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Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 49 , 1630-1721  

Confrérie du Saint-Sacrement. - Vente par Nicolas Barbry d'une rente de 8 l. Par. À la confrérie du Saint-Sacrement érigée en l'église paroissiale d'Armentières. Acte passé devant les échevins d'Armentières par lequel Nicolas Vendecle, ministre de l'office du Saint-Sacrement, constitue sur ses biens en faveur dudit office une rente de 18 liv. Supplique du sieur Jean-Eloi Bauvient, pasteur d'Armentières, des maîtres et anciens maîtres de l'association de la confrérie du vénérable Saint-Sacrement en l'église paroissiale, aux bailli, mayeur et échevins, à l'effet d'obtenir pour ladite conférire une gratification annuelle qui couvrirait en partie les frais de flambeaux servant aux processions patriculières et solennelles.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 27 , 1632-1641  

Comptes de l'église paroissiale d'Armentières : Recette totale du compte de 1632 et 1633 : 4,094 l. 15 s. 4 d. ; dépense : 4,270 l. 13 s. « Despens faictz lorsque on donna des jambons aux sonneurs estant venus en ceste ville des paroisses voisines pour mériter prix en sonnant les cloches nouvelles, x l. x s. » ; « à Ghislain Le Roux, pour avoir livré une paincture de verre représentant la face de Nostre-Dame, la mis ès verrières de l'église, VIII l. » ; « à Me Joseph Micelin et Me François de l'Epine, pour avoir refondu les deux plus grosses cloches de l'église, XVIcLXXIII l. x s. » 1634 ; « A révérende religieuse sœur Péronne Du Pré, maistresse des Soeurs-Grises hospitalières de cette ville, pour avoir faict six aubes, XIX l. x s. » 1640.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Marie ou des Bleuettes.

GG 96 , 1632-1637  

Marie de Lens, comtesse douairière d'Egmont, princesse de Gavre, déclare que, ayant considéré "qu'entre grand nombre de poeuple que sçavons pour le présent se retrouver en nostre ville d'Armentières plusieurs y sont travaillez de diverses maladies et souffrent grandes incommoditez, de quoy faulte de moyens leur est impossible se délivrer, et désirant atant en ce leur subvenir et prester toutte ayde et assistence", elle a pour "la plus grande gloire de Dieu, délibéré et résolu d'y establir ung hospital propre pour y recepvoir douze personnes malades, lequel portera nom d'hospice de Saincte-Marie, où desdictz malades seront pensez et songnez par filles vivantes en célibat, honnestes, charitables et vertueuse", 19 octobre 1632. La même dame, "pour effectuer sa résolution touchant de donner commencement à la fondation de l'hospital de Sainte-Marie", fait abandon, "pour l'advancement et commencement de ladite fondation" d'une maison située "par delà le pont de Flandres, aboutant par devant la place qui est au devant dudit pont, par derrière à la rivierrette, tenant d'un costé à l'hospital de Sainte-Catherine", 27 octobre 1632. Extrait du testament de Marie de Lens touchant la maison dont cette dame a fait don à l'hôpital de Sainte-Marie.

Justice criminelle : registres aux plaids, procès devant l'échevinage, juridiction gracieuse des échevins.

FF 61 , 1633-1640  

Actes passés devant les lieutenant de bailli et échevins d'Armentières : Achat par Nicolas Charles, lieutenant du bailli d'Armentières, de Nicolas Sallengre, de la taverne de Saint-Sébastien en la rue de la Belle-Croix (20 mars 1629) ; relief d'un fief de deux bonniers quinze cents, tenant au fief de le Hancardrie à Erquinghem, fait par Marie Du Rivage, veuve de Walerand Caron, capitaine d'une compagnie bourgeoise à Lille (14 octobre 1639).

Rentes.

CC 45 , 1634-1635  

Constitution de rentes par les échevins d'Armentières, au profit d'Antoine de Sailly, docteur en médecine, de Jacques de Sailly, bourgeois, de Thomas et Jean Duthoit, de Jeanne de Sailly, bourgeoise, du couvent de la Neuve-Abbiette, d'Adrien Le Blancq, bourgeois, tous de Lille, et de Jacques Bacart, receveur d'Armentières.

