombre des horistes qui, au terme de la fondation, doit être de dix, et ce à cause de l'insuffisance des sommes allouées pour cet objet par le fondateur.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 131 , 1400-1624  

Ventes de rentes à la table des pauvres d'Armentières : par Jacques Rycars et Marie de Warenghien, son épouse (1400), par les enfants de Gilles Lermitte (1585), par Andrieu Le Blancq, bourgeois et receveur à Lille (1621), par Jean Cousin et Claudine Toulouse (1621), par François Dumoulin (1624) ; par Marie Deleporte, veuve de Remi Pouille, marchand à Lille, moyennant la somme de 1771 florins qu'elle a reçue "par les mains de Rolland Caillet, ministre desdis pauvres, qui déclara lesdis deniers provenir de la donation faicte par damoiselle Marguerite Morel ausids pauvres, et que sert icy de remploy" (1623). Convention entre Pierre Delabarre et Jean Lestienne, ministres de la tables des pauvres d'Armentières, et les marguillers de l'église paroissiale, au sujet de la propriété d'un titre de rente qui appartenait par moitié à la fabrique de l'église et aux pauvres, 1623.