Cote/Cotes extrêmes
Date
Origine
Présentation du contenu
archives anciennes antérieures à 1790
Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Présentation du contenu
Philippe Le Beau, archiduc d'Autriche, comte de Flandre, sur la requête des roi, connétables et confrères "du jeu de l'abalestre [arbalète]" lequel, "de toute ancienneté, est, en tout honneur et honnesteté, exercé par les confrères du Serment en la ville d'Armentières, sans aucun blasme ni reproche, et souvent esté ès bonnes villes de Flandre jouer à icelluy jeu, aussi ont les supplians donné plusieurs beaux prix aux mieulx et plus prés jouans de la broche", confirme lesdits confrères dans la possession du privilège qui les affranchit de toute poursuite judiciaire s'il arrivait que, tirant à l'arbalète entre deux berceaux, un confrère "blessast, navrast, affolast ou commist cas de criesme ou de mort" après avoir "crié à haulte voix que on se gardast du trait, ou ce mot : Hors du trait !" Ce privilège avait été concédé aux arbalétriers d'Armentières par lettres des prédécesseurs de l'archiduc d'Autriche, lesquelles avaient été perdues "au moyen des guerres et divisions". Jacques de Luxembourg, seigneur de Fiennes, d'Erquinghem, d'Armentières et de Sottenghein, confirme les roi, connétables et confrères du Serment des arbalétriers d'Armentières dans la possession d'un terrain contenant quatre cents, situé hors de la porte d'Erquinghem, à front du chemin de le Glimoye, lequel terrain a été donné auxdits confrères en échange du jardin qu'ils occupaient auprès de l'église, nommé la Cour de Lassus, que ledit seigneur leur avait repris afin d'y faire maisons et rivage ; Jacques de Luxembourg confirme, en outre, les privilèges de ladite confrérie et autorise la construction d'une maison sur le nouveau jeu pour se récréer, moyennant une redevance annuelle d'un chapon.
Mots clés lieux
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.