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Clergé régulier : capucins.

GG 65 , 1624-1750  

Lettres d'Isabelle, archiduchesse d'Autriche, infante d'Espagne, par lesquelles elle prend sous sa protection et sauvegarde spéciale les maisons de l'ordre des Capucins établies en ses pays. Arrët du Conseil d'Etat qui confirme les Capucins dans le droit de résider en France et les dispense de l'exécution de la déclaration royale de 1666 qui a révoqué toutes les permissions de résider en France dont jouissaient les ordres religieux : cette grâce est accordée aux Capucins à cause du dévouement qu'ils ont montré en secourant les malheureux blessés sur les champs de bataille, et les pestiférés de Soissons, Rouen, Reims, Amiens, Compiègne et autres villes affligées de la maladie contagieuse, 1668. Décret de l'ordre des Capucins réglant la circonscription des provinces religieuses des Capucins d'après les traités de paix d'Aix-la-Chapelle et de Nimègue, 1683. Justification du P. Norbert, capucin, qu'on veut faire passer pour un apostat afin de discréditer ses oeuvres.

Clergé régulier : brigittins.

GG 66 , 1625-1714  

Livre des fondations faites par Louis, comte d'Egmont, en faveur des religieux de l'ordre de Sainte-Brigitte. Le comte d'Egmont déclare comment il a été amené à fonder cinq couvents de l'ordre du Saint-Sauveur ou de Sainte-Brigitte, dont un à Armentières, un à Auxy-le-Château, un à Péruwelz, un à Vianen, un à Louvain. Lettres dudit comte par lesquelles il fait don "aux frères et religieux de l'ordre duSaint-Sauveur dit de Sainte-Brigitte", nouvellement appelés à Armentières "pour y établir le chef couvent de toutes les maisons par nous fondées et de toutes celles qui se fonderont par le moïen et intervention des religieux profès de nosdites fondations", de dix-huit cents onze verges d'héritage que ledit comte a acquis de la confrérie de Saint-George à Armentières et des revenus attachés à la chapelle de messire Guy à Erquinghem qu'ils devront desservir, 24 mai 1632. Fondation des maisons de Brigittins d'Auxy-le-Château, de Péruwelz et de Vianen par Louis, comte d'Egmont. Don par le même prince et son épouse, dame Marguerite de Berlaimont, au couvent de Notre-Dame de Sainte-Espérance d'Armentières, de l'ordre de Sainte-Brigitte, des biens affectés à l'entretien de trois chapellescastrales fondées dans le château et l'église paroissiale de Péruwelz, à charge de les employer à la fondation d'un séminaire et maison d'étude de religieux dudit ordre en la ville de Louvain. Confirmation par Philippe, comte d'Egmont, des fondations faites par son père le comte Louis, 26 septembre 1654. Lettres "de la première fondation" des Brigittins d'Armentières, faite par le comte Louis d'Egmont, 19 janvier 1626. Consentement donné par le même comte à la séparation des deux couvents des Brigittins de Saint-Sixte et d'Armentières, 19 octobre 1632. Dons de diverses portions d'héritage au couvent des Brigittins d'Armentières par Louis, comte d'Egmont, 15 août 1632, 12 novembre 1633, 24 avril 1637, 21 juin 1638. Donation des ornements : "outre et pardessus ceux que les Pères Brigittins ont déjà receu" de lui, le comte d'Egmont donne "l'ornement complet (hormis la chape de damas cramoisi de toile d'or) servant à nostre chapelle de Saint-Valentin de nostre chasteau de la Hamaide, comme aussy celuy des morts d'armoisin noir, tout complet, avec le voile de la table d'autel et le pasle de la bierre de velour avec la croix de satin blanc ; bien entendu que desdis ornemens ils ne pourront se servir que pour ceux de nostre sang sans exception et les jours des Trépassés et aussy du vendredy saint", 1er juin 1632. Donation des reliques qui reposaient en la chapelle du château de la Hamaide, 21 octobre 1632. "Mémoire d'autres donations faites par S. Ex. Mgr Louis, comte d'Egmont : ornements, calices, ciboires, boîte pour saintes huiles, croissant pour donner la communion aux pestiférés, remontrances, chandeliers, livres, broderies, etc, 1625-1635. Accord au sujet du paiement d'arrérages de rentes conclu entre Nicolas Pignatelli, duc de Bisacha, agissant comme tuteur de Procope-Marie d'Egmont Pignatelli, comte d'Egmont, seigeur d'Armentières, d'une part, les révérends Pères André Lhermitte, prieur général de l'ordre du Saint-Sauveur dit de Sainte-Brigitte, et Nazaire Buvier, sous prieurbdu couvent de Notre-Dame de Sainte-Espérance à Armentières, d'autre part, 4 novembre 1714.

