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Assistance publique : pauvres orphelins, orphelines et veuves.

GG 103 , 1728-1775  

Testament et codiciles de Jean-François Bosquillon par lesquels il fait plusieurs dons et legs : il donne 10 000 livre de France aux pauvres orphelins de la rue d'Arras à Armentières à condition de pouvoir y placer à perpétuité douze garçons ; il donne trois maisons situées dans l'allée Cappon pour servir de demeure à trois pauvres veuves, à chacune desquelles il attribue la somme de 50 livres parisis par an ; il donne, en outre, une maison située rue des Brigittins à la conférrie du Saint-Sacrement, 25 juin 1728, 9 janvier 1730. Comptes des biens appartenant à la fondation des pauvres enfants orphelins mâles : recette totale des années 1730 à 1754 : 32 577 fl. 12 pat. 6 d. ; dépense : 30 634 fl. 15 pat. 2 d. " A frère Liévin Villers, maître des écoles des Bons-Fils, pour livraison de trois livres de prières et deux catéchismes, 2 l. 3 s. ", 1755-1758. " Payé pour beurre, viande et autre vivre des orphelins, leur lessive, l'entretien de leurs habillements et autres menus débours, 418 l. 1 s. " , 1773-1775.

Comptes des octrois et deniers patrimoniaux.

CC 75 , 1728-1731  

Comptes des impôts de la ville. Somme payée pour une messe solennelle à l'intention du Magistrat pendant l'octave des Saints-Anges-Gardiens, comme patrons de la ville. Somme payée à Thomas-François Fontaine, cabaretier à l'Hôtel d'Egmont, pour les frais ordinaires du banquet du renouvellement de la loi.

Logements militaires, passage de troupes, fourniture de bois, paille, fourrage, réquisitions.

EE 12 , 1728-1768  

Ordre de l'intendant Méliand, sur la requête du directeur-général des fermes du Roi, au Magistrat d'Armentières, de faire accomoder, dans un cabaret près du bac du Crocq, une chambre qui servira de corps-de-garde aux troupes détachées pour veiller à l'éxécution des ordonnances touchant la sortie des grains. L'intendant Bidé de la Grandville mande au Magistrat d'Armentières que cette ville va recevoir l'un des détachements de dragons que le duc de Boufflers a jugé à propos de répartir dans la province, afin d'en empêcher l'exportation des blés ; règlement fait par le même intendant touchant les fournitures à faire aux détachements de dragons ci-dessus. Ordonnance de l'intendant de Carmartin, portant que les détachements des régiments d'infanterie de Piémont et de Lyonnaus désignés pour travailler au redressement de la rivière de la Lys, seront logés en la ville d'Armentières, ville qui est la plus proche des travaux qu'on se propose d'éxecuter ; listes des maisons où seront logés les soldats.

Routes, chemins et ponts.

DD 37 , 1728-1747  

Réparations à faire au pont de la Lys à Armentières ; Certificats d'experts et d'entrepreneurs. Devis et conditions des réparations à faire au pont de la Lys et à celui de la courte rue d'Arras. Ordre de l'intendant Bidé de la Grandville aux éclusiers et fermiers des moulins de Comines et de Houplines de mettre les eaux basses aux jours que leur indiqueront les échevins d'Armentières, afin de faciliter les travaux de construction du pont de la Lys en ladite ville. Emprunt par la ville d'Armentières, avec l'octroi de l'intendant et des Etats, à employer au paiement des frais de construction du pont et autres dépenses.

Logements militaires, passage de troupes, fourniture de bois, paille, fourrage, réquisitions.

EE 16 , 1728-1749  

Règlements faits par le commissaire des guerres Villeneuve et le Magistrat d'Armentières touchant le logement et le chauffage des troupes. Ordre du Roi aux commandants des régiments de la garnison de Lille d'envoyer à Armentières un détachement de cent hommes. L'intendant Méliand fait connaître aux échevins d'Armentières la nomination de M.Bardin, ancien capitaine du régiment de la Vieille-Marine, au commandement de leur ville. Logements militaires, états de répartition des soldats formant la garnision d'Armentières : compagnies du tercio du comte de Gamerages, dragons, régiment des Suisses, de la Couronne et de la Lorraine, détachements de la garnison de Lille et du régiment du baron de Viconse.

Taxes perçues au nom du Roi et des états de Lille : vingtième des offices et droits.

CC 6 , 1727-1757  

Arrêt du Conseil d'Etat qui défend aux receveurs chargés du recouvrement de réclamer le paiement de ces droits aux villes d'Armentières, Tourcoing et autres qui sont comprises dans la châtellenie de Lille et qui paient leur quote-part dans l'abonnement fait par les Etats pour l'exemption desdits droits. Observations des mayeurs et échevins d'Armentières et correspondance des Etats de Lille.

