Toutes les ressources 16 282 résultats (3ms)

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 134 , 1638-1753  

Etat de la recette des biens donnés à la table et charité des pauvres d'Armentières par Jean Paterne et Eléonore Nollet, sa femme, 1638. Etat des dépenses faites pour les travaux de réparation de la cense des pauvres d'Armentières à Frelinghien, 1749. Partage de biens entre la tables des pauvres d'Armentières et celle de la Chapelle-Grenier. Chasserel des biens et revenus de la pauvreté d'Armentières, avec un état de ses charges ordinaires, pour une année commencée à la Saint-Jean-Baptiste 1752 et finie à pareil jour de l'année 1753.

Exemption des impôts prétendue par des particuliers et des établissements religieux.

CC 124 , 1639-1752  

Requête des Capucins d'Armentières afin d'obtenir l'exemption de l'impôt pour la bière et le vin dont on leur fait l'aumône. Suppliques présentées à l'intendant de Flandre par les supérieures et religieuses de Saint François, dites Soeurs-Grises, de la Présentation, dites de Saint-François de Sales, et de Saint-Augustin, afin d'être déclarées exemptes des impôts pour la bière nécessaire à leur consommation. Semblable requête des administrateurs de la maison des Pauvres-Filles-Orphelines d'Armentières.

Assistance publique : Bons-Fils.

GG 113 , 1639-1730  

Ventes aux Bons-Fils d'Armentières : d'une maison située rue des Bourgeois, par Jacqueline Lefebvre, veuve de Pierre de Gavre ; de trois quartrons d'héritage joignant à la maison desdits Bons-Fils par Pierre Odent ; de deux maisons à front de la rue des Capucins, alias des Bourgeois, par Bauduin Lhermitte, marchand et échevin d'Armentières, agissant comme administrateur de la maison des orphelins mâles de ladite ville, fondée par Jean Stappart, bourgeois de Lille, 1671 ; de quatre cents de pré par Péronne Legroul, veuve de Jacques Boursette ; de deux maisons à Estaires ; d'une maison rue des Bourgeois, par François Hullin ; d'une maison faisant le coin de la rue d'Arras et de la rue des Bourgeois, par Thomas Becquet ; de deux autres maisons rue d'Arras par Jean-Baptiste Lansart et Jacqueline Becquet ; de neuf cents de terre tenus de la seigneurie de Carnin par Alexandre Legrand ; de deux bonniers trois cents de terre sis à Warneton par Elisabeth Nory, Jean-François Gombert et Jacqueline Vanacker ; de dix cents soixante verges de terre à Armenières par Pierre-François Destieu.

Instruction publique : bourses, collège de Jésuites, école des pauvres.