Clergé régulier : brigittins.

GG 67 , 1635-1764  

Donation par Louis, comte d'Egmont, aux religieux brigittins d'Armentières du château de Hauteroche situé au pays de Liége, pour y établir un couvent de leur ordre, 1635. Ratification par Philippe, comte d'Egmont, des donations faites au couvent des Brigittins d'Armentières par son père, 1654. Bulle du pape Clément XII, accordant des faveurs au monastère de Saint-Sauveur à Armentières, 1733. Observations faites par Paul Robette, prieur général de l'ordre de Sainte-Brigitte, dans une visite du monastère de Saint-Sauveur à Armentières, 1764. Procope-Marie d'Egmont-Pignatelli, seigneur d'Armentières, donne commission au Magistrat de cette ville pour le représenter à la cérémonie dans laquelle les Pères brigittins se proposent de soutenir une thèse à lui dédiée ; les échevins font connaître audit comte qu'ils se sont rendus à son désir en présidant à la thèse de philosophie soutenue par les Pères brigittins, et rendent compte de la manière dont cette cérémonie s'est passée : les Brigittins ont fait leur "dispute" aux applaudissements de l'assemblée et s'en sont irés comme des gens des mieux étudiés et des plus versés dans la science, 1725. "Ordre qui sera tenu par le grand bailli et le Magistrat d'Armentières pour placer dans l'hôtel de ville la thèse que les Pères brigittins de ladite ville nous ont décidé l'année dernière, 1728".

Clergé régulier : brigittins.

GG 68 , 1629-1780  

Vente aux religieux brigittins d'Armentières, par Marguerite et Catherine Muyssart et par Catherine Hennart de maisons sises à Armentières. Mise de fait sur les terres situées à Biache pour sûreté d'une somme due aux Pères brigittins. Etat de dépenses intérieures de la maison de Saint-Sauveur ou des Brigittins d'Armentières. Avis d'avocats touchant les biens appartenant aux Brigittins en la paroisse de Steenwerck. Extrait du sommier du bureau des droits d'amortissement touchant la somme due par les religieux brigittins d'Armentières pour les droits d'amortissement d'une fondation de messes faite dans leur couvent par la demoiselle Vermeck. Quittance du droit seigneurial payé par les Brigittins. Remise de papiers faite au chapitre de Malines par le prieur des Brigittins d'Armentières.

Clergé régulier : brigittins.

GG 69 , 1676-1774  

Pièces relatives à un différend soulevé au sujet du paiement d'une rente, entre le couvent de Sainte-Espérance dit de Sainte-Brigiette à Armentières et messire Charles Oudard de Mailly-Couronnel, chevalier, seigneur de Vélu.

Clergé régulier : brigittins.

GG 70 , 1641-1680  

Statuts de l'ordre de Saint-Sauveur et de Sainte-Brigitte. Lettre de Gaspard de Laurete, visiteur de la province d'Arras, contenant diverses décisions relatives à l'ordre de Saint-Sauveur ou de Sainte-Brigitte, 1641. Décisions prises dans le chapitre général de l'ordre du Sauveur ou de Sainte-Brigiette tenu à Looz : le père Denis de Saint-Robert, sous-prieurdu couvent d'Armentières, y assiste au lieu du père Adrien de Saint-Cornille, prieur du même couvent, légitimement empêché, 1667. Lettre de Denis, évêque de Senlis, qui consent à l'établissement dans son diocèse de religieux de l'ordre de Saint-Sauveur. Bref du pape Innocent XI en faveur du même ordre, 1677. Fragmentd'une enquête tenue au sujet d'un religieux par les supérieurs de l'ordre de Saint-Sauveur, 1680. Lettre des prieur, procureur et vicaire généraux de l'ordre de Saint-Sauveur, au sujet des querelles entre religieux.

