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Voirie, constructions, réparations, édifices publics, cimetière.

DD 50 , 1510-1779  

Convention entre les marguilliers de l'église paroissiale et Matthieu Le Grant, touchant la reconstruction du mur de clôture du cimetière "depuis la treille par où l'on vient de l'église ou marché allant jusques au fossé qui vient de la rivière du Lys". Signification faite par le lieutenant du bailli de la ville d'Armentières aux échevins de cette ville qu'ils ont porté atteinte aux droits conférés par la coutume aux seigneurs hauts-justiciers en permettant à Jean-Baptiste Delarre d'établir une nochère donnant sur le cimetière pour l'écoulement des eaux de sa brasserie. Requête de Thomas Rogeau tendant à obtenir l'autorisation de prendre, sur le cimetière d'Armentières, l'entrée et la sortie de deux maisons qu'il a l'intention de faire construire ; apostille favorable. Ordonnance des échevins portant que le sieur Six, marguillier de la paroisse d'Armentières, fera vendre les arbres croissant sur le cimetière à raison "de ce qu'ils fonr une grande obscurité dans l'église," et aussi "parce-que leur situation est un danger permanent pour ladite église, à cause des vents". Le sieur de Casteele, procureur général au Parlement de Flandre : mande aux échevins d'Armentières de lui adresser un relevé du nombre des décès de leur paroisse depuis dix ans, année après année, avec un plan figuratif et géométrique du cimetière, afin de rendre compte à la cour de sa suffisance ou insuffisance ; engage les bailli, mayeur et échevins d'Armentières à s'occuper du choix d'un terrain qu'il faudra acquérir pour l'érection du nouveau cimetière : il leur démontre la nécessité qu'il y é de s'occuper de cette affaire sans retard, le cimetière actuel étant réellement insuffisant vu le nombre de décès (245) qui se produisent chaque année en la ville d'Armentières.

Offices de la ville : greffiers et procureurs.

BB 8 , 1704-1729  

Ordonnance des grands baillis, mayeurs et échevins d'Armentières, fixant les salaires fixant les salaires des procureurs. Lettres de recommandation pour la place de procureur de la ville d'Armentières. Demandes de titres. Remplacement du greffier décédé. Différend entre les échevins et la veuve Desruelles, au sujet de l'office de greffier civil et criminel de la ville d'Armentières. Attestation par les échevins de Comines et d'Halluin que dans les villes situées sur la frontière des deux dominations (France et Espagne), plusieurs greffes et baillages de l'un et de l'autre pays sont exercés par le même individu.

Compagnies d'archers, arbalétriers, arquebusiers, garde bourgeoise.

EE 4 , 1500-1534  

Philippe, archiduc d'Autriche, comte de Flandre confirme les roi, connétables et confrères "du jeu de l'arcq à la main" de la ville d'Armentières dans le privilège, qui leur a été conféré par ses prédécésseurs et dont les lettres ont été perdues par suite des guerres et divisions du pays, de n'être point répréhensible par la justice s'il arrivait que, dans le cours de leurs exercices, quelqu'un fut blessé ou tué, par un trait, entre deux berceaux, après le cri d'avertissement. Jacques de Luxembourg, seigneur de Fiennes et d'Armentières, confirme les roi, connétables et confrères du serment des archers d'Armentières, moyennant une reconnaissance annuelle d'un chapon, dans la possession d'un terrain au-dehors de la porte d'Houplines qui leur avait été donné en échange du jardin qu'ils occupaient auprès de l'église, nommé la Cour-de-Lassus, et que ledit seigneur leur avait repris "afin de y faire maisons et rivage" 1513. Jean Seuwin, vice-curé de l'église de Saint-Géry à Valenciennes, notaire apostolique, Bon Mathon, greffier de cette ville, Pierre Killet, roi, et Gossart Cocqueau, connétables de la compagnie de Sainte-Ursule audit Valenciennes, attestent que Jean de Bohain, "homme de bien, créable et digne de foy" a déclaré devant eux "que, depuis XXIIII ans ou environ, ung nommé Thiéry de Valenciennes, son parent, ayant esté au service de feu très-noble mémore Maximilian, empereur des Romains, en la ville et cité de Coulongne, luy donna et laissa certaine portion de divinité et relicquaire des Onze mil Vierges, lequel Jehan de Bohain a, depuis, icelle portion de relicquaire donné à ceulx de la compagnie de Saincte-Ursulle dudit Valenciennes, lesquelz jusques à présent l'ont tenu en bonne et sceure extime, dont, pour faire plaisir, service et honneur à sire Franchois Botin, prebstre, et Pierre Preudhomme, ceulx dudit Valenciennes leur ont délivré ladite portion de reliquaire pour estre donnée à la compagnie des archiers que se plra eslever et mettre sus en la ville d'Ermentiers."

