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Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 123 , 1601-1619  

Donation à la table des pauvres d'Armentières : par Catherine Ghémart, veuve de Gilles Lagache, d'une pièce de dix-sept cents de terre située à La Chapelle-Grenier, 1601 ; par Hélène Seuwin, veuve de Roland Duflocq, d'une rente de 6 liv. 5 s., à charge d'un obit anniversaire, "pour effectuer la bonne et pieuse intention de sondit feu mary et pour la bonne affection qu'elle at et porte vers ladite table des pauvres", 1602 ; par Jean Lamiraud, censier de Rabecque, de deux lettres de rente, 1611 ; par Chrétienne de Vos, veuve de Pierre de Sains, d'une rente de 6 liv. 5 s. À charge d'un obit anniversaire, 1611 ; par Magdelaine Fleury, veuve de Jean Caullier, d'une maison située dans une allée venant à front de la rue d'Erquinghem, "pour la bonne amour et affection qu'elle at et porte vers ladite table affin d'estre secourue et assistée des aulmosnes libéralles d'icelle quy se distribuent sepmainièrement, pour subvenir à sa nourriture et entretènement sa vie durant" 1614 ; par Jacques Buns, bourgeois d'Armentières, et Claire Gilles, sa femme, d'une rente de 31 livres, 1619.

Assistance publique : les Soeurs-Grises hospitalières.

GG 89 , 1504-1627  

Lettres des bailli et échevins d'Armentières relatant la fondation de la maison des Soeurs-Grises hospitalières : en mai 1482, Jacques de Luxembourg, voyant la ville d'Armentières brûlée et inhabitée à cause des guerres, et mû de compassion à la vue de la désolation qui régnait dans l'hôpital situé alors hors da porte d'Arras, mit cette maison en la main des ministre des pauvres de la ville et forma le projet d'y placer des religieuses hospitalières. Mais, à la faveur des troubles régnants et du décès de Jacques de Luxembourg, le désordre s'introduisit de nouveau dans l'hôpital. En janvier 1493, Jean Mallebrancque, natif d'Armentières et serviteur dudit hôpital, "meu de carité", se transporta vers Jacques de Luxembourg, fils et successeur du précédent, lui exposa la triste situation dans laquelle se trouvait ladite maison et en sollicita pour lui la direction, ce qui lui fut accordé. Muni de l'autorisation dudit Jacques et de la douairière de Fiennes, sa mère, Jean Mallebrancque acquit à l'intérieur de la ville un héritage sur lequel il transféra l'hôpital et affecta les bâtiments anciens à une école de jeunes filles ; ensuite (en juillet 1494), il s'occupa d'y placer des religieuses, ce qu'il obtient de frère Thibaut Rouzée, religieux de l'ordre de Saint-François, visiteur des filles hospitalières de cet ordre, avec l'assentiment de la dame de Fiennes. Les religieuses furent donc installées et elles y ont été jusqu'à ce jour que Jean Mallebrancque et Agnès Roussel, sa femme, se sont transportés, accompagnés de Marguerite de Rozimboz, maîtresse de l'hôpital, des échevins et d'une partie de la communauté d'Armentières, au château d'Erquinghem, vers la dame de Fiennes, et ont fait devant elle abandon à la communauté desdites soeurs hospitalières des locaux et édifices de l'hôpital en indiquant la manière dont elles auraient à se conduire pour remplir les intentions charitables des fondateurs, 7 juillet 1504. Transport fait par Toussaint Desbarbieux, seigneur des Pretz, Toussaint Desbarbieux, son père, seigneur de Salomé, et Jean de Lannoy, seigneur des Plantis, exécuteurs testamentaires de Jacqueline Lermitte, fille d'Antoine, veuve de Josse Cuignet, demeurant à Lille, aux Soeurs-Grises hospitalières d'Armentières, pour suivre les intentions manifestées par ladite dame dans son testament en date du 30 janvier 1627, de divers titres de rentes sur la ville d'Armentières représentant un revenu annuel de 1200 fl. Cette somme devra être employée " à l'instruction de douze povres enffans, soient filz ou filles, de la ville d'Armentières, tant en a crainte de Dieu que lecture et escripture, ensamble à couldre et faire aultres ouvraiges convenables à leur sexe et eaige ", 12 mai 1627.

Eaux et forêts, inondations, navigation, cours d'eau.

