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Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 144 , 1677-1706  

Comptes des ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières : " Receu pour les pourchats faicts en l'église paroissialle les dimanches et festes pendant les années de ce compte, pendant la grande messe, CXVIII l. xs." 1677-1679. Recette totale du compte de l'année 1699-1700 : 3, 716 l. 8 s. 5 d. ; dépense : 3, 682 l. 7 s. 10 d. " A damelle Bosquillon, maîtresse de la maison des pauvres filles orphelines de ceste ville, pour une année de la fondation de damlle Jenne Liénart, femme du docteur Doucet, en faveur desdictes pauvres filles, XLVIII s." "Déclarent les compteurs qu'ils ont aumosné aux pauvres ménages de ceste dite ville et autres indigens, durant l'année de ce compte, 1,198 l. 9 s." 1706.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 137 , 1725-1757  

Les ministres des pauvres d'Armentières proposent au Magistrat de contraindre les jeunes gens de la ville à faire, à tour de rôle, les pourchats (quêtes) dans l'église pour les pauvres, le lundi de chaque semaine, attendu que lesdits ministres, malgré les démarches réitérées, ne peuvent décider personne à faire ces quêtes, 1725. Elections d'administrateurs des biens des pauvres d'Armentières : protestation du sieur De Hayon, lieutenant du bailli, contre une élection faite indûment par les mayeur et échevins ; avis du sieur Goudemez, duquel il résulte que l'élection des ministres des pauvres soit se faire par le lieutenant du bailli et le Magistrat conjointement, 1749.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 43 , 1534-1672  

Comptes des ministres de la chapelle de Saint-Vincent fondée en l'église paroissiale d'Armentières : « A Amand de Lannoy, painctre, lequel avoit painct le nouveau ghidon de la chapelle pour certain pris dont on fut d'accord avecq luy, et pour ce que la donne faicte par pluiseurs compaignons du stil de foulon à l'avanchement du coust de ladicte paincture et de la soye d'icelluy ghidon ne pooit furnir, a esté payé pour le reste, XXIIII l. ; au mesme, pour avoir livré IIIIc banniérettes à tout une empreinte de saint Vinchent, que les foullons portent à la procession au jour du Sacrement, VI l. ; pour achat d'un tambour pour tamburer quand on porte le ghidon de ladicte chappelle à le procession le jour du Sacrement et les jours Saint-Vinchent, VII l. » 1534-1536 ; Recette et dépense de deux années et demie écoulées depuis le 1er août 1536 jusq'au 31 janvier 1538 (v.s.) : recette, 497 l. 3 s. 1 d. ; dépense, 555 l. 6 s. 1 d. En tête de ce compte est inséré un acte par lequel soixante-douze maîtres foulons d'Armentières s'engagent, devant les échevins de cette ville, à payer chaque samedi, au profit de la chapelle de Saint-Vincent, leur patron, 6 d. en leur nom, 3 d. au nom de chacun de leurs valets et 10 gros au nom de chaque apprenti. « A ung tailleur d'imaige demeurant à Lille, pour avoir fait et livré l'ymaige de saint Ghillain qui a esté nouvellement mis en ladite chapelle auprès de l'ymaige de saint Vinchent, avecq, pour le aigle, le ours et le croche ad ce servant, VIII l. ; au painctre de Lille, qui a paint ledicte ymaige, ensemble lesdis aigle, ours et croche y servans, CX s. » 1536-1538. Recette totale du compte des années 1659 à 1667 : 1, 182 l. 9 s. ; dépense totale : 1,544 l. 9 s. « A Pierre Ricquart, orfèvre à Armentières, pour une couronne par luy vendue pour ladite chapelle, LX l. » ; « aux serviteurs des foullons, pour leur don gratuit à eulx accordé le jour de la dédicasse de ceste ville à charge de la chapelle, VIII l. » 1671 ; « Au sergent de la ville, pour avoir deffendu aux maistres foullons de ceste ville de travailler, tant pour mauvaise eaue que pour gelée arrivée l'hiver passé, de ce que par diverses fois, II l. » 1671-1672.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 47 , 1591-1691  

