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Logements militaires, passage de troupes, fourniture de bois, paille, fourrage, réquisitions.

EE 26 , 1707-1745  

Ordre donné par M.Dugué de Bagnols, intendant, au Magistrat d'Armentières, de désigner promptement le lieu le plus commode où pourrait être construit un four pour cuire le pain de la garnison. Réquisition de fourrages, de bois et de chandelles pour les troupes, de chevaux et de chariots pour le transport des équipages militaires. Procès-verbal de la levée du corps d'Antoine Loizier, garçon boucher, qui, au lieu de répondre à la sommation d'un soldat qui le requérait, au nom du Magistrat, d'avoir à accompagner les hommes chargés de tirer, jusqu'à Erquinghem, des bateaux chargés de munitions de guerre à destination de Gand, s'était enfui et avait reçu, dans le dos, un coup de feu dont il était mort, pour satisfaire à la réquisition des soldats, le Magistrat avait convoqué les doyens des brouetteurs : ceux-ci n'avaient pas voulu, ainsi que tous les autres habitants, répondre à l'appel qui leur était fait, les cabarets devenant vides aussitôt que la troupe approchait.

Logements militaires, passage de troupes, fourniture de bois, paille, fourrage, réquisitions.

EE 27 , 1744-1750  

Réquisition de chariots par le sieur Du Rouillé, aide-major du bataillon de Mayenne, pour le transport des convalescents et des malades restés à Béthune. Réquisition, par les États de Lille : de pionniers pour se rendre au camp de Menin, pour démolir les fortifications d'Ypres, pour travailler au curement du canal de Douai ; de maçons pour démolir la place de Berg-op-Zoom ; de quatre chevaux et un cheval de monture pour M. Le marquis de Brézé.

Affaires diverses relatives à la guerre.

EE 28 , 1655-1668  

Déclaration (par ordre de noms) des pertes souffertes par les mannans de la paroisse d'Armentières depuis la guerre dernière de l'an XVIe LXVII, par les passages, repassages et séjours en ladite paroisse des armées, ensamble par la garnison de la ville d'Armentières, tant durant le siège de la ville de Lille que du depuis. "S'ensieult la déclaration des terres de la paroisse d'Armentières appliquées aux fortifications."

Affaires diverses relatives à la guerre.

EE 29 , 1667-1712  

Ordonnance du comte de Bruay, gouverneur de Lille, Douai et Orchies, défendant aux habitants de la province de conserver leurs demeures plus de grains qu'il n'en faut pour la consommation de leur famille : il prescrit aux gens de loi de la Chapelle- d'Armentières de tenir cinquante hommes bien armés prêts à se rendre à Lille en premier signal. Ordonnance de battre les avoines ; raisons pour lesquelles les bailli et échevins d'Armentières ont défendu aux habitants des paroisses voisines de mettre en dépôt dans la ville leurs foins, fourrages et avoines : en autorisant les paysans à le faire en 1708, le Magistrat s'est attiré beaucoup de désagréments, entre autres les procès en dédommagement qui lui ont été intentés à raison des pillages exercés par les soldats de la garnison. Ordre aux habitants de faire la déclaration de la quantité de foin et d'avoine qu'ils ont, sous peine d'une amende de 50 florins. Défense aux habitants des paroisses circonvoisines de "réfugier et renclore aucuns foins, fourrages, et avoines, voire même aux manants de ne faire aucuns magasins et amas desdis foins, etc.," qui pourraient les exposer à des fourragements et pillages. Blâme infligé par le Magistrat d'Armentières à Philippe-Ernest, seigneur Du Mont, de Croix, Beaulieu, etc., grand-bailli, et à son lieutenant, pour leur négligence à faire exécuter les ordonnances qui défendent les accaparements. Déclaration des députés de Leurs Hautes Puissances les Etats-Généraux des Provinces-Unies à l'armée, que la ville d'Armentières ne sera point fourragée, qu'on n'y enlèvera rien que de concert avec le Magistrat, qu'on ne prendra les blés des villes voisines qui les y auront réfugiés qu'en donnant des garanties de paiement. En conséquence, ils font défense à tous officiers et commandants de contrevenir au présent ordre et ordonnent à l'officier qui commande le poste d'Armentières de veiller à sa stricte exécution.

Affaires diverses relatives à la guerre.

