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Eaux et forêts, inondations, navigation, cours d'eau.

DD 29 , 1654-1752  

Etat des débours faits pour le curement, ordonné par le Magistrat d'Armentières, de la "rivièrette en ceste ville hors le pont de Flandre". Visite de la Lys : amendes mises à la charge de la ville d'Armentières. Réquisition d'une barque pour le prince de Soubise qui se propose de faire une visite de la rivière de la Lys. Attestation des mayeur et échevins d'Armentières touchant la juridiction qui appartient sur la rivière de la Lys à la terre et prévôté de Frelinghien. Ordre donné par M. De Séchelles, intendant de Flandre, au Magistrat de la ville d'Armentières, de fournir tous les renseignements et indications nécessaires au sieur Berthier, ingénieur-géographe du roi, chargé de travailler, conjointement avec les sieurs Denis, Solerni et Dulieu, ingénieurs-géographes, à la levée de la carte du cours de la Lys depuis Armentières jusqu'à Aire, et du pays qui se trouve entre Aire et Saint-Omer. Arrêt du Conseil d'Etat qui confirme la dame de Pierrebaix dans le droit de bac qu'elle perçoit sur la Lys.

Monnaies, affaires diverses.

CC 132 , 1655-1762  

Circulaires réclamant des états offrant le chiffre de la population, le montant des octrois et des dettes, la nature des biens, les produits du sol, les enclavements, les droits de péage.

Affaires diverses relatives à la guerre.

EE 28 , 1655-1668  

Déclaration (par ordre de noms) des pertes souffertes par les mannans de la paroisse d'Armentières depuis la guerre dernière de l'an XVIe LXVII, par les passages, repassages et séjours en ladite paroisse des armées, ensamble par la garnison de la ville d'Armentières, tant durant le siège de la ville de Lille que du depuis. "S'ensieult la déclaration des terres de la paroisse d'Armentières appliquées aux fortifications."

Justice criminelle : registres aux plaids, procès devant l'échevinage, juridiction gracieuse des échevins.

FF 39 , 1655-1726  

Lettre du comte d'Egmont aux échevins d'Armentières pour se plaindre que les édits ne s'observent plus en leur ville, au grand détriment de la police et au préjudice de ses droits et du public ; il leur ordonne de les remettre en vigueur et de veiller à leur stricte exécution. Avis de deux avocats, duquel il résulte que les sergents du baillage de Lille n'ont pas le droit de faire des visites dans les cabarets d'Armentières ni d'y prendre à l'amende, si ce n'est dans le cas où le Magistrat, à qui appartient la police de la ville, donne lieu, par sa négligeance, à des plaintes contre la non-observance des règlements ; commission donnée, ensuite de cet avis, par les échevins d'Armentières, pour intenter une action devant le Parlement de Flandre au bailli de Lille au sujet des abus de pouvoir dont se rendent coupables ses sergents en visitant des cabarets à Armentières pendant les offices de l'église.

Logements militaires, passage de troupes, fourniture de bois, paille, fourrage, réquisitions.

EE 21 , 1656-1670  

Lettres du relief d'appel accordées au Magistrat d'Armentières qui, par ignorance, a laissé passer le délai de sept jours et sept nuits pour appeler d'un jugement de la Gouvernance de Lille en rendant exécutoire un contrat passé entre la ville et le sieur Delannoy pour livraison de bois aux corps-de-garde de la garnison d'Armentières pendant l'hiver. Ordonnance du Conseil de Flandre à Gand pour ajourner le lieutenant de la Gouvernance de Lille. État de ce qui est dû pour fourniture de fourrage à la cavalerie de la garnison d'Armentières.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 133 , 1656-1721  

Transport de rentes au profit de la tables des pauvres d'Armentières : par Jean Groudet (1656), par Thomas Perche (1658), par Adrien Legrand (1670), par Nicolas Van Decle (1674), par Pierre etMarie-Catherine Breton (1675), par Jean Lesecq (1683) et par Jacques Mallet (1721). Titres de rentes appartenant à la tables des pauvres d'Armentières, 1670.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 142 , 1657-1664  

Comptes des ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières : "At esté païé, pour le pris d'ung jambon qu'on a acheté pour l'hospital pour le jour de la dédicasse, III l. III s." 1658. "Recepte des amendes advenues à la crue perche de la draperie, ensamble de la haute perche et seau de taincture de ladicte ville, au prouffict de ladicte table, CIII l. XVIII s." 1659. Recette totale du compte de l'année 1660-1661 : 8986 l. 17 s. 11 d. ; dépense : 11 255 l. 4 s. 6 d. "Aux administrateurs des biens et revenus de l'école dominicale, pour une année de la fondation faicte au prouffict de ladicte escole à chasque première dimenche du mois pour esttre distribué aux pauvres retournans en ladicte escole, en pain, Iie XL l." 1664.

Clergé régulier : capucins.