GG 86 , 1640-1784  

Isabeau Colpart, veuve de François Lagache, aîné, à son trépas échevin d'Armentières, déclare que, désirant le maintien de l'école dominicale des pauvres et voulant que les enfants de l'un et de l'autre sexe " y soient convenablement instruictz et enseignez, spéciallement en ce quy concerne le rudiment de la foy catolicque, appostolicque et romaine, à la gloire de Dieu et salut de leurs âmes, quy est la fin où sondit feu mary et elle ont buté lors des donations qu'ils ont faict à ladicte escolle pour l'advanchement et propagation d'icelle, " elle a donné la maison qu'elle habite rue de Glatigny, pour devenir après son décès la demeure et habitation " des filles dévôtes et vertueuses enseignantes en ladicte escolle les fillettes la fréquentans " ; lesdites filles, au nombre de cinq ou six, devront vivre en congrégation commune, mais séculière, quoique observant la règle du tiers ordre de Saint-François, soumises au magistrat et au père gardien du couvent des Capucins d'Armentières ; elles seront tenues " d'instruire et enseigner, ès jours de dimanches, les fillettes à ladicte escolle dominicalle quy se tient publicquement et présentement sur la boucherie d'icelle ville ", le 16 juin 1640. La même Isabeau Colpart, par un acte passé devant les lieutenant-bailli et échevins d'Armentières, reconnaît que " pour le salut de son âme et de son feu mari et pour le apparent prouffit, utilité et bien public e enseignement de la jeunesse de ceste dite ville, ses chers compatriotes, affin d'estre instruictz en toutes sortes de bonnes moeurs et modestie, et nommément en la foi catholicque, apostolicque et romaine " elle a donné, pour en jouir après sa mort, sa maison de la rue de Glatigny alias à Pourchaux, pour servir de demeure à quatre ou cinq filles, " qui demeureront à marier et vivront ensamble, vertueusement et exemplairement, à l'édiffication d'un chacun ", lesquelles auront charge de six pauvres fillettes d'Armentières à qui elles apprendront à vivre en la crainte de Dieu et en toute dévotion et piété, en leur apprenant aussi à lire et " ung stil ou travail honeste selon leur capacité et tels qu'ils les rendront idoines et capables pour en après pouvoir gagner leur vie ", 17 juin 1640. Echange de biens fait entre les Bonnes-Filles d'Armentières " vivantes en célibat en l'école dominicale " représentées par Jean-Marguerite Lescornet, leur censeur, d'une part ; Martin-Louis Imbert, seigneur de Wimmehout, et Augustin Taviel, seigneur de Mastaing, administrateurs des biens de la fondation de Pierre Busquet, seigneur de Beauregard, d'autre part, 1727. Constitution par les supérieure et soeurs représentant la communauté des Soeurs de Saint-François d'Assises, dites Bonnes-Filles à Armentières, " tenantes l'écolle dominicalle ", au profit de Louis Hoyau, d'une rente héritière de 45 fl. En garantie d'une somme de 1000 fl. Qu'il a prêtée à ladite communauté pour subvenir à ses affaires et besoins, 1748. Différend entre les filles du tiers ordre de Saint-François dites Bonnes-Filles, d'Armentières, aîtmresses de l'école dominicale de cette ville, et les héritiers de Marie-Brigitte Gappan, au sujet d'un héritage. Quittance du droit d'amortissement payé par les administrateurs de la fondation du catéchisme à Armentières pour l'achat de neuf cents de terre tenus de la seigneurie de la Motte.

Clergé régulier : capucins.

GG 62 , 1641-1738  

Lettres des définiteurs des Capucins de la province wallonne à Valenciennes au Magistrat d'Armentières, pour le remercier de la confiance qu'il montre dans l'ordre de Capucins en demandant qu'ils puissent confesser dans l'église paroissiale ; ils accèdent à ce désir sous la réserve toutefois que cela ait lieu avec l'assentiment de Me Géry Lespagnol, pasteur d'Armentières. Alphonse de Bauffremez, seigneur du Roseau, atteste avoir été présent quand don Alonso Ladron de Genaxa, alfer réformé au régiment de don Gaspard de Bonifacio, blessé mortellement d'un coup de mousquet devant la ville d'Armentières le 28 mai 1647, dit à un certain Père Joseph qu'il donnait à l'église toutes les reliques qui étaient en dépôt au couvent des Capucins de Tournai. "Copie de ce que le R.P. Casimir, prédicateur capucin à Armentières, a envoyé en l'an 1681". C'est la relation d'un miracle arrivé en faveur de Jacques Gremonpont, d'Armentières, atteint aux deux jambes d'un feu Saint-Antoine si intense que les médecins avaient jugé nécessaire de lui faire l'amputation. Ledit Jacques avait été guéri miraculeusement par l'intercession de saint Joseph. Le miracle a été reconnu par l'évêque d'Arras Paul Boudot, et attesté au Père Capucin auteur de la relation par le jeune homme lui-même, en 1646, lorsque ledit Père demeurait à Armentières. Permission accordée par François de Baglion de la Salle, évêque d'Arras, aux Pères Capucins d'Armentières, de célébrer la fête de saints de leur ordre désignés par ledit évêque et autorisation de l'abbé de Warneton et à un de ses religieux d'officier et de prêcher à cette occasion dans l'église desdits Pères.

