GG - Culte, instruction et assistance publique

Déplier tous les niveaux

Cote/Cotes extrêmes

GG 1 - GG 157

Date

1387-1792

Présentation du contenu

archives anciennes antérieures à 1790

Instruction publique : bourses, collège de Jésuites, école des pauvres.

Cote/Cotes extrêmes

GG 86

Date

1640-1784

Importance matérielle

14 pièces, dont 2 en parchemin.

Présentation du contenu

Isabeau Colpart, veuve de François Lagache, aîné, à son trépas échevin d'Armentières, déclare que, désirant le maintien de l'école dominicale des pauvres et voulant que les enfants de l'un et de l'autre sexe "y soient convenablement instruictz et enseignez, spéciallement en ce quy concerne le rudiment de la foy catolicque, appostolicque et romaine, à la gloire de Dieu et salut de leurs âmes, quy est la fin où sondit feu mary et elle ont buté lors des donations qu'ils ont faict à ladicte escolle pour l'advanchement et propagation d'icelle", elle a donné la maison qu'elle habite rue de Glatigny, pour devenir après son décès la demeure et habitation "des filles dévôtes et vertueuses enseignantes en ladicte escolle les fillettes la fréquentans" ; lesdites filles, au nombre de cinq ou six, devront vivre en congrégation commune, mais séculière, quoique observant la règle du tiers ordre de Saint-François, soumises au magistrat et au père gardien du couvent des Capucins d'Armentières ; elles seront tenues "d'instruire et enseigner, ès jours de dimanches, les fillettes à ladicte escolle dominicalle quy se tient publicquement et présentement sur la boucherie d'icelle ville", 16 juin 1640. La même Isabeau Colpart, par un acte passé devant les lieutenant-bailli et échevins d'Armentières, reconnaît que "pour le salut de son âme et de son feu mari et pour le apparent prouffit, utilité et bien public et enseignement de la jeunesse de ceste dite ville, ses chers compatriotes, affin d'estre instruictz en toutes sortes de bonnes moeurs et modestie, et nommément en la foi catholicque, apostolicque et romaine", elle a donné, pour en jouir après sa mort, sa maison de la rue de Glatigny alias à Pourchaux, pour servir de demeure à quatre ou cinq filles, "qui demeureront à marier et vivront ensamble, vertueusement et exemplairement, à l'édiffication d'un chacun", lesquelles auront charge de six pauvres fillettes d'Armentières à qui elles apprendront à vivre en la crainte de Dieu et en toute dévotion et piété, en leur apprenant aussi à lire et "ung stil ou travail honeste selon leur capacité et tels qu'ils les rendront idoines et capables pour en après pouvoir gagner leur vie", 17 juin 1640. Échange de biens fait entre les Bonnes-Filles d'Armentières "vivantes en célibat en l'école dominicale", représentées par Jean-Marguerite Lescornet, leur censeur, d'une part ; Martin-Louis Imbert, seigneur de Wimmehout, et Augustin Taviel, seigneur de Mastaing, administrateurs des biens de la fondation de Pierre Busquet, seigneur de Beauregard, d'autre part, 1727. Constitution par les supérieure et soeurs représentant la communauté des Soeurs de Saint-François d'Assises, dites Bonnes-Filles à Armentières, "tenantes l'écolle dominicalle", au profit de Louis Hoyau, d'une rente héritière de 45 fl., en garantie d'une somme de 1,000 fl., qu'il a prêtée à ladite communauté pour subvenir à ses affaires et besoins, 1748. Différend entre les filles du tiers ordre de Saint-François dites Bonnes-Filles, d'Armentières, maîtresses de l'école dominicale de cette ville, et les héritiers de Marie-Brigitte Gappan, au sujet d'un héritage. Quittance du droit d'amortissement payé par les administrateurs de la fondation du catéchisme à Armentières pour l'achat de neuf cents de terre tenus de la seigneurie de la Motte.

Mots clés lieux

Mots clés matières