Police.

FF 89 , 1718-1789  

Ordonnances de police rendues par les grand-bailli, mayeur et échevins de la ville d'Armentières : réglant le poids du lin et fil de lin vendu au marché (1718) ; concernant les brouetteurs sermentés de la ville (1721) ; touchant les désordres qui se commettent dans la vente des grains ; concernant les droits d'aunage et étalage des toiles, l'enlèvement des immondices, les mesures à prendre pour prévenir les incendies, la jauge ordinaire des poids et mesures, le plombage des toiles (1760) ; la mendicité ; le jeu de paume qui ne sera plus autoriséque sur la place de la Belle-Croix (1768) ; les dépôts de matériaux ; le balayage des rues ; la boulangerie ; le transport des décombres ; le maraudage ; la police des marchés ; le placement des bateaux au marché ; touchant les moyens de remédier aux fraudes qui se commettent dans la vente des huiles ; défendant aux cordiers d'enclore dans leurs chambres ou greniers des fils de lin, chanvres, étoupes, et autres matières inflammables (1734) ; prescrivant la démolition des toits dormants attachés au premier étage de la plupart des maisons d'Armentières, qui gênent la circulation des voitures et détruisent l'effet que doivent produire les lanternes à lampe qu'on allume dans les rues les soirs d'hiver, pour la commodité publique (1764) ; défendant de construire des burguets de caves ou de faire autres travaux de nature à emprendre sur la rue ; portant qu'à cause de la mort du Dauphin toutes les boutiques d'Armentières resteront fermées jusqu'à midi le 28 janvier 1766 ; remettant en vigueur les ordonnances au sujet du curement et de l'entretien des vieux fossés et goulots de la ville (1766) ; rétablissant le Minck, qui a été supprimé à cause de l'inaccessibilité de la ville, inconvénient qui n'existe plus depuis la construction du grand chemin de Dunkerque (1773) ; portant règlement pour le marché au poisson (1776) ; concernant la prestation de serment des minckeurs ; défendant de tenir des pigeons (1777) et des lapins (1780) ; réglementant le service des porteurs au sac et brouetteurs (1782) ; touchant le marché aux volailles (1783) ; défendant de casser les lanternes publiques (1785) ; édictant des mesures : pour réprimer les abus qui se produisent au marché au poisson (1760) ; pour empêcher les indécences et les désordres qui se commettent journellement dans l'église paroissiale par les chiens, qui y aboient, y courent dans son enceinte les uns après les autres, y font des ordures, par les enfants, qui affectent aussi d'y courir avec leurs sabots, par les femmes, qui y viennent, avec des enfants à la mamelle, avec des chaufferettes dans lesquelles elles font cuire "différentes mangeailles, qui donnent lieu à des infections, à des puanteurs et à un mauvais air" (1780) ; pour prévenir tout accident le jour des réjouissances publiques à cause de la naissance du Dauphin (27 novembre 1781) jour où il y aura illumination et feu d'artifice ; pour empêcher de lancer aucuns ballons ou machines aérostatiques gonflées par le feu à cause des accidents causés en plusieurs endroits (1784) ; pour défendre aux cabaretiers et aubergistes d'avoir des enseignes suspendues par des crochets à une verge en fer avançant sur la rue, à cause des accidents qui peuvent résulter de la chute de ces enseignes (1784).

Administration générale : correspondance des intendants de Flandre avec le Magistrat d'Armentières.

AA 5 , 1743-1777  

Lettres de Jean Moreau, seigneur de Séchelles concernant les abus qui existent dans les hôpitaux militaires, l'état de l'administration de la ville, la manufacture de serviettes, les exemptions dont jouissent les corporations religieuses, l'exécution des ordonnances concernant la mendicité. Lettres de Antoine-Louis le Fèvre de Caumartin, marquis de Saint-Ange touchant la publication de la paix avec l'Angleterre et le Portugal, le commerce des grains, la levée du don gratuit, la répression des fraudes qui se sont introduites dans la fabrique des toiles et linges de table, l'adjudication des octrois, l'exécution des ordonnances prescrivant le transport à la Monnaie de l'argenterie appartenant aux églises et communutés religieuses.