Clergé régulier : brigittins.

GG 70 , 1641-1680  

Statuts de l'ordre de Saint-Sauveur et de Sainte-Brigitte. Lettre de Gaspard de Laurete, visiteur de la province d'Arras, contenant diverses décisions relatives à l'ordre de Saint-Sauveur ou de Sainte-Brigitte, 1641. Décisions prises dans le chapitre général de l'ordre du Sauveur ou de Sainte-Brigiette tenu à Looz : le père Denis de Saint-Robert, sous-prieurdu couvent d'Armentières, y assiste au lieu du père Adrien de Saint-Cornille, prieur du même couvent, légitimement empêché, 1667. Lettre de Denis, évêque de Senlis, qui consent à l'établissement dans son diocèse de religieux de l'ordre de Saint-Sauveur. Bref du pape Innocent XI en faveur du même ordre, 1677. Fragmentd'une enquête tenue au sujet d'un religieux par les supérieurs de l'ordre de Saint-Sauveur, 1680. Lettre des prieur, procureur et vicaire généraux de l'ordre de Saint-Sauveur, au sujet des querelles entre religieux.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 152 , 1643-1668  

Comptes rendus par les ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières, des biens et revenus délaissés à ladite table par Marguerite Morel : Recette totale du compte de 1643-1645 : 4,390 l. 9 s. 3 d. ; dépense : 4,678 l. 15 s. "A Jacques Barbry, notaire et maistre d'escolle en ceste ville, pour une année de pention à luy accordée pour les services et bons debvoirs qu'il rend à icelle fondation en qualité de procureur et notaire, 5 l." 1647-1663.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 44 , 1643-1699  

Comptes des ministres de la chapelle Sainte-Anne érigée en l'église paroissiale d'Armentières. Recette : montant de la donation faite par Marguerite Hennion, veuve de Walerand Wercque, 828 l. 12 s. ; dépenses : à la soeur de Marguerite Hennion, pour soins donnés à la défunte pendant sa maladie, 58 l. 4 s. ; coût des funérailles de la donatrice, 32 l. ; " à Laurent Gallet, pour avoir fait une nouvelle présentation d'ung Ecce homo posé au pilier proche l'autel de Sainte-Anne, cl. " ; coût d'un reliquaire, 6 l. ; " au même Gallet, pour enrichir l'image du Dieu de Pitié, CIIIIXXXVIII l. XVI s. ; pour les écrits posés au pied de la table d'autel, XVIII l. " 1643-1664 ; " Pour la vente d'un anneau d'or venant de la donation qu'en avoit faite la femme Jean Wemel, xl." 1671-1676. " Au regard des droits que l'on souloit païer à M. Le pasteur, aux chapelains, à l'organiste et au coutre à charge dudit autel, rien n'a esté païé à raison que l'on a cessé de faire chanter la messe de chaque mardi de l'an pour conserver le fond dudit autel " 1676-1683. " A Jacques de Frigot, peintureur, pour avoir peinturé l'image du Sauveur flagellé proche de la chapelle Sainte-Anne, LVII l. XII s. " 1683-1699.

Documents divers, inventaires, objets d'art.

II 13 , 1647  

"Plan de la ville d'Armentières, assiégée et prise par l'archiduc Léopold le 30 mai 1647, jour de l'Ascension." - Légende placée au bas, à gauche du tableau : 1° la ville d'Armentières; 2° l'archiduc Léopold; 3° quartier de Son Altèze Impériale; 4° quartier du duc d'Amalfi; 5° quartier et attaque commandé par le baron de Becq; 6° quartier et attaque commandé par le prince de Ligne; 8° quartier et attaque commandé par le lieutenant-général Bournonville; 9° quartier et attaque du comte de Buquoy; 10° quartier du marquis Sfondradto; 11° quartier du prince du Darmstardt; 12° quartier de l'artillerie commandé par le lieutenant-général Lamboy.