Documents divers, inventaires, objets d'art.

II 7 , 1727-1790  

Baux, actes de vente et autres pièces concernant une maison et héritage à usage d'auberge, portant pour enseigne l'Hôtel d'Egmont, située à Armentières, à front de la grande place.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 147 , 1727-1736  

Comptes des ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières : "Reçu de Nicolas-Albert de la Croix, ensuite d'ordonnance de Messieurs du Magistrat, pour subvenir aux pressans besoings et nécessitées des pauvres, 906 l. 14 s. 6 d." 1727. "Reçu de Philippe Adam, pour le louage de douze cents de terre proche le lieu patibulaire, 54 l." 1729. "Mises pour bleds, viandes, bois, boeure, boissins et autres denrées qu'il a convenu pour la nourriture et entretient des pauvres colloquez en l'hôpital, 2,087 l. 8 s." 1730.

Routes, chemins et ponts.

DD 33 , 1726-1783  

Plaintes des gens de loi de la paroisse d'Armentières contre le Magistrat de la ville, qui a fait défaire sept verges et demie de pavé à la porte d'Erquighem. Ordre de l'intendant aux échevins de laisser sur le rivage une place suffisante pour y déposer des grès destinés à la construction de la chaussée d'Armentières au bac du Crocq. Ordre donné par les baillis des Etats de Lille à la ville d'Armentières et aux paroisses d'Erquinghem et d'Armentières, de faire voiturer 20,000 pavés et fournir les pionniers et le sable nécessaires pour la construction du pavé d'Armentières au pays de Laleu. Mesurage de pavés en la ville d'Armentières. Pavage de la ville : livraison de grès. Construction d'un pavé de Lille sur Armentières par la chapelle dudit Armentières et la cense de Hébuterne à Houplines. Accord entre les échevins de la ville et ceux de la Chapelle d'Armentières, touchant les droits de passage sur le pavé d'Armentières et l'entretien de la route de Lille. Paiements faits à divers maitres paveurs. Estimation des ouvrages de pavés à faire pour rendre les pentes plus douces depuis la rue d'Erquinghem jusques et y compris la Grand'-Place, la rue du Pont et les quais. Délibération des échevins d'Armentières et requête présentée à l'intendant touchant l'établissement d'un pavé sur le grand chemin qui conduit d'Armentières à Arras et pays de Laleu, au moins jusqu'au village de Fleurbaix.

Usines, manufactures, commerce.

HH 11 , 1726-1781  

Surveillance des contrefaçons qui peuvent s'introduire dans la confection des toiles de ménage communes et grosses. Mémoire touchant le droit qu'à la ville de faire la filterie et d'avoir des moulins à retorde. Sol pour livre des droits sur les toiles et linges de table vendus au marché. L'intendant de Flandre invite les échevins d'Armentières à continuer d'accorder au sieur Duquesne certaines exemptions d'impôts à cause de son établissement et manufacture de serviettes qui apporte de grands avantages à la ville. Observations des mayeur et échevins d'Armentières sur une sentence et un projet de règlement de l'intendant de Flandre en faveur de la veuve Duquesne, fabricante de toiles et serviettes, lesquels sont en tout contraires au bien public, préjudiciables aux intérêts des autres fabricants et aux marchés de la ville, et en contradiction formelle avec les droits, privilèges et autorité du comte d'Egmont, seigneur d'Armentières, 1750. Sentence des juge et consuls établis à Lille dans le différend pendant entre la veuve Duquesne, marchande à Armentières, et Pierre de Savary, négociant à Lille, au sujet du paiement de marchandises livrées par ce dernier ; requête présentée par le sieur de Savary aux baillis des États de Lille à l'effet d'être autorisé à recevoir des échevins d'Armentières le reliquat de la somme à lui due par la veuve Duquesne, attendu que ladite ville a acheté la maison et blanchisserie appartenant à cette veuve, 1758-1762. Procès-verbal tenu par le lieutenant de bailli et les échevins d'Armentières duquel il résulte que le capitaine-général de la maréchaussée, accompagné de cinq ou six employés de la brigade de cette ville, s'est présenté, ivre, au marché aux toiles où, sous prétexte de vérifier si les toiles exposées étaient marquées suivant les ordonnances, il en a emporté plusieurs munies des empreintes exigées. Cette conduite vexatoire a causé une si grande émotion que le marché en a été interrompu et que chacun s'en est retourné sans faire la vente de ses toiles, 17 août 1750. M. De Calonne, intendant de Flandre, invite les officiers municipaux d'Armentières à faire convoquer les marchands, fabricants et blanchisseurs de toiles et de linge de table à l'effet de donner leurs avis sur la longeur des pièces de toiles, serviettes et nappes écrues qui sont fabriquées dans leur canton ; avis motivés donnés par les marchands et fabricants de toiles et de linge de table et par les blanchisseurs, 1781. Lettre des bailli, mayeur et échevins d'Armentières, au nom des marchands, fabricants et blanchisseurs d'Armentières, Estaires, La Gorgue, Merville et lieux circonvoisins, par laquelle ils exposent à l'intendant de Flandre le préjudice qui est porté au commerce des toiles par les ordonnances des 16 mars et 25 mai 1781 concernant la longueur des pièces de serviettes et de nappes : la longueur des pièces de toile fabriquées dans les terres limitrophes d'Armentières situées sous la domination étrangère étant souvent sous la domination étrangère étant souvent égale à celle fixée par lesdites ordonnances, il en résultera des fraudes considérables qui porteront grand préjudice à la fabrication des toiles à Armentières, Estaires et autres villes.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 33 , 1725-1743  

