Lettres de Marie de Hornes, princesse de Gavre, comtesse d'Egmont, suffisamment autorisée pour régir, gouverner et administrer, en l'absence de son mari, ses terres et seigneuries, par lesquelles elle permet aux échevins d'Armentières de lever des impôts sur chaque drap blanc apporté à la haute perche, ainsi que sur les boissons, la ville étant arriérée du paiement de ses aides parce que, outre ses charges ordinaires, telles que les gages d'officiers, les voyages et autres choses relatives à l'administration et à la justice, elle a dû fournir bois, charbons et chandelles pour 10 fl. par jour aux treize compagnies d'hommes de guerre à pied et aux deux compagnies de cavalerie qui ont logé pendant vingt jours à Armentières, sous les ordres du colonel d'Allennes, dont la dépense s'est élevée à 8,000 fl., en y comprenant la livraison de semblable chauffage et éclairage à la garnison qui a été auparavant à Armentières en 1578 et 1579 ; la ville a, en outre, depuis août 1579, fait travailler à ses remparts pour plus de 30,000 fl. Autre octroi de lever des impôts afin de procurer le soulagement des pauvres, les ressources de la charité étant obérées de 9,000 l., 1581.