GG 64 , 1658-1789  

Pièces concernant les Capucins d'Armentières : supplique à l'intendant et au bureau des finances de Lille pour faire accorder au Magistrat d'Armentières la permissionde concourir, pour 5 ou 600 liv., à l'agrandissement de l'église des Capucins. Don aux Capucins d'un saint suaire " de mesme forme et grandeur que celuy dans lequel a esté ensevelly le sacré corps de Nostre-Sauveur". Fragmen d'annales du couvent relatant la bénédiction d'une cloche en 1762, la bénédiction du cimetière et les dons faits par diverses personnes pieuses. Requête adressée aux maires et officiers municipaux d'Armentières "par un grand nombre" d'habitants de cette ville, afin d'obtenir que les Pères Capucins puissent continuer de demeurer à Armentières "pour le bien public et les intérêts politiques et moraux de la ville et des environs". Une note écrite à la suite de cette pièce dit qu'elle fut présentée dans les derniers jours de juin 1791 et elle ajoute : " Le département du Nord a accordé à la municipalité de ladite ville que quatre religieux resteroient au couvent d'Armentières pour le service de la paroisse. Mais il a été impossible que les quatre religieux y puissent rester, attendu qu'une nouvelle municipalité créée à nouveau les obligea à abandonner leur couvent par les menances d'un intrus nommé Medgy (curé constitutionnel), et s'en allèrent rester à Saint-Laurent, le 31 décembre de la même année".

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 29 , 1658-1665  

Comptes de l'église paroissiale d'Armentières : « A Pierre Ricquart, orphebvre, pour avoir raccommodé l'encensoir et une croix, XXIIII l. » 1658 ; « Pour l'achat d'un voille de calice blancq accomodé à Lille, pour servir au grand autel les jours sollennels, VIII l. VI s. » 1660 ; « A Jean Masurel, pour avoir pris soing d'empescher que les pauvres n'enissent mendié les aulmosnes des gens de bien avant ladite église durant les offices, comme aussi chasser hors de ladite église les chiens, LV l. II s. » 1662 ; Pour ardoises livrées pour la couverture de l'église, IIII l. XVI s. ; 1664.

Police.

FF 94 , 1658-1750  

Lettre des PP. Capucins d'Armentières touchant les inconvénients qui résultent de l'établissement d'une taverne à proximité de leur église. Permission accordée par les échevins d'Armentières à Robert Grognien de pouvoir faire des meules avec les grains non battus qui proviendront de son héritage situé à Armentières. Enquête tenue par les échevins d'Armentières au sujet de la chaux vendue aux brasseurs pour s'en servir dans la fabrication des bières pour lui donner une couleur rousse, l'emploi de la chaux étant très préjudiciable à la santé. Requête du sieur Denyau, bailli d'Armentières, à M. De Séchelles, intendant de Flandre : il expose que le Magistrat ayant jugé à propos de rendre en 1726 et en 1747 des ordonnances qui défendent le jeu de paume ou de battoir sur la place publique, ces précautions justes et sages n'eurent point leur effet par suite de la négligence des échevins qui renvoyèrent absous plusieurs délinquants, sous prétexte que ces ordonnances n'avaient pas été enregistrées. Il supplie l'intendant d'ordonner l'enregistrement de ces ordonnances, afin qu'elles puissent être mises à exécution ; lettres des échevins à M. D'Haffrengues pour lui exposer que le règlement au sujet du jeu de battoir n'a pas été strictement exécuté parce qu'il ne présente aucun danger, que, du reste, le grand-bailli a part à toutes les mauvaises affaires qui se trament à l'Intendance contre la ville d'Armentières et qu'il travaille toujours contre les intérêts de celle-ci.

Justice criminelle : registres aux plaids, procès devant l'échevinage, juridiction gracieuse des échevins.

FF 64 , 1661-1670  

Actes passés devant les lieutenant de bailli et échevins d'Armentières : Vente d'une rente de 37 livres faite à Antoine Béghin par les administrateurs de la fondation pieuse de Marguerite Morel (1er mars 1661) ; constitution d'une rente viagère de 100 florins par Marie Van Oye au profit de Lucas Breton, son fils, "afin de seconder sa pieuse intention dans l'état de prêtrise" (28 juillet 1664).

Culte : affaires générales.

GG 73 , 1661-1724  

Consultation d'avocat touchant l'interprétation de la bulle de Clément VIII en date du 23 juillet 1603, 1661. Acte de vente d'une maison à Douai au collège des Hibernois à Lillepar François-David Trigault, 1669. Lettres de Louis XIV faisant défense aux maires et échevinsde Tournai de troubler les religieuses de Saint-André en cette ville dans la possession de leurs biens, 1673. Différend au sujet d'une rente due par la ville d'Armentières, entre les Soeurs-Grises d'Iseghem et les échevins de ladite ville, 1683. Lettre relative à l'interprétation de certains points de théologie, 1684. Bref du pape Urbain adressé à l'abbesse du monastère de Notre-Dame de Watzteno en Suède, pour l'autoriser à choisir deux religieux chargés d'entendre les confessions dans ledit couvent. Mandatement du conseil supérieur de Douai évoquant l'affaire soulevée entre l'abbaye de Marquette et un particluier d'Armentières.

Eaux et forêts, inondations, navigation, cours d'eau.

DD 22 , 1663-1672  

Différend au sujet de la hauteur des eaux de la Lys à Houplines, entre Marguerite-Isabelle de Mérode, comtesse de Middelbourg et d'Isenghien, d'une part, les commis à la direction des eaux sur la paroisse d'Armentières, d'autre part. Procès-verbal de l'enquête tenue en la Gouvernance de Lille du 7 juin au 28 juillet 1663, au sujet des bornes qui doivent servir d'indicateurs pour la hauteur des eaux de la Lys. Ordonnance du Grand-Conseil de Malines prescrivant, sur le vu du procès-verbal d'enquête ci-dessus, la pose provisoire de pierres dans la Lys, pour indiquer la hauteur à laquelle les eaux doivent être tenues. Ordre donné par l'intendant Le Peletier au fermier des écluses de Houplines de tenir ses écluses ouvertes suivant la demande que les échevins d'Armentières lui en ont faite et nonobstant l'ordre qu'il avait reçu de les tenir fermées.