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Foires et marchés.

HH 8 , 1610-1751  

Les échevins de Lille informent les mayeur et échevins d'Armentières qu'ils ont obtenu, des Archiducs, des lettres de sauf-conduit pour les marchands qui voudront assister à la franche foire de Lille qui commence le 30 août 1610. Envoi au Magistrat d'Armentières du placard imprimé annonçant la franche foire de Lille, 1702 à 1759. Les échevins de Lille font connaître au Magistrat d'Armentières qu'ils ont obtenu un sauf-conduit pour trois franches froires de chevaux et bestiaux à tenir dans la nouvelle enceinte de Lille : la première le deuxième lundi de carême, la seconde le lundi après la Fête-Dieu, la troisième le 14 décembre, 1751.

Titres et baux des propriétés communales, revenus de la ville.

DD 8 , 1760-1779  

Arrentements par les échevins d'Armentières : à Joachim Pronnier, de 507 verges d'héritage de l'ancien rempart, à usage de jardin, tenant d'un bout à la porte d'arras ; - à Bon Glorian, maître charpentier, d'une portion des anciens remparts, situés hors la porte d'Erquinghem ; - à Denise-Françoise Bartier, d'une partie de terrain située hors la porte d'Arras, dans le fossé comblé à gauche de la route ; - à Jean-Michel Boutry, de 1450 verges de terre situées derrière le collège des Jésuites et le long des promenades publiques ; - requête présentée au sieur Denyau, grand bailli, afin d'être autorisé à accorder à Jacques Desruelles un nouvel arrentement de terres situées derrière le jardin des Capucins et le long du chemin de la Bouvaque.

Compagnies d'archers, arbalétriers, arquebusiers, garde bourgeoise.

EE 5 , 1500-1513  

Philippe-le-Beau, archiduc d'Autriche, comte de Flandre, sur la requête des roi, connétables et confrères "du jeu de l'abalestre" lequel, "de toute ancienneté, est, en tout honneur et honnesteté, exercé par les confrères du Serment en la ville d'Armentières, sans aucun blasme ni reproche, et souvent esté ès bonnes villes de Flandre jouer à icelluy jeu, aussi ont les supplians donné plusieurs beaux prix aux mieulx et plus prés jouans de la broche," confirme lesdits confrères dans la possession du privilège qui les affranchit de toute poursuite judiciaire s'il arrivait que, tirant à l'arbalète entre deux berceaux, un confrère "blessast, navrast, affolast ou commist cas de criesme ou de mort" après avoir "crié à haulte voix que on se gardast du trait, ou ce mot : Hors du trait !" Ce privilège avait été concédé aux arbalétriers d'Armentières par lettres des prédécesseurs de l'archiduc d'Autriche, lesquelles avaient été perdues "au moyen des guerres et divisions." Jacques de Luxembourg, seigneur de Fiennes, d'Erquinghem, d'Armentières et de Sottenghein, confirme les roi, connétables et confrères du Serment des arbalétriers d'Armentières dans la possession d'un terrain contenant quatre cents, situé hors de la porte d'Erquignhem, à front du chemin de le Glimoye, lequel terrain a été donné auxdits confrères en échange du jardin qu'ils occupaient auprès de l'église, nommé la Cour-de-Lassus, que ledit seigneur leur avait repris afin d'y faire maisons et rivage. Jacques de Luxembourg confirme, en outre, les privilèges de ladite confrérier et autorise la construction d'une maison sur le nouveau jeu pour se recréer, moyennant une redevance annuelle d'un chapon.