Comptes de l'église paroissiale d'Armentières : « A Jean-Pierre Debeuf, pour avoir racommodé les violons et basse de ladite église, IV l. VIII s. ; » 1725. Recette totale des années 1729 à 1738 : 25, 657 l. 13 s. - d. ; dépense : 25, 832 l. 11 s. « Pour pains, vin, cires, luminaire, livrés à ladite église pour célébration des messes en icelle et pour inhumer les manas de cette paroisse, 1,669 l. 2 s. ; » 1740-1743.

Pièces à l'appel des comptes, fermes, octrois et droits divers.

CC 102 , 1725-1779  

Déclarations de tous les revenus ordinaires et extraordinaires de la ville. Contrôle des ordonnances de paiement délivrées par le Magistrat d'Armentières. États des revenus et dépenses tant ordinaires et extraordinaires de la ville. Arrêt du Conseil d'Etat prescrivant la confection d'un état certifié du montant des octrois de la ville pendant les années 1721 à 1725. État du produit annuel de tous les octrois et deniers patrimoniaux qui se perçoivent dans la ville. États des revenus patrimoniaux et des droits dont jouit la ville d'Armentières.

Police.

FF 90 , 1725-1757  

Procès-verbal dressé par les échevins d'Armentières "des émotions" populaires qui se sont produites en leur ville le samedi 11 août 1725, au sujet de baloteurs, qui étaient venus à Armentières pour y acheter du blé à dessein de le mener en France : l'émeute, provoquée par des femmes (Catherine Dheert, les femmes de François Darchers, de Nicolas Duflocq et de Bernard Despoteaux) et composée également de femmes armées de fourches, de bâtons et autres armes, s'était rendue devant le cabaret de la Ville d'Anvers, en face de la rue Du Brusle, où étaient les baloteurs. Elle avait assailli le cabaret, enfoncé les portes, envahi les écuries, pris les chevaux et les conduits hors de la ville. Le lundi 13, la foule s'ameute de nouveau : elle est surtout compacte dans la rue d'Arras, où elle force un chariot étranger à rebrousser chemin jusqu'en dehors de la ville, elle barre le chemin aux chariots venant au marché. Le Magistrat, dans cette conjecture, assemble les brouetteurs et porteurs au sac et se rend avc eux sur le lieu du tumulte : sa présence ne fait qu'irriter les émeutiers qui les accueillent avec injures et menaces. Ils déclarent au Magistrat qu'ils agiront comme ils ont fait envers tous les chariots qui viendront acheter du blé en ville pour l'emporter. L'émeute tente aussi à plusieurs reprises de s'emparer des portes. Procès-verbal d'une nouvelle émeute provquée à Armentières par le renchérissement des grains : le 13 juin 1757, la maison de Thomas Mathieu, négociant, est entourée par la populace ameutée par un ivrogne qui accuse ledit Mathieu d'êtr un voleur et un accapareur de grains ; les femmes entrent dans sa maison pour s'assurer qu'il n'a pas de provisions. Le 5 juillet, la foule pille deux bateaux de blé arrêtés au rivage, que leurs propriétaires avaient amenés d'Estaires, et qui se disposaient à retourner avec leur chargement, n'ayant pu trouver à le vendre à Armentières. À l'arrivée du Magistrat, il ne restait des deux bateaux que trente-un sacs : le reste avait été enlevé.