EE 30 , 1706-1713  

Le comte d'Egmont rappelle au Magistrat d'Armentières qu'on doit redoubler de vigilance dans la situation précaire où l'on est ; il lui indique plusieurs des mesures qu'il faudrait prendre pour se mettre en garde contre un coup-de-main. M. De la Haye Des Rozeaux, procureur fiscal général de la Gouvernance de Lille, fait savoir aux échevins d'Armentières que l'intention du prince de Holsteyn, gouverneur de Lille, est qu'ils fassent défendre aux habitants de leur ville de couper et "épincer aucuns saulx ou hallots, pasquiers et peupliers" comme aussi de toucher aux palissades de l'enceinte de ladite ville et à celles qui marquent l'étendue des glacis. Requête des échevins de Sailly-sur-la-Lys aux Etats-Généraux des Pays-Bas, pour faire cesser les poursuites dirigées contre un échevin pour abattage d'arbres. Défense faite, de la part du commandant d'Armentières, à tous manants et habitants de cette ville et autres, de s'introduire ou de sortir des barrières et fortifications par des voies et endroits cachés et inconnus, après le premier coup du vigneron.

Affaires diverses relatives à la guerre.

EE 31 , 1706-1707  

Défenses par les grand-bailli et échevins d'Armentières : de ne rien acheter des valets d'officiers et cavaliers auxquels on fournit bois, pailles et "tranaines (trèfles)" sous peine d'amende et de confiscation de l'objet acheté ; de prendre ou emporter la paille, les piquets, perches et fourches qui ont servi au régiment de Mauvoisier et qui doivent être utilisés pour d'autres régiments ; de rien acheter des soldats de la garnison soit habit, veste, culotte, chemise, chapeau, souliers, ou autres parties de l'habillement ; de donner à boire aux soldats de la garnison après la retraite sonnée au son du tambour à sept heures du soir, sous peine de 60 sols d'amende, dans les cabarets, et, dans les maisons des bourgeois, après la retraite sonnée par le vigneron de huit heures et demi à neuf heures du soir ; de toucher aux fascines, palissades, barrières et guérites. Défense, de la part du duc de Vendôme, aux propriétaires de bateaux sur la Lys, de transporter soldats ou maraudeurs au-delà de ladire rivière, du côté de Flandre.

Affaires diverses relatives à la guerre.

EE 32 , 1612-1763  

Jaspard Croin, capitaine des guides du camp de Leurs Altesses, demande le libre passage par Armentières pour sa troupe, arrêtée à Niepkerque et composée de 160 soldats espagnols qu'il doit consuire à Cambrai. Ordonnance de Louis XIV, prescrivant aux gentilshommes possédant des terres sous la domination française, et qui sont au service de l'Espagne, de quitter ce service et de prêter le serment qu'ils doivent au Roi de France. Ordonnance du Roi et de l'intendant pour la confection d'un état énumérant les gentilshommes qui sont au service des princes étrangers avec la désignation des biens qu'ils ont sous la domination de France. Autres prescriptions des commis à la régie des biens confisqués relatives au recouvrement de ces biens. Charles, comte de la Mothe-Houdancourt, maréchal de camp des armées du Roi, commandant le camp de Bousinghe, prie les échevins d'Armentières de faire arrêter tous les soldats qui passeront en leur ville sans un congé en règle. Défense aux habitants d'Armentières de se rendre en France sans se munir de certificats constatant qu'ils sont sujets du Roi de France, lesquels certificats leur seront délivrés par les gouverneurs, commandants des places, ou magistrats du plat pays, d'où ils seront partis. Ordonnance du comte d'Argenson indiquant les cas dans lequels il conviendra de donner des billets d'entrée dans les hôpitaux aux soldats malades des troupes du Roi. Liste des soldats qui ont servi pendant la dernière guerre et qui sont domiciliés à Armentières. Circulaire ordonnant la formation d'états des soldats ayant fait partie des troupes de Sa Majesté et pouvant figurer dans les bataillons des recrues des troupes françaises qu'on se propose de former.

Sauvegarde, contributions de guerre.

EE 33 , 1537-1588  

Lettres de Floris d'Egmont, comte de Bueren, "lieutenant et capitaine-général de l'Empereur en ses pays d'embas" accordant, sur la demande de la comtesse d'Egmont, dame douairière d'Armentières, une sauvegarde aux terres, châteaux, maisons et seigneuries d'Armentières, Erquinghem, Neuve-Eglise, Verlinghem et Radinghem, ainsi qu'aux habitants de ces lieux, à leurs familles et à leurs biens. Compte que fait et rend Jehan le Bourgois, collecteur de certaine taille assise et ordonnée sur les habitants de la ville et paroiche d'Armentières pour furnir le payement del accord et apatissement fait aux capitaines franchois de Béthune, affin qu'ils puissent labourer et demorer paisibles, montant, pour le principal ausdis capitaines, à la somme de deux cens quarante livres, monnoie de Flandre" Indemnité à deux délégués qui ont été "au chastel de Wavrin, pour contenter de parolles les capitaines qui avoient envoyé à Armentières affin de s'apatir à heulz."

