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Administration générale : correspondance des intendants de Flandre avec le Magistrat d'Armentières.

AA 5 , 1743-1777  

Lettres de Jean Moreau, seigneur de Séchelles concernant les abus qui existent dans les hôpitaux militaires, l'état de l'administration de la ville, la manufacture de serviettes, les exemptions dont jouissent les corporations religieuses, l'exécution des ordonnances concernant la mendicité. Lettres de Antoine-Louis le Fèvre de Caumartin, marquis de Saint-Ange touchant la publication de la paix avec l'Angleterre et le Portugal, le commerce des grains, la levée du don gratuit, la répression des fraudes qui se sont introduites dans la fabrique des toiles et linges de table, l'adjudication des octrois, l'exécution des ordonnances prescrivant le transport à la Monnaie de l'argenterie appartenant aux églises et communutés religieuses.

Administration générale : correspondance des intendants de Flandre avec le Magistrat d'Armentières.

AA 4 , 1730-1741  

Remerciements de l'intendant Orry lors de sa nomination à l'intendance de Flandre, lettres de l'intendant Julien-Louis Bidé, seigneur de la Grandville concernant l'exemption du sieur Duquesne manufacturier, la circulation des grains, la blanchisserie de toiles, l'arrentement des biens de la ville, les réglements pour les Bons-Fils, les remerciements des compliments pour sa nomination au poste de conseiller d'état.

Administration générale : correspondance des intendants de Flandre avec le Magistrat d'Armentières.

AA 6 , 1695-1778  

Lettres de M. D'Haffrengues, successivement subdélégués à Lille de l'intendant de Flandre, concernant les diverses branches de l'administration, le règlement touchant le commerce de librairie que peuvent exercer les merciers, le droit de péage, les offices municipaux, les fournitures aux troupes, les postes aux chevaux, le commerce du lin, la fausse monnaie, l'état des productions du sol, les renseignements susceptibles de figurer dans le calendrier général de Flandre, l'envoi d'édits et arrêts royaux, les marchés, cantines, les droits de domicile des pauvres.

Affaires diverses relatives à la guerre.

EE 29 , 1667-1712  

Ordonnance du comte de Bruay, gouverneur de Lille, Douai et Orchies, défendant aux habitants de la province de conserver leurs demeures plus de grains qu'il n'en faut pour la consommation de leur famille : il prescrit aux gens de loi de la Chapelle- d'Armentières de tenir cinquante hommes bien armés prêts à se rendre à Lille en premier signal. Ordonnance de battre les avoines ; raisons pour lesquelles les bailli et échevins d'Armentières ont défendu aux habitants des paroisses voisines de mettre en dépôt dans la ville leurs foins, fourrages et avoines : en autorisant les paysans à le faire en 1708, le Magistrat s'est attiré beaucoup de désagréments, entre autres les procès en dédommagement qui lui ont été intentés à raison des pillages exercés par les soldats de la garnison. Ordre aux habitants de faire la déclaration de la quantité de foin et d'avoine qu'ils ont, sous peine d'une amende de 50 florins. Défense aux habitants des paroisses circonvoisines de "réfugier et renclore aucuns foins, fourrages, et avoines, voire même aux manants de ne faire aucuns magasins et amas desdis foins, etc.," qui pourraient les exposer à des fourragements et pillages. Blâme infligé par le Magistrat d'Armentières à Philippe-Ernest, seigneur Du Mont, de Croix, Beaulieu, etc., grand-bailli, et à son lieutenant, pour leur négligence à faire exécuter les ordonnances qui défendent les accaparements. Déclaration des députés de Leurs Hautes Puissances les Etats-Généraux des Provinces-Unies à l'armée, que la ville d'Armentières ne sera point fourragée, qu'on n'y enlèvera rien que de concert avec le Magistrat, qu'on ne prendra les blés des villes voisines qui les y auront réfugiés qu'en donnant des garanties de paiement. En conséquence, ils font défense à tous officiers et commandants de contrevenir au présent ordre et ordonnent à l'officier qui commande le poste d'Armentières de veiller à sa stricte exécution.

Affaires diverses relatives à la guerre.

EE 32 , 1612-1763  

Jaspard Croin, capitaine des guides du camp de Leurs Altesses, demande le libre passage par Armentières pour sa troupe, arrêtée à Niepkerque et composée de 160 soldats espagnols qu'il doit consuire à Cambrai. Ordonnance de Louis XIV, prescrivant aux gentilshommes possédant des terres sous la domination française, et qui sont au service de l'Espagne, de quitter ce service et de prêter le serment qu'ils doivent au Roi de France. Ordonnance du Roi et de l'intendant pour la confection d'un état énumérant les gentilshommes qui sont au service des princes étrangers avec la désignation des biens qu'ils ont sous la domination de France. Autres prescriptions des commis à la régie des biens confisqués relatives au recouvrement de ces biens. Charles, comte de la Mothe-Houdancourt, maréchal de camp des armées du Roi, commandant le camp de Bousinghe, prie les échevins d'Armentières de faire arrêter tous les soldats qui passeront en leur ville sans un congé en règle. Défense aux habitants d'Armentières de se rendre en France sans se munir de certificats constatant qu'ils sont sujets du Roi de France, lesquels certificats leur seront délivrés par les gouverneurs, commandants des places, ou magistrats du plat pays, d'où ils seront partis. Ordonnance du comte d'Argenson indiquant les cas dans lequels il conviendra de donner des billets d'entrée dans les hôpitaux aux soldats malades des troupes du Roi. Liste des soldats qui ont servi pendant la dernière guerre et qui sont domiciliés à Armentières. Circulaire ordonnant la formation d'états des soldats ayant fait partie des troupes de Sa Majesté et pouvant figurer dans les bataillons des recrues des troupes françaises qu'on se propose de former.

Affaires diverses relatives à la guerre.

EE 31 , 1706-1707  

Défenses par les grand-bailli et échevins d'Armentières : de ne rien acheter des valets d'officiers et cavaliers auxquels on fournit bois, pailles et "tranaines (trèfles)" sous peine d'amende et de confiscation de l'objet acheté ; de prendre ou emporter la paille, les piquets, perches et fourches qui ont servi au régiment de Mauvoisier et qui doivent être utilisés pour d'autres régiments ; de rien acheter des soldats de la garnison soit habit, veste, culotte, chemise, chapeau, souliers, ou autres parties de l'habillement ; de donner à boire aux soldats de la garnison après la retraite sonnée au son du tambour à sept heures du soir, sous peine de 60 sols d'amende, dans les cabarets, et, dans les maisons des bourgeois, après la retraite sonnée par le vigneron de huit heures et demi à neuf heures du soir ; de toucher aux fascines, palissades, barrières et guérites. Défense, de la part du duc de Vendôme, aux propriétaires de bateaux sur la Lys, de transporter soldats ou maraudeurs au-delà de ladire rivière, du côté de Flandre.