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Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 148 , 1736-1740  

Comptes des ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières : "Quant aux deniers à Dieu qu'on reçoit annuellement de la table des prêts pour les prix des bagues mises au lombart de ladite ville, pour l'année de ce compte n'y a eu aucune table des prêts, mémoire" 1737. "Déclarent les compteurs d'avoir receu de Messieurs du Magistrat par pur don, pour assister les pauvres, 600 l." 1738. "Pour les aumonnages faits pendant une année et fournis alternativement de mois à autre par les compteurs aux pauvres ménages honteux, 5, 678 l. 17 s." 1740.

Routes, chemins et ponts.

DD 34 , 1736-1740  

Ordonnances de l'intendant Bidé de la Grandville : approuvant le parti que les échevins d'Armentières ont pris de faire transporter à leurs frais, du rivage de la Haute-Deûle à Lille jusqu'à l'endroit où se fait le pavé d'Armentières au pays de Laleu, les grès nécessaires pour la confection de ce pavé, lieu d'en faire opérer le transport par les laboureurs et voituriers d'Armentières et d'Erquinghem ; autorisant les mêmes échevins à payer, à raison de 30 patards pour cent, le transport des grès destinés à ce pavé. Procès-verbal de vente des arbres croissant le long du chemin de la Bouvaque. Liste des ouvriers désignés pour travailler au nivellement et "dérodage" du chemin de la Bouvaque. Attestation par un fermier que la liberté de passer par ce chemin lui a été accordée gratuitement et par tolérance. Visite du chemin de la Bouvaque faite par deux délégués du Magistrat d'Armentières à l'effet d'indiquer les limites et séparation des héritages de la ville et de ceux de la demoiselle Cardon, propriétaire du fief du jardin.

Usines, manufactures, commerce.

HH 20 , 1735-1757  

Différend, devant le Conseul d'État, entre Jean-François Rousseau, fermier du droit de tonlieu dit denier César, qui se lève sur les bêtes à laine et qui a été engagé à la ville de Lille par le Roi, et les grand-bailli, payeur et échevins d'Armentières, au sujet des vexations auxquelles les manufacturiers de draps, les marchands de bas, les pelletiers et les gantiers de ladite ville sont en butte de la part dudit fermier. Autre différend entre le même fermier et les marchands d'Armentières, au sujet de la perception du tonlieu des laines : ce différend est terminé par une ordonnance du Bureau des finances de Lille, en date du 20 juin 1738, qui remet en vigeur deux ordonnances touchant la perception de ce tonlieu, l'une en date du 24 janvier 1526 (v.s.) émanant de l'empereur Charles-Quint, l'autre en date du 11 juin 1636 émanant de Philippe IV. Mémoire des directeurs et syndics de la Chambre de commerce établie à Lille au sujet de la perception du tonlieu des laines. Acte notarié par lequel trente-cinq personnes faisant le commerce de laines à Armentières certifient que les achats de laines faits par elles ont toujours été faits à Lille et qu'elles n'ont jamais acheté des laines en détail à des non-bourgeois, que par suite elles ne sont pas assujetties au paiement du tonlieu des laines, 1739. Plainte des drapiers d'Armentières à qui on réclame le paiement de droits inusités pour des laines d'Espagne, 1757.

Justice criminelle : registres aux plaids, procès devant l'échevinage, juridiction gracieuse des échevins.

FF 46 , 1735-1789  

Pièces produites dans les procès, jugés par le Magistrat d'Armentières : entre Charles-Louis Mille, boulanger, et Josse-François Comelin, cabaretier et brasseur, au sujet de livraison de "ghis (levûre)" ; entre Clément Béghin et Jean-Baptiste Rotru, pour restitution de bois ; entre Célestin Deroy et ses créanciers ; entre Pierre-François Plouvier et Pierre-François Desnoullet, entre Pierre Werquin et Noël Desrumaux, pour dettes ; entre Jean-Baptiste Ernould et Pascal Hazebrouck, au sujet du paiment de loyer de maison.

Titres et baux des propriétés communales, revenus de la ville.

DD 7 , 1735-1738  

Arrentements par les échevins d'Armentières : à Marie de Sains, veuve d'Adrien Van Tourout, et à Joseph Dehorme, de 276 verges de terre situées hors la porte d'Erquinghem, à front du pavé d'Armentières au bac du Croc ; - au comte d'Egmont, de 208 vergesde prè appelées le Nouvel-Atre, enclavées dans les Près des Charpenriers, qui appartiennent audit comte ; - à Jean-Baptiste Rostrud, d'une pâture à la porte d'Arras, prés du Grand-Moulin; - à Jean-Ignace de Hanne, de 336 verges de pâture situées hors la porte de Flandre, depuis la Lys jusqu'à la chaussée menant de ladite porte vers la cense de la Motte ; - au P. François Caulier, procureur du collège de la Compagnie de Jésus, de 230 verges de terre à prendre en l'ancien rempart, au bout de la rue du Chaufour, depuis la rivière jusqu'au coin de la muraille de clôture des Capucines ; - à Jean-Baptiste et Marie-Françoise Picavet, d'une portion d'héritage située au bout de la porte d'Erquinghem, vers la Lys.