Clergé régulier : pénitentes, soeurs de Saint-François de Sales.

GG 71 , 1684-1723  

Acte notarié par lequel les relgieuses du couvent de Notre-Dame-des-Anges dites Pénitentes ou Capucines d'Armentières établissent Bauduin Delecar pour leur procureur dans le procès qu'elles soutiennent contre la ville d'Armentières au sujet du paiement de rentes. Etat des biens du couvent de Saint-François de Sales à Armentières. Rente assignée, au profit des religieuses Pénitentes d'Armentières, sur les domaines de Cassel et bois de Nieppe. Avis touchant la question de savoir si les religieuses Pénitentes dites Capucines du tiers-ordre de Saint-François sont obligées à l'office divin tant au choeur que dehors sous peine de péché.

Culte : affaires générales.

GG 72 , 1630-1772  

Mandatement du Grand-Conseil de Mlaines adressé au gouverneur de Lille pour prescrire la stricte exécution des formalités requises pour obtenir l'autorisation d'établir de nouveaux couvents, dont " la grande multiplication est le sujet de plaintes journalières, lesdites maisons faisant grand intérêt aux habitants et aux anciens monastères" 1630. Ordonnance de l'infant Ferdinand, gouverneur des Pays-Bas, pour recommander également l'observation des ordres du roi touchant l'établissement des nouveaux monastères et la défense aux gouverneurs de délivrer des autorisations d'acquérir des immeubles aux gens de main-morte, 1638. Edit du roi Louis XIV indiquant les formalités à observer pour l'établissement de nouvelles communautés religieuses, 1667. Etat de répartition des frais faits pour l'obtention des lettres-patentes de confirmation des acquisitions faites par l'église, la table des pauvres, les chapelles et autres fondations pieuses de la ville d'Armentières depuis 1681 jusqu'en 1738. Déclaration fournie par les bailli, mayeur et échevins d'Armentières en vertu de l'arrêt du Conseil en date du 30 décembre 1738, des biens appartenant à l'église, à la table des pauvres et aux fondations pieuses de leur ville, des revenus de chacune d'elles et des acquisitions qu'elles ont faites depuis 1681. Lettres patentes du roi Louis XV, confirmant l'établissement des différentes fondations pieuses de la ville d'Armentières et les maintenant en possession de leurs biens. Etat des biens desdites fondations, 1171. Ordonnnace du conseil supérieur de Douai touchant l'enregistrement des lettres qui précèdent.

Culte : affaires générales.

GG 73 , 1661-1724  

Consultation d'avocat touchant l'interprétation de la bulle de Clément VIII en date du 23 juillet 1603, 1661. Acte de vente d'une maison à Douai au collège des Hibernois à Lillepar François-David Trigault, 1669. Lettres de Louis XIV faisant défense aux maires et échevinsde Tournai de troubler les religieuses de Saint-André en cette ville dans la possession de leurs biens, 1673. Différend au sujet d'une rente due par la ville d'Armentières, entre les Soeurs-Grises d'Iseghem et les échevins de ladite ville, 1683. Lettre relative à l'interprétation de certains points de théologie, 1684. Bref du pape Urbain adressé à l'abbesse du monastère de Notre-Dame de Watzteno en Suède, pour l'autoriser à choisir deux religieux chargés d'entendre les confessions dans ledit couvent. Mandatement du conseil supérieur de Douai évoquant l'affaire soulevée entre l'abbaye de Marquette et un particluier d'Armentières.

Culte : affaires générales.

