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Logements militaires, passage de troupes, fourniture de bois, paille, fourrage, réquisitions.

EE 26 , 1707-1745  

Ordre donné par M.Dugué de Bagnols, intendant, au Magistrat d'Armentières, de désigner promptement le lieu le plus commode où pourrait être construit un four pour cuire le pain de la garnison. Réquisition de fourrages, de bois et de chandelles pour les troupes, de chevaux et de chariots pour le transport des équipages militaires. Procès-verbal de la levée du corps d'Antoine Loizier, garçon boucher, qui, au lieu de répondre à la sommation d'un soldat qui le requérait, au nom du Magistrat, d'avoir à accompagner les hommes chargés de tirer, jusqu'à Erquinghem, des bateaux chargés de munitions de guerre à destination de Gand, s'était enfui et avait reçu, dans le dos, un coup de feu dont il était mort, pour satisfaire à la réquisition des soldats, le Magistrat avait convoqué les doyens des brouetteurs : ceux-ci n'avaient pas voulu, ainsi que tous les autres habitants, répondre à l'appel qui leur était fait, les cabarets devenant vides aussitôt que la troupe approchait.

Comptes des octrois et deniers patrimoniaux.

CC 68 , 1707-1710  

Comptes des impôts de la ville. Dépense faite pour deux brochets et deux carpes présentés à M. Le gouverneur de Lille, au nom de la ville d'Armentières, pour implorer sa protection.

Affaires diverses relatives à la guerre.

EE 31 , 1706-1707  

Défenses par les grand-bailli et échevins d'Armentières : de ne rien acheter des valets d'officiers et cavaliers auxquels on fournit bois, pailles et "tranaines (trèfles)" sous peine d'amende et de confiscation de l'objet acheté ; de prendre ou emporter la paille, les piquets, perches et fourches qui ont servi au régiment de Mauvoisier et qui doivent être utilisés pour d'autres régiments ; de rien acheter des soldats de la garnison soit habit, veste, culotte, chemise, chapeau, souliers, ou autres parties de l'habillement ; de donner à boire aux soldats de la garnison après la retraite sonnée au son du tambour à sept heures du soir, sous peine de 60 sols d'amende, dans les cabarets, et, dans les maisons des bourgeois, après la retraite sonnée par le vigneron de huit heures et demi à neuf heures du soir ; de toucher aux fascines, palissades, barrières et guérites. Défense, de la part du duc de Vendôme, aux propriétaires de bateaux sur la Lys, de transporter soldats ou maraudeurs au-delà de ladire rivière, du côté de Flandre.

Logements militaires, passage de troupes, fourniture de bois, paille, fourrage, réquisitions.

EE 23 , 1706-1744  

Ordres des échevins d'Armentières : aux bourgeois et habitants, de rapporter au greffe les billets de logement de soldats avec la déclaration du nombre de jours qu'ils ont eu à les supporter ; aux cabaretiers et bourgeois, de remettre à l'officier de garde les billets des soldats q'uils logeront. État des journées employées par le sergent de la ville d'Armentières pour le service des troupes des Hauts-Alliés. Certificats de livraisons de fourrages faites aux armées étrangères, aux bataillons d'Isinga et de Savonne et au régiment du prince George de Danemarck.

Affaires diverses relatives à la guerre.

EE 30 , 1706-1713  

Le comte d'Egmont rappelle au Magistrat d'Armentières qu'on doit redoubler de vigilance dans la situation précaire où l'on est ; il lui indique plusieurs des mesures qu'il faudrait prendre pour se mettre en garde contre un coup-de-main. M. De la Haye Des Rozeaux, procureur fiscal général de la Gouvernance de Lille, fait savoir aux échevins d'Armentières que l'intention du prince de Holsteyn, gouverneur de Lille, est qu'ils fassent défendre aux habitants de leur ville de couper et "épincer aucuns saulx ou hallots, pasquiers et peupliers" comme aussi de toucher aux palissades de l'enceinte de ladite ville et à celles qui marquent l'étendue des glacis. Requête des échevins de Sailly-sur-la-Lys aux Etats-Généraux des Pays-Bas, pour faire cesser les poursuites dirigées contre un échevin pour abattage d'arbres. Défense faite, de la part du commandant d'Armentières, à tous manants et habitants de cette ville et autres, de s'introduire ou de sortir des barrières et fortifications par des voies et endroits cachés et inconnus, après le premier coup du vigneron.

Foires et marchés.

HH 7 , 1706-1731  

Défense faite par le Magistrat d'Armentières au fermier du droit d'aunage des toiles et à ses commis, d'exiger, des marchands qui viendront vendre leurs toiles aux franches foires et aux francs marchés de ladite ville, autre droit que celui fixé par le règlement, à savoir 2 deniers sur chaque aune de toile, tant grise que blanche, 9 mai 1706. Ordonnance du Magistrat d'Armentières défendant à tous auneurs de toiles qui se vendront dans les foires et marchés de la ville d'accepter aucune gratification pour l'expédition des pièces soumises à leur contrôle ; cette ordonnance défend aussi aux vendeurs et marchands d'offrir aux auneurs un salaire ou récompense supérieurs au droit d'aunage ordinaire, 1728. Liste des auneurs sermentés de la ville d'Armentières, lesquels ont prêté serment pour être employés aux foires de ladite ville, 1727-1761. Le sieur Le Blondel d'Aubers soumet à l'avis des échevins d'Armentières un "règlement pour les foires de toiles dans les villes et bourgs de La Bassée, Armentières, Estaires, La Gorgue et autres," lequel est proposé par plusieurs marchands afin de remédier aux abus qui se sont glissés dans l'aunage des toiles ; les échevins d'Armentières rejettent ce projet qu'ils attribuent "à l'esprit inquiet et intéressé de marchands de Lille et de Douai qui voudraient abolir les marchés de toiles pour faire de leurs maisons des entrepôts où seraient forcés de s'approvisionner les étrangers qui fréquentent les foires" - joint le projet de règlement, mai 1751.