Confrérie des Trépassés. Comptes des ministres de la table et charité des trépassés et de la confrérie de Notre-Dame de Miséricorde en l'église paroissiale d'Armentières : recette de dons et legs faits par la femme de Jean Charlet, Bertrand Seuwin, la veuve de Pierre Sénéschal, etc. Dépense : " payé au fossier et à Hector le Roux, pour avoir raccoustré une teste de mort pour mettre sur le buffet, XVIII s. " 1591-1593. Recette totale des années 1683-1691 : 2963 l. 14 s. 6 d. ; dépense : 2345 l. 15 s. 6 d. " A Emmanuel Fiefvez et autres boulangiers de ladicte ville, pour pains qu'ils ont livrez pour ladicte chappelle pour estre distribué aux pauvres selon la fondation, V l. X S. " 1683-1691.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 19 , 1628-1780  

Liste des personnes désignées par le Magistrat d'Armentières pour accompagner le pasteur ou son chapelain quand ils portent le Saint-Sacrement aux malades, sous peine de soixante sols d'amende. Lettre du sieur Vahé, annonçant au Magistrat d'Armentières sa nomination à la cure de cette ville ; réponse des échevins. Requête du sieur Théry, prêtre, chapelain de l'église paroissiale d'Armentières, aux mayeur et échevins de cette ville, pour obtenir une gratification en considération de l'exiguité du traitement affecté à la vicairerie d'Armentières, qui ne lui permet pas de subsister honorablement, et aussi eu égard à ce qu'il s'occupe, outre ses fonctions, d'enseigner la jeunesse. Lettre de M. François, curé d'Armentières, au comte d'Egmont, au sujet du remplacement d'une partie du clergé de sa paroisse, un horiste et un épistolaire étant décédés, et un des vicaires venant d'être nommé curé.

Assistance publique : les Soeurs-Grises hospitalières.

GG 90 , 1569-1753  

Création par la ville d'Armentières d'une rente de 6 fl. Au proft des Soeurs-Grises hospitalières, pour leur tenir lieu du prix de deux cents de terre qu'elles ont cédés pour redresser le grand chemin et agrandir le lieu patibulaire. Instance des religieuses Soeurs-Grises d'Armentières pardevant l'intendant de Flandre pour obtenir paiement des arrérages de rentes à elles dus par ladite ville d'Armentières, 1683. Consentement donné par les bailli, mayeur et échevinsd'Armentières aux Soeurs-Grises hospitalières de cette ville, d'acquérir, pour la convenance et la tranquillité de leur couvent, une maison et héritage située à l'opposite de leur infirmerie et dortoir, à front de la rue des Glatignies alias des Pourceaux.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 121 , 1554-1569  

Testament de Michel Liennart, marchand demeurant à Armentières, par lequel il lègue deux lettres de rente à la table et charité des pauvres de cette ville, "trois bonnets, assavoir les deux rouges et l'autre noir" à l'église paroissiale ; en outre, il donne "aux confraries du Sainct-Sacrement, de Nostre-Dame de Sept-Dolleurs, et de Sainte-Barbe, à chacun dix gros parisis en l'acquict de ses confraries" 1554. Constitution au profit de la table des pauvres de la ville d'Armentières par Jean Denys, de la moitié étant donnée aux pauvres de Steenwerck, 1554. Création d'une rente, laquelle sera ffacetée à la fondation d'un obit conformément aux intentions testamentaires de Jean Bonnet, 1554. Confirmation par Jeanne Blondel, veuve d'Olivier Denis, du don d'une lettre de rente fait par sondit mari à la table des pauvres d'Armentières, 1555. Don par Guillaume de le Vigne aux tables des pauvres d'Erquinghem-sur-la-Lys et d'Armentières, de rentes assignées sur une maison rue de Glatigny, 1559. Transport d'une rente au profit de la table des pauvres d'Armentières en exécution du testament de Michel Boidin, 1569. Don par Michel Ghuémart, bourgeois et marchand d'Armentières, aux pauvres de cette ville, d'une lettre de rente de 7 livres 10 sols "pour la bonne affection qu'il a auxdis povres et affin de subvenir à leur nécessité " 1569.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 150 , 1778-1786  

Comptes des ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières : "Aux dames hospitalières de cette ville, la somme de 144 livres, pour les indemniser des frais qu'elles ont fait extraordinairement pour des pauvres malades et affligés qui ont été placés chez elles", 1784. Recette totale du compte de l'année 1785-1786 : 37, 135 l. 6 s. 7 d. ; dépense : 37,799 l. 12 s.