GG 74 , 1704-1780  

Lettres des mayeurs et échevins d'Arras à ceux d'Armentières, les engageant à se joindre à eux pour demander à l'évêque d'Arras la permissin de faire usage de la viande pendant le carême prochain (1780) à cause de la rigueur de la saison, de la cherté du blé et de la misère publique. Lettres de Gui, évêque d'Arras, au Magistrat d'Armentières, touchant la chapelle en l'honneur de saint Joseph que les échevins désirent ériger en l'église paroissiale, 1719. La fête de saint André étant cette année (1704) remise au lundi 1e décembre, jour auquel se tient le franc-march d'Armentières, l'évêque permetque cette fête ne porte d'autre obligation au peuple que celle d'entendre la sainte messe. Mandatement de Jean de Bonneguize, évêque d'Arras, qui ordonne un Te Deum à l'occasion de la paix conclue entre la France et l'Espagne le 10 février 1763. Lettres de l'évêque d'Arras, autorisant les habitants d'Armentières à faire usage d'aliments gras pendant le carême de 1776 ; renouvelées pour le carême de 1779 et celui de 1780. Divers sermons sur la foi, le renouvellement des voeux, la confession, le respect humain, la condamnation de Jésus-Christ ; panégyriques de saint Bernard et de saint Vincent.

Religion réformée.

GG 75 , 1685-1712  

Les grand bailli et échevins d'Armentières certifient que dans l'étendue de leur juridiction il ne demeure personne faisant profession de la religion prétendue réformée et qu'il n'existe pas de biens appartenant à des gens qui pratiquent cette religion, 1685. Lettre des délégués des états généraux des provinces unies à Lille prescrivant au magistrat d'Armentières d'approprier sans délai un local convenable pour l'exercice de la religion réformée, et blâmant les échevins du peu d'empressement qu'ils ont mis à satisfaire aux ordres que leur ont donnés à ce sujet leurs Hautes Puissances, 1712. Les échevins d'Armentières notifient aux sieurs Charlet, De la Croix, Thesse et Carpentier, aussi échevins de la même ville, qu'ils sont toujours prêts à achever les travaux d'appropriation de la maison contiguë à l'hôtel de ville pour l'exercice de la religion réformée malgré l'ordre qu'ils ont reçu de disposer à cet effet un local dans la chambre échevinale : ils déclarent ne pouvoir satisfaire à cet ordre sans en avoir l'assentiment du comte d'Egmont et protestent contre l'accusation de négligence qui pourrait leur être imputée. Requête présentée aux députés des états généraux des provinces unies par les bailli et échevins d'Armentières, à l'effet d'obtenir que leur ville soit déchargée des frais occasionnés pour accommoder une place destinée à l'exercice de la religion réformée. État des frais des travaux d'appropriation s'élevant à la somme de 1221 fl. 9 pat., non compris 177 fl. De charges annuelles.

Instruction publique : bourses, collège de Jésuites, école des pauvres.

GG 76 , 1559-1599  

Testament de Jean Heems, natif de la ville d'Armentières, docteur ès sept arts libéraux et en médecine, régent du collège de la Fleur-de-Lys en l'université de Louvain, par lequel il fonde cinq bourses en cette université, dont trois ne pourront être conférées qu'aux enfants et descendants de ses frères et soeurs, et à leur défaut, à des enfants de bourgeois d'Armentières, 1559. Acte de comparution de Me Claude Heems, l'un des boursiers de la fondation Jean Heems, par devant les proviseurs des trois bourses fondées par ce dernier au collège du Lys à Louvain, 1571. Lettre adressée aux bailli, échevins et conseil de la ville d'Armentières par A. Heems dit Le Pippre, pour les informer que les revenus affectés aux bourses fondées par le docteur Heems se trouvant en grande partie dissipés à cause du malheur du temps, il y aura lieu de surseoir à la collation de ces bourses jusqu'à ce que les revenus soient mis en bon état, ce à quoi on travaille activement, 1593. Correspondance entre Nicolas Espillet, de Lille, et le sieur Hespel, greffier de la ville d'Armentières, au sujet de la collation des bourses fondées à l'université de Louvain par Jean Heems, dont l'une a été donnée au fils dudit Nicolas. Requête du sieur Henri Meuchen, docteur en médecine, aux bailli et échevins d'Armentières, à l'effet d'obbtenir pour son fils Jacques l'une des bourses fondées par Jean Heems.

Instruction publique : bourses, collège de Jésuites, école des pauvres.

