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Lettres d'octrois.

CC 16 , 1409  

Lettres permettant à la ville de continuer à lever des impôts sur les boissons afin de subvenir à ses charges.

Sauvegarde, contributions de guerre.

EE 39 , 1670  

Requête présentée aux États de Lille par les bailli et échevins d'Armentières, à l'effet d'être autorisés à lever un impôt sur les terres comprises dans l'étendue de leur échevinage afin de couvrir la somme de 8,310 liv., dont la ville se trouve arriérée par suite des contributions de guerre levées par l'ennemi, de la fourniture des fourrages et des sommes demandées par l'intendant Charuel. Réponse des échevins à une demande à eux faite de par l'intendant, relativement au nombre de personnes d'Armentières qui se trouveraient en état de prêter de l'argent au Roi "pour l'advanchement de la paix" pas un seul bourgeois ne pourrait prêter 50 fl. ; mais le Magistrat estime qu'une imposition d'environ 2,000 fl. Pourrait asez facilement se prélever sur les plus aisés des habitants.

Assistance publique : les Soeurs-Grises hospitalières.

GG 89 , 1504-1627  

Lettres des bailli et échevins d'Armentières relatant la fondation de la maison des Soeurs-Grises hospitalières : en mai 1482, Jacques de Luxembourg, voyant la ville d'Armentières brûlée et inhabitée à cause des guerres, et mû de compassion à la vue de la désolation qui régnait dans l'hôpital situé alors hors da porte d'Arras, mit cette maison en la main des ministre des pauvres de la ville et forma le projet d'y placer des religieuses hospitalières. Mais, à la faveur des troubles régnants et du décès de Jacques de Luxembourg, le désordre s'introduisit de nouveau dans l'hôpital. En janvier 1493, Jean Mallebrancque, natif d'Armentières et serviteur dudit hôpital, "meu de carité", se transporta vers Jacques de Luxembourg, fils et successeur du précédent, lui exposa la triste situation dans laquelle se trouvait ladite maison et en sollicita pour lui la direction, ce qui lui fut accordé. Muni de l'autorisation dudit Jacques et de la douairière de Fiennes, sa mère, Jean Mallebrancque acquit à l'intérieur de la ville un héritage sur lequel il transféra l'hôpital et affecta les bâtiments anciens à une école de jeunes filles ; ensuite (en juillet 1494), il s'occupa d'y placer des religieuses, ce qu'il obtient de frère Thibaut Rouzée, religieux de l'ordre de Saint-François, visiteur des filles hospitalières de cet ordre, avec l'assentiment de la dame de Fiennes. Les religieuses furent donc installées et elles y ont été jusqu'à ce jour que Jean Mallebrancque et Agnès Roussel, sa femme, se sont transportés, accompagnés de Marguerite de Rozimboz, maîtresse de l'hôpital, des échevins et d'une partie de la communauté d'Armentières, au château d'Erquinghem, vers la dame de Fiennes, et ont fait devant elle abandon à la communauté desdites soeurs hospitalières des locaux et édifices de l'hôpital en indiquant la manière dont elles auraient à se conduire pour remplir les intentions charitables des fondateurs, 7 juillet 1504. Transport fait par Toussaint Desbarbieux, seigneur des Pretz, Toussaint Desbarbieux, son père, seigneur de Salomé, et Jean de Lannoy, seigneur des Plantis, exécuteurs testamentaires de Jacqueline Lermitte, fille d'Antoine, veuve de Josse Cuignet, demeurant à Lille, aux Soeurs-Grises hospitalières d'Armentières, pour suivre les intentions manifestées par ladite dame dans son testament en date du 30 janvier 1627, de divers titres de rentes sur la ville d'Armentières représentant un revenu annuel de 1200 fl. Cette somme devra être employée " à l'instruction de douze povres enffans, soient filz ou filles, de la ville d'Armentières, tant en a crainte de Dieu que lecture et escripture, ensamble à couldre et faire aultres ouvraiges convenables à leur sexe et eaige ", 12 mai 1627.

Cérémonies et réjouissances publiques.

AA 25 , 1751  

Lettre du comte D'Argenson à l'intendant de Flandre qui l'informe que le Roi verrait avec plaisir que les villes de la province suivissent l'exemple de la capitale en employant à des oeuvres charitables, au lieu de l'employer à des fêtes frivoles, l'argent qui se dépense en réjouissances publiques lors d'un événement heureux. Lettre aux échevins d'Armentières afin qu'ils s'engagent à l'occasion de la naissance du duc de Bourgogne de se conformer au désir exprimé par le comte d'Argenson, à marier deux filles en les dotant chacune d'une somme de 300 livres, ainsi que cela va se faire dans toutes les villes de son département et à Paris, réponse du Magistrat d'Armentières. Mémoire de ce qui a été réglé pour la ville de Paris à l'occasion de la naissance du duc de Bourgogne.