Sauvegarde, contributions de guerre.

EE 34 , 1708  

Supplique adressée aux députés des États-Généraux des Provinces-Unies par les gens de la loi d'Armentières pour obtenir protection afin de pouvoir ensemencer sûrement leurs terres, ce qu'ils ne peuvent faire, leurs chevaux étant constamment requis pour le service de la guerre, les maraudeurs enlevant jusqu'auprès des charrues du laboureur le blé destiné aux somailles.

Sauvegarde, contributions de guerre.

EE 35 , 1673-1676  

Sauvegardes accordées par Don Juan Domingo de Zuniga et Fonseca, gouverneur-général des Pays-Bas, aux habitants d'Armentières et à leurs biens moyennant l'obligation par cette ville de payer les contributions indiquées et qui s'élèvent à 8,550 florins. Ordre donné par Jacques-Horace Blondel, surintendant de la West-Flandre, aux gens de loi d'Armentières de produire une déclaration précise des châteaux, maisons et bois appartenant, dans leur ressort, aux personnes de qualité, ministres et officiers du Roi de France. Ordre du baron de Rocca, commandant de la citadelle et ville d'Ypres, aux bailli, bourgmestre et échevins d'Armentières, d'avoir à envoyer à Ypres plusieurs de leurs députés pour communiquer avec lui.

Sauvegarde, contributions de guerre.

EE 36 , 1668-1677  

Ordres donnés aux gens de loi de la ville et paroisse d'Armentières par Nicolas Maes, seigneur d'Ophem, surintendant de la Flandre, et par Jacques-Horace Blondel, son successeur, d'avoir à fournir, entre les mains du receveur des cotisations à Ypres, en représailles des contributions de guerre imposées par les intendants de France sur les sujets d'Espagne, en argent la somme de 79,673 fl, en vaches et moutons 700 têtes, en avoine 168 rasières 71 picotins.

Sauvegarde, contributions de guerre.

EE 37 , 1668-1711  

Règlement des quatre baillis représentant les États de Lille, Douai et Orchies au sujet de la levée des contributions en fourrages et en argent demandées par l'intendant Charuel. Avis des mêmes baillis portant qu'en vertu d'une convention ecclésiastiques et nobles sont exemptés de leur contingent dans les contributions de guerre : par ce moyen, dit la requête qui a provoqué cet avis", les ecclésiastiques et nobles ont été affranchis des incursions, incendies, ravages et histilités." Ordonnance contradictoire de la Gouvernance de Lille portant que les ecclésiastiques et nobles devront contribuer dans les sommes imposées par l'ennemi. Ordre de comprendre les ecclésiastiques et nobles dans la répartition des fourrages aux troupes des Hauts-Alliés.

Sauvegarde, contributions de guerre.

EE 38 , 1668-1744  

Défense faite par le comte de Bruay aux gens de loi des villages voisins d'Armentières, d'obtempérer à l'ordre qu'ils ont reçu de l'ennemi d'envoyer "promptement des hommes garnis de louchets pour travailler au redressement des fortifications d'Armentières, dont il s'est emparé par force." Ordonnances du marquis d'Humières défendant aux habitants des villages des plat pays de satisfaire aux demandes d'argent ou de bestiaux qui pourraient leur être faites par les ennemis. Ordres de l'intendant Le Peletier de Souzy et des Etats de Lille aux gens de la loi d'Armentières, de fournir une déclaration précise de ce qu'ils ont payé, soit à l'ennemi, soit aux armées du Roi, à titre de contribution, sauvegarde, sol pour livre, chariots et chevaux, pionniers, fourrages, grains, bestiaux, etc.

Sauvegarde, contributions de guerre.

EE 39 , 1670  

Requête présentée aux États de Lille par les bailli et échevins d'Armentières, à l'effet d'être autorisés à lever un impôt sur les terres comprises dans l'étendue de leur échevinage afin de couvrir la somme de 8,310 liv., dont la ville se trouve arriérée par suite des contributions de guerre levées par l'ennemi, de la fourniture des fourrages et des sommes demandées par l'intendant Charuel. Réponse des échevins à une demande à eux faite de par l'intendant, relativement au nombre de personnes d'Armentières qui se trouveraient en état de prêter de l'argent au Roi "pour l'advanchement de la paix" pas un seul bourgeois ne pourrait prêter 50 fl. ; mais le Magistrat estime qu'une imposition d'environ 2,000 fl. Pourrait asez facilement se prélever sur les plus aisés des habitants.