DD 21 , 1603-1607  

Relation de la sommation faite au sieur de Croisilles d'avoir à ouvrir les portes et ventelles de ses moulins à Houplines, et de la réponse par lui faite que vu la sécheresse du temps il désirerait être exempté provisoirement d'êxécuter cette mesure. Procès-verbal d'enquête tenu par Maillard de Vulder, maitre des requêtes du Grand-Conseil de Malignes, et Jean Adriani, avocat audit Conseil, en vertu d'ordre du Roi, au sujet des dommages causés aux prairies qui bordent la Lys par la hauteur des eaux de cette rivière : cette enquête avait été ordonnée dans le procès pendant entre le sieur de Croisilles et le Comte d'Egmont.

Clergé régulier : brigittins.

GG 66 , 1625-1714  

Livre des fondations faites par Louis, comte d'Egmont, en faveur des religieux de l'ordre de Sainte-Brigitte. Le comte d'Egmont déclare comment il a été amené à fonder cinq couvents de l'ordre du Saint-Sauveur ou de Sainte-Brigitte, dont un à Armentières, un à Auxy-le-Château, un à Péruwelz, un à Vianen, un à Louvain. Lettres dudit comte par lesquelles il fait don "aux frères et religieux de l'ordre duSaint-Sauveur dit de Sainte-Brigitte", nouvellement appelés à Armentières "pour y établir le chef couvent de toutes les maisons par nous fondées et de toutes celles qui se fonderont par le moïen et intervention des religieux profès de nosdites fondations", de dix-huit cents onze verges d'héritage que ledit comte a acquis de la confrérie de Saint-George à Armentières et des revenus attachés à la chapelle de messire Guy à Erquinghem qu'ils devront desservir, 24 mai 1632. Fondation des maisons de Brigittins d'Auxy-le-Château, de Péruwelz et de Vianen par Louis, comte d'Egmont. Don par le même prince et son épouse, dame Marguerite de Berlaimont, au couvent de Notre-Dame de Sainte-Espérance d'Armentières, de l'ordre de Sainte-Brigitte, des biens affectés à l'entretien de trois chapellescastrales fondées dans le château et l'église paroissiale de Péruwelz, à charge de les employer à la fondation d'un séminaire et maison d'étude de religieux dudit ordre en la ville de Louvain. Confirmation par Philippe, comte d'Egmont, des fondations faites par son père le comte Louis, 26 septembre 1654. Lettres "de la première fondation" des Brigittins d'Armentières, faite par le comte Louis d'Egmont, 19 janvier 1626. Consentement donné par le même comte à la séparation des deux couvents des Brigittins de Saint-Sixte et d'Armentières, 19 octobre 1632. Dons de diverses portions d'héritage au couvent des Brigittins d'Armentières par Louis, comte d'Egmont, 15 août 1632, 12 novembre 1633, 24 avril 1637, 21 juin 1638. Donation des ornements : "outre et pardessus ceux que les Pères Brigittins ont déjà receu" de lui, le comte d'Egmont donne "l'ornement complet (hormis la chape de damas cramoisi de toile d'or) servant à nostre chapelle de Saint-Valentin de nostre chasteau de la Hamaide, comme aussy celuy des morts d'armoisin noir, tout complet, avec le voile de la table d'autel et le pasle de la bierre de velour avec la croix de satin blanc ; bien entendu que desdis ornemens ils ne pourront se servir que pour ceux de nostre sang sans exception et les jours des Trépassés et aussy du vendredy saint", 1er juin 1632. Donation des reliques qui reposaient en la chapelle du château de la Hamaide, 21 octobre 1632. "Mémoire d'autres donations faites par S. Ex. Mgr Louis, comte d'Egmont : ornements, calices, ciboires, boîte pour saintes huiles, croissant pour donner la communion aux pestiférés, remontrances, chandeliers, livres, broderies, etc, 1625-1635. Accord au sujet du paiement d'arrérages de rentes conclu entre Nicolas Pignatelli, duc de Bisacha, agissant comme tuteur de Procope-Marie d'Egmont Pignatelli, comte d'Egmont, seigeur d'Armentières, d'une part, les révérends Pères André Lhermitte, prieur général de l'ordre du Saint-Sauveur dit de Sainte-Brigitte, et Nazaire Buvier, sous prieurbdu couvent de Notre-Dame de Sainte-Espérance à Armentières, d'autre part, 4 novembre 1714.

Le Carillon d'Armentières.

5 Per 7 , 1929  

Hebdomadaire à tendance conservatrice paru du 3 juillet 1921 au 30 janvier 1938. Rédigé au 37 rue de Lille à Armentières. Vendu 15 centimes.