Clergé régulier : capucins.

GG 62 , 1641-1738  

Lettres des définiteurs des Capucins de la province wallonne à Valenciennes au Magistrat d'Armentières, pour le remercier de la confiance qu'il montre dans l'ordre de Capucins en demandant qu'ils puissent confesser dans l'église paroissiale ; ils accèdent à ce désir sous la réserve toutefois que cela ait lieu avec l'assentiment de Me Géry Lespagnol, pasteur d'Armentières. Alphonse de Bauffremez, seigneur du Roseau, atteste avoir été présent quand don Alonso Ladron de Genaxa, alfer réformé au régiment de don Gaspard de Bonifacio, blessé mortellement d'un coup de mousquet devant la ville d'Armentières le 28 mai 1647, dit à un certain Père Joseph qu'il donnait à l'église toutes les reliques qui étaient en dépôt au couvent des Capucins de Tournai. "Copie de ce que le R.P. Casimir, prédicateur capucin à Armentières, a envoyé en l'an 1681". C'est la relation d'un miracle arrivé en faveur de Jacques Gremonpont, d'Armentières, atteint aux deux jambes d'un feu Saint-Antoine si intense que les médecins avaient jugé nécessaire de lui faire l'amputation. Ledit Jacques avait été guéri miraculeusement par l'intercession de saint Joseph. Le miracle a été reconnu par l'évêque d'Arras Paul Boudot, et attesté au Père Capucin auteur de la relation par le jeune homme lui-même, en 1646, lorsque ledit Père demeurait à Armentières. Permission accordée par François de Baglion de la Salle, évêque d'Arras, aux Pères Capucins d'Armentières, de célébrer la fête de saints de leur ordre désignés par ledit évêque et autorisation de l'abbé de Warneton et à un de ses religieux d'officier et de prêcher à cette occasion dans l'église desdits Pères.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 14 , 1603-1683  

Lettres de Charles, comte d'Egmont, prince de Gavre, seigneur d'Armentières, autorisant les bailli, écvhevins et marguilliers de cette ville à lever des impôts extraordinaires sur le poisson, l'huile, le savon, le cuir, le bois et le charbon, et ce pendant six ans, afin de subvenir aux charges de l'église paroissiale qui s'élèvent actuellement à 1,240 livres, somme que la fabrique, ne peut payer, et aussi pour acheter de nouveaux ornements, ce pour quoi les ressources de la fabrique sont insuffisantes, n'étant que de 450 l. par an. Compte de Jean Lutu, receveur du droit levé de 1617 à 1627 sur chaque estamette et chaque drap qui se portent à la haute perche en la halle d'Armentières afin de rembourser aux marguilliers de l'église paroissiale les sommes qu'ils ont avancées pour couvrir l'arriéré des comptes de la fabrique : Recette 2,499 l., dépense 2,395 l. Demande de modération de fermage adressée aux marguilliers de l'église d'Armentières par Jeanne Leleu, qui occupe des terres appartenant à ladite église.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Catherine de Sienne.

