Cote/Cotes extrêmes
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archives anciennes antérieures à 1790
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Lettre du duc de Boufflers, gouverneur général des provinces de Flandre et de Hainaut, lieutenant général des armées de Sa Majesté, au Magistrat d'Armentières : il lui mande que le Roi, ayant jugé utile de retirer de ladite ville le poste qui y était, il convient d'y suppléer par une garde bourgeoise suffisante pour la protéger contre les partis bleus ou maraudeurs, puisque la ville est couverte par deux armées ; réponse du Magistrat : il démontre l'impossibilité d'arriver à former à Armentières une garde suffisante "les habitants sont gens de commerce et de boutique, ils ne peuvent abandonner leurs affaires ; les autres sont gens de menu peuple, incapables de discipline travaillant à la journée pour la subsistance de leur famille ; ils ne pourraient s'opposer à la moindre alarme" ; d'ailleurs la ville n'a pas de munitions. Les échevins terminent en priant le duc d'envoyer à Armentières, pour remplacer la garnison qu'il en a retirée, un poste de cinquante hommes et un officier. Ordre de M. Creny, chevalier de Saint-Louis, lieutenant pour le Roi au Gouvernement de Lille, à cinquante hommes détachés de la garnison de Lille et commandés par un capitaine, de se rendre à Armentières pour y veiller à la sûreté de "quelque magasin".
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