Comptes des octrois et deniers patrimoniaux.

CC 77 , 1734-1737  

Comptes des impôts de la ville. Somme payée aux sergents et valet de ville pour leur droits ordinaires d'avoir accompagné MM. du Magistrat à la procession du Saint-Sacrement, à la procession du roi du 15 août, et à celle du premier dimanche de septembre, et ce pour veiller aux désordres qui pourroient arriver pendant les processions.

Usines, manufactures, commerce.

HH 25 , 1734-1765  

Mémoire concernant la manufacture des draperies et estamettes d'Armentières dressé par les échevins de cette ville en vertu des ordres de l'intendant de Flandre, 1734. État des corroyeries, tanneries et mégisseries existant en la ville d'Armentières fourni sur la demande de l'intendant. Manière det ingrédients à employer pour blanchir les grosses toiles faites avec du chanvre ou du lin. "Recueil" des métiers de serviettes et toiles existant en la ville d'Armentières. Rôle pour l'industrie des arts et métiers. Instructions de l'intendant de Flandre recommandant le placement des filles pauvres de la campagne dans les filatures.

Milice.

EE 3 , 1734-1758  

Frais et dépenses des logements, en la ville d'Armentières, de miliciens de Flandre, de Bergues, de Barbourg et du bataillon de Péronne. Cotisations faites sur la jeunesse depuis seize ans accomplis jusqu'à quarante ans pour les frais des miliciens en vertu des ordres des Etats de Lille. Liste des jeunes hommes non mariés de la ville d'Armentières depuis seize jusqu'à quarante ans. Requête de Charles-Joseph Six, demeurant à Armentières et prétendant être exempt de la milice à cause de ses fonctions de collecteur de la paroisse de Fromelles. Attestation du sieur Fruleux, clerc de la paroisse de Fleurbaix, touchant la délivrance que lui ont faire MM. Du Magistrat d'Armentières de trois miliciens déserteurs engagés par ladite communauté de Fleurbaix et qui ont été ramenés de Lille à Armentières par les archers de la maréchaussée.

Milice.

EE 2 , 1733-1746  

Engagements et enrôlements de miliciens pour servir dans les armées du Roi en acquit et décharge de la communauté d'Armentières : engagement de Jean-Baptiste Thevelin pour 101 écus et un cjapeau de 9 flor. Avec un bord d'argent. Etats des dépenses faites pour la levée des miliciens.

Comptes des octrois et deniers patrimoniaux.

CC 76 , 1731-1734  

Comptes des impôts de la ville. Somme pour les vins d'honneur présentés par MM. Du Magistrat à M. Hannequart de Briffoeul, président au parlement de Flandre, lorsqu'il est venu la première fois en cette ville. Somme payée au receveur des confrères de l'association de Vénérable Saint-Sacrement, érigée dans l'église paroissiale, par forme de gratification, pour en partie subvenir aux frais des flambeaux de la confrérie quand on porte le saint Viatique aux malades et aux processions tant publiques que particulières qui se font dans ladite ville et paroisse.

Administration générale : correspondance des intendants de Flandre avec le Magistrat d'Armentières.

AA 4 , 1730-1741  

Remerciements de l'intendant Orry lors de sa nomination à l'intendance de Flandre, lettres de l'intendant Julien-Louis Bidé, seigneur de la Grandville concernant l'exemption du sieur Duquesne manufacturier, la circulation des grains, la blanchisserie de toiles, l'arrentement des biens de la ville, les réglements pour les Bons-Fils, les remerciements des compliments pour sa nomination au poste de conseiller d'état.

Assistance publique : pauvres orphelins, orphelines et veuves.

GG 111 , 1730-1775  

Exécution par les héritiers de feu Jean-François Bosquillon des volontés testamentaires de ce dernier en ce qui regarde le legs qu'il a fait en faveur des pauvres veuves d'Armentières. Différend entre le Magistrat d'Armentières, joints à lui les ministres des pauvres de cette ville, d'une part, Marie-Joseph Hennion, veuve de Pierre-François Delebecque, cousin de Jean-François Bosquillon, d'autre part, touchant l'interprétation des volontés dudit Jean Bosquillon lequel, en octobre 1722, avait fait don de trois maisons à lui appartenant pour servir de demeure à trois pauvres veuves de la ville d'Armentières, la préférence étant toujours donnée à celles qui auraient parenté avec lui.