GG 94 , 1599-1609  

Acte notarié par lequel Jean de Hanne, prélat du couvent de Warneton, donne à l'hôpital de Sainte-Catherine de Sienne à Armentières une somme de 400 liv. Dont le revenu annuel sera employé à faire, "le blancq jeudi" (jeudi saint), une distribution de vin, de pain et d'argent à treize enfants mâles ou à treize pauvres "anchiens hommes" à qui on lavera les pieds ledit jour, en mémoire de la cène du Sauveur : "l'homme d'église" qui fera le lavement des pieds, soit le curé d'Armentières, soit le chapelain de l'hôpital, aura 40 s., 7 juin 1599. Don d'une somme de 120 liv. À l'hôpital de Sainte-Catherine de Sienne à Armentières par Catherine Cappon, veuve de Pierre Romon, à charge, par les ministres, "de délivrer à dix povres femmes quy coucheront malades audit hospital (en cas qu'il y en ayt aultant), à chacune une pinte de vin et ung pain vaillable deux solz parisis par chacun an, et ce le jour de bancq heudy" 1600. Marguerite Carlier, veuve de Pierre Lanchel, demeurant à La Haye, abandonne, au profit du nouvel hôpital hors du pont, la part qui lui revenait dans une rente de 300 liv.

Clergé régulier : capucins.

GG 60 , 1677-1726  

Don aux Capucins d'Armentières par Anne Cappel, "ancienne fille non mariée", d'une maison située rue des Bourgeois en ladite ville, à charge de deux cents messes. Requête présentée à Lamoral d'Egmont, prince de Gavre, seigneur d'Armentières, par les Capucins de cette ville, à l'effetd'obtenir la remise de rentes qu'ils doivent pour les maison et jardin qu'ils ont incorporés dans leur couvent. Déclaration par l'administrateur des fondations pieuses faites par Pierre Busquet que la muraille de séparation qui existe entre le couvent des Capucins et une maison ayant appartenu audit Pierre appartient auxdits Pères. Avis du Magistrat d'Armentières touchant la construction d'une cave dans le couvent des Capucins d'Armentières. Supplique des Capucins pour obtenir la permission de bâtir un mur à front à rue. Acquisition par les Pères Capucins d'Armentières d'une choque de maisons sises en cette ville.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 155 , 1700-1782  

Enfant abandonné à la charge de la ville d'Armentières. Circulaires imprimées : touchant l'alimentation et l'entretien des pauvres étrangers à la ville ; demandant un état des fondations pieuses de la ville, avec indication de leurs revenus et charges. Ordonnance du Magistrat prescrivant aux pauvres qui veulent être secourus de se présenter à la maison-de-ville. État de l'emploi d'une somme de 586 livres remise aux ministres des pauvres par les échevins d'Armentières. Demande d'augmentation de salaire par la sage-femme des indigents. Remise au sieur Le Gillon d'Hagrinsart, dit de Hocron, des trois enfants qu'il avait laissés à la charge de la pauvreté d'Armentières. Le Magistrat fait notifier au sieur Delassus, licencié en médecine, et à MM. Caudrelier et Dufrasnoit, chirurgiens, qu'on va cesser de leur payer la pension qu'ils touchaient comme médecin et chirurgiens des pauvres.

Clergé régulier : brigittins.

GG 67 , 1635-1764  

Donation par Louis, comte d'Egmont, aux religieux brigittins d'Armentières du château de Hauteroche situé au pays de Liége, pour y établir un couvent de leur ordre, 1635. Ratification par Philippe, comte d'Egmont, des donations faites au couvent des Brigittins d'Armentières par son père, 1654. Bulle du pape Clément XII, accordant des faveurs au monastère de Saint-Sauveur à Armentières, 1733. Observations faites par Paul Robette, prieur général de l'ordre de Sainte-Brigitte, dans une visite du monastère de Saint-Sauveur à Armentières, 1764. Procope-Marie d'Egmont-Pignatelli, seigneur d'Armentières, donne commission au Magistrat de cette ville pour le représenter à la cérémonie dans laquelle les Pères brigittins se proposent de soutenir une thèse à lui dédiée ; les échevins font connaître audit comte qu'ils se sont rendus à son désir en présidant à la thèse de philosophie soutenue par les Pères brigittins, et rendent compte de la manière dont cette cérémonie s'est passée : les Brigittins ont fait leur "dispute" aux applaudissements de l'assemblée et s'en sont irés comme des gens des mieux étudiés et des plus versés dans la science, 1725. "Ordre qui sera tenu par le grand bailli et le Magistrat d'Armentières pour placer dans l'hôtel de ville la thèse que les Pères brigittins de ladite ville nous ont décidé l'année dernière, 1728".