Cote/Cotes extrêmes
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archives anciennes antérieures à 1790
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Lettres de Jean Sans Peur, duc de Bourgogne, comte de Flandre, permettant aux échevins, manants et habitants d'Armentières de faire faire un scel et d'en user pour sceller les draps, comme cela se pratiquait anciennement au moyen d'un scel qui a été perdu dans les dernières commotions de Flandre, 3 novembre 1413. Accord entre le Magistrat de Lille, d'une part, le député du seigneur de Fiennes, seigneur d'Armentières, le Magistrat de cette ville et les députés des quatre hommes sermentés sur le fait de la draperie, d'autre part, au sujet de la fabrication à Lille de trois sortes de nouvelle draperie offrant, pour le prix, une grande similitude avec les draps fabriqués à Armentières. Il est convenu que les échevins de Lille pourront mettre à exécution leur projet de fabrication de trois sortes de nouvelle draperie et qu'ils pourront adopter trois sceaux différents pour en sceller les produits ; en revanche, ils renoncent, en considération des services rendus par le seigneur de Fiennes et par son fils gouverneur de Lille, à faire graver, sur le revers de ces sceaux, les armes des royaumes de Castille, de Léon et de Grenade qu'ils se proposaient d'y faire figurer, 30 août 1516. Ordonnance de Jacques de Luxembourg, comte de Gavre, seigneur d'Armentières, pour remédier à certains abus qui se commettaient dans la fabrication des draps et conserver la bonne renommée dont jouit la draperie d'Armentières, "laquelle est, pour son prix, l'une des meilleures et bonnes draperies de par deça", 8 avril 1829. Ordonnance de Lamoral d'Egmont, seigneur d'Armentières, permettant aux tisserands "de cannevas rayées d'or et d'argent et de cannevas de soye" d'attacher à chaque pièce un petit plomb aux armes et au nom d'Armentières à charge de payer, pour droit de scel, 18 deniers, dont 12 au profit du seigneur et 6 au profit de la ville, 10 octobre 1564. Lettres du même prince par lesquelles il permet de sceller, au moyen d'un plomb marqué du nom d'Armentières, les pièces de "carizées, estamettes, pièches appelées cherges, trippes de velours ou autres choses en dépendans et qui se œuvrent ou tyssent à l'hostille et marchepied", 11 juin 1567.
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