Offices de la ville : receveurs et trésoriers.

BB 9 , 1705-1770  

Commission pour remplir par intérim les fonctions de receveur de la ville. Défense au sieur Gaillet de vendre son office de trésorier de la ville d'Armentières. Requête au bureau des finances de Lille par le conseiller du roi et receveur de la ville d'Armentières pour reddition de son compte. Délibération des mayeurs et échevins qui interdit à l'argentier d'Armentières de se défaire du prix de l'office. Défense faite par les échevins d'Armentières au trésorier héréditaire de la ville de s'introduire dans leurs assemblées quand il ne se traite pas des questions qui regardent la desservitude de sa charge. Plainte. Notification au trésorier et receveur des biens du comte d'Egmont de la révocation des deux emplois qu'il occupe. Adjudication au plus offrant de la place de collecteur des tailles et vingtième à Armentières.

Culte : affaires générales.

GG 74 , 1704-1780  

Lettres des mayeurs et échevins d'Arras à ceux d'Armentières, les engageant à se joindre à eux pour demander à l'évêque d'Arras la permissin de faire usage de la viande pendant le carême prochain (1780) à cause de la rigueur de la saison, de la cherté du blé et de la misère publique. Lettres de Gui, évêque d'Arras, au Magistrat d'Armentières, touchant la chapelle en l'honneur de saint Joseph que les échevins désirent ériger en l'église paroissiale, 1719. La fête de saint André étant cette année (1704) remise au lundi 1e décembre, jour auquel se tient le franc-march d'Armentières, l'évêque permetque cette fête ne porte d'autre obligation au peuple que celle d'entendre la sainte messe. Mandatement de Jean de Bonneguize, évêque d'Arras, qui ordonne un Te Deum à l'occasion de la paix conclue entre la France et l'Espagne le 10 février 1763. Lettres de l'évêque d'Arras, autorisant les habitants d'Armentières à faire usage d'aliments gras pendant le carême de 1776 ; renouvelées pour le carême de 1779 et celui de 1780. Divers sermons sur la foi, le renouvellement des voeux, la confession, le respect humain, la condamnation de Jésus-Christ ; panégyriques de saint Bernard et de saint Vincent.

Compagnies d'archers, arbalétriers, arquebusiers, garde bourgeoise.

EE 10 , 1704-1777  

Défense aux bourgeois de tirer, soit en montant, soit en descendant la garde. Dépositions des témoins touchant les dégâts et excès commis dans les corps-de-garde par la garde bourgeoise d'Armentières. Consentement donné par les Etats de Lille, en considération de l'époque de la récolte, à ce que la garde de cinq hommes par village, ordonnée par le marquis de Brézé, soit réduite à trois hommes. Ordre de monter la garde soigneusement. Procès-verbal des armes déposées à l'hôtel-de-ville d'Armentières en conséquence de l'ordre, donné le 18 juillet 1777, par le prince de Robecq, commandant des provinces de Flandre, Hainaut et Cambrésis, touchant le désarmement des gardes bourgeoises.

Offices de la ville : greffiers et procureurs.

BB 8 , 1704-1729  

Ordonnance des grands baillis, mayeurs et échevins d'Armentières, fixant les salaires fixant les salaires des procureurs. Lettres de recommandation pour la place de procureur de la ville d'Armentières. Demandes de titres. Remplacement du greffier décédé. Différend entre les échevins et la veuve Desruelles, au sujet de l'office de greffier civil et criminel de la ville d'Armentières. Attestation par les échevins de Comines et d'Halluin que dans les villes situées sur la frontière des deux dominations (France et Espagne), plusieurs greffes et baillages de l'un et de l'autre pays sont exercés par le même individu.

Comptes des octrois et deniers patrimoniaux.

CC 67 , 1704-1707  

Compte des impôts de la ville. Somme payée pour réparations faites à l'hôtel de ville à raison des dommages causés par les grands vents, et pour l'édification d'un balcon qu'on a fait à ladite maison de ville. Somme payée pour le vin présenté à Mons le maréchal de Vauban passant par cette ville le 9 août 1703. Somme payée pour plusieurs rafraichissements donnés aux troupes qui venoient de La Bassée à Armentières pour garder le pont de la rivière du Lys, auxquels il a esté livré des pailles et des chandelles.

Registres de naissances, de mariages et de décès.

GG 5 , 1703-1790  

Registres contenant les naissances : « L'an de grâce 1706, le 23 du mois de may, a été batisé le fils de M. Bauduin Welems, marchand de cette ville, né la veille de son baptême du légitime mariage du susdit Welems et de Marie-Magdelaine Malenger, ses père et mère, auquel on imposa le nom de Charles-Louys. Le parain a été Jean-Baptiste de Coussemacker, jeune homme de cette paroisse, la marraine a été damoiselle Marie-Françoise de Schotte, de la ville d'Onschotte, lesquels ont signé. »