GG 77 , 1623-1697  

François Grenu, marchand à Lille, natif d'Armentières, déclare devant les échevins de cette dernière ville, que, pour l'affection qu'il porte à la compagnie de Jésus et le désir qu'elle y ait une résidence, il a donné à la compagnie de Jésus de la province belge, ce acceptant le R. P. Lobbetius, recteur de cette compagnie à Lille, une maison et des terres situées à front de la rue de la Belle-Croix. Remise d'une lettre de rente par les Jésuites de Béthune aux Jésuites d'Armentières, 1664. Extrait d'une sentence prononcée par le parlement de Tournai entre le recteur du collège de Jésuites à Courtrai et les hommes de fief de la cour féodale de Melle à Wervicq, au sujet du paiement de droits seigneuriaux.

Instruction publique : bourses, collège de Jésuites, école des pauvres.

GG 78 , 1650-1724  

Lettre du sieur Pilloix, notaire et solliciteur près le conseil privé, annonçant aux échevins d'Armentières l'envoi des lettres autorisant l'ouverture des écoles latines en leur ville. État des débours faits par ledit notaire pour l'obtention de ces lettres. Lettre du père Everard Hock, provincial de la compagnie de Jésus à Tournai, aux échevins d'Armentières, dans laquelle il leur promet ses bons offices pour la conservation des écoles de leur ville, 1655. Débat entre le magistrat d'Armentières et les Jésuites à l'effet d'obtenir un troisième régent. Requête présentée au magistrat d'Armentières par les régents du collège de cette ville, afin qu'il concoure à la construction d'un petit théâtre sur lequel pourront se représenter les pièces qu'ils doivent exhiber de temps en temps. Requête des bourgeois, marchands et habitants de la ville d'Armentières à M. Huin, intendant général des affaires du comte d'Egmont, demandant que, à l'exemple de villes voisines, les humanités puissent être enseignées dans le collège des Jésuites d'Armentières, et que la ville soit autorisée à traiter de la pension à accorder aux nouveaux maîtres à cet effet, 1681. Mandats de paiement au profit du R. P. Romon, procureur et ministre du collège des Jésuites d'Armentières, pour la pension des trois régents des classes latines qui s'enseignent audit collège, lesdits Pères s'étant engagés à faire, cette année, bâtir des classes, 1723. Nomenclature "des personnes qui composent le collège de la ville d'Armentières nécessaires pour l'enseignement, liste des personnes nécessaires au collège susdit pour continuer l'enseignement et autres fonctions publiques".

Instruction publique : bourses, collège de Jésuites, école des pauvres.

GG 79 , 1762-1777  

Les bailli, mayeur et échevins d'Armentières, dotateurs de l'enseignement chez les RR. PP. Jésuites, étant informés qu'à la requête de différents créanciers l'on saisit et prend par exécution les biens des maisons des Jésuites situées dans le ressort du Parlement de Flandre, notamment en la ville d'Armentières, déclarent souscrire au mémoire que les états de Lille, Douai et Orchies se proposent de présenter au Roi à l'effet d'empêcher la distraction desdits biens. M. De Calonne, intendant de Flandre et d'Artois, envoie au magistrat d'Armentières un arrêt du Parlement touchant la conservation des biens affectés à l'enseignement public et la défense de les mettre en vente. Mmoire des bailli, mayeur et échevins d'Armentières, dans lequel ils font valoir les bienfaits que leur ville reçoit par suite de l'existence dans son sein d'un collège fort fréquenté, et témoignent l'espoir que ce collège ne sera pas supprimé. Edit portant confirmation du collège d'Arras et suppression de celui de Béthune, 1768. Mémoires présentés au Roi, par les bailli, mayeur, échevins et notables d'Armentières pour obtenir le rétablissement de leur collège, lequel a été supprimé par lettres patentes du 1er mai 1767 : dans le premier de ces mémoires, les échevins font un tableau des avantages inappréciables dont la ville d'Armentières a été privée par la suppression du collège des Jésuites, qui était fort fréquenté, Armentières étant le centre d'un pays très peuplé. "La ville d'Armentières, située sur la rivière de la Lys, distinguée par sa qualité de capitale du pays de Weppes, si florissante et si riche avant sa démolition ordonnée par Louis XIV en 1667, est déchue beaucoup alors de sa splendeur ; mais elle ne conserve pas moins plusieurs rameaux d'industrie, des manufactures, des fabriques telles que de toiles, linges de table, bas, dentelles et de marchs aux grains considérables, ce qui fait que dans 1644 familles il s'y trouve près de 7000 communiants, et en tout 10 000 âmes", 1777.