E - Etat civil

1 E, 2 E, 3 E, 4 E, 5 E, 6 E , 1634-1987  

Archives modernes - série E

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 39 , 1635-1760  

Donation par Louis, comte d'Egmont, aux Brigittins d'Armentières, d'une chapelle fondée en l'église d'Erquinghem et appelée la chapelle de messire Guy, avec douze bonniers de terre attachés à ladite chapelle, pour en jouir après le décès du détenteur actuel. Collation de ladite chapelle conférée : à Louis Dubois après la mort de Philippe de Belleul, chanoine de Saint-Barthélémi de Béthune ; à Jacques Crépel après le décès de Pierre Facon. Louis XIV, roi de France, en vertu du droit de confiscation des biens du comte d'Egmont, confirme la permutation opérée entre Charles Thibault, titulaire de la chapelle castrale d'Erquinghem, et Nicolas Pennaville, vice-curé dudit lieu, 1678. Procope-François, comte d'Egmont, remet à son épouse Marie-Angélique de Cosnac et de Grignols, comtesse de la Serre, l'administration et la direction de ses biens et affaires pendant le séjour qu'il va faire en Espagne suivant les ordres de Sa Majesté pour y commander la cavalerie du royaume, 1707. La comtesse d'Egmont, en vertu du pouvoir ci-dessus, consent à ce que les Pères Brigittins d'Armentières soient remis en possession de la chapelle de messire Guy dont ils avaient été privés pendant la guerre par suite de la confiscation des biens du comte d'Egmont. Philippe-Ernest Du Mont, grand bailli d'Armentières, déclare avoir, en vertu des deux acts ci-dessus, mis les Pères Brigittins en possession de la chapelle de messire Guy. Actes de la Gouvernance de Lille adjugeant aux Pères Brigittins ladite chapelle. Question débattue devant le Parlement de Flandre entre le comte d'Egmont et les Pères Brigittins d'Armentières, d'une part, François Lauridant, prêtre, possesseur de la chapelle de messire Guy en vertu de bulles de la Cour de Rome, d'autre part, touchant la collation de ladite chapelle, fondée dans le château d'Erquinghem par Gui de Flandre, fils de Gui de Dampierre, qui, en la dotant de douze bonniers de terres appelés les Capelleries, en avait réservé la collation au seigneur d'Erquinghem. Lettres des échevins d'Erquinghem abandonnant aux Pères Brigittins d'Armentières le revenu de terres baillées pour six ans au sieur Picavet pour y faire des briques, à la condition pour lesdits Pères de rétablir lesdites terres comme elles étaient auparavant et de les mettre en culture.

Clergé régulier : brigittins.

GG 67 , 1635-1764  

Donation par Louis, comte d'Egmont, aux religieux brigittins d'Armentières du château de Hauteroche situé au pays de Liége, pour y établir un couvent de leur ordre, 1635. Ratification par Philippe, comte d'Egmont, des donations faites au couvent des Brigittins d'Armentières par son père, 1654. Bulle du pape Clément XII, accordant des faveurs au monastère de Saint-Sauveur à Armentières, 1733. Observations faites par Paul Robette, prieur général de l'ordre de Sainte-Brigitte, dans une visite du monastère de Saint-Sauveur à Armentières, 1764. Procope-Marie d'Egmont-Pignatelli, seigneur d'Armentières, donne commission au Magistrat de cette ville pour le représenter à la cérémonie dans laquelle les Pères brigittins se proposent de soutenir une thèse à lui dédiée ; les échevins font connaître audit comte qu'ils se sont rendus à son désir en présidant à la thèse de philosophie soutenue par les Pères brigittins, et rendent compte de la manière dont cette cérémonie s'est passée : les Brigittins ont fait leur "dispute" aux applaudissements de l'assemblée et s'en sont irés comme des gens des mieux étudiés et des plus versés dans la science, 1725. "Ordre qui sera tenu par le grand bailli et le Magistrat d'Armentières pour placer dans l'hôtel de ville la thèse que les Pères brigittins de ladite ville nous ont décidé l'année dernière, 1728".

Clergé régulier : capucins.

GG 63 , 1637-1779  

Différend au sujet de la tenue du catéchisme entre les Jésuites et les Capucins de Béthune, ceux-ci l'enseignant depuis plus de trente ans par charge des pasteurs de ladite ville. Les Capucins reprochent aux Jésuites d'employer, pour attirer du peuple, le moyen de distribuer deux liards à chaque assistant. Ce moyen, ajoutent-ils, n'est pas sans inconvénient dans une ville aussi rapprochée de la frontière car, dans la foule qui se presse au catéchisme le dimanche, il peut se trouver beaucoup de Français déguisés : ceux-ci peuvent sous leurs habits cacher des armes, et, à un moment donné, s'emparer des portes de la ville, enclouer les canons, faire sauter la poudrière, etc. Lettre adressée par les bailli et échevins d'Armentières au premier ministre d'état du Roi : ils se plaignent qu'il n'ya plus chez les Pères Capucins qu'un seul confesseur autorisé par l'évêque d'Arras et que la dévotion du peuple en souffre. Acte notarié par lequel plusieurs habitants de Frelinghien notifient au curé de cette paroisse que dorénavant ils ne contribueront plus dans les frais de nourriture et de logement des Pères Capucins du couvent d'Armentières qui sont appelés à Frelinghien pour y prêcher et confesser, 1745. Lettre de Jean, évêque d'Arras, au Père Silvère, de Valenciennes, provincial des Capucins de la province de Lille, par laquelle il lui annonce qu'il a désigné M. Van Oye, curé d'Armentières, pour bénir la première pierre de la nouvelle église des Capucins de cette ville ; mention que la bénédiction et la pose de la première pierre de cette église a eu lieu le 26 août 1755. Lettre du Frère Edmond, capucin, gardien de la maison d'Armentières, par laquelle il sollicite de l'évêque d'Arras, pour M. Macquette, curé de Nieppe, diocèse d'Ypres, la permission de prêcher dans le couvent des Capucins d'Armentières. Le vicaire général de l'évêque d'Arras, sur la demande M. Van Oye, curé d'Armentières, fixe au dimanche de la Quinquagésime et aux deux jours suivants la cérémonie des prières dites de quarante heures qui avait lieu dans l'église des Pères Capucins à la Pentecôte, 1766. Sermon après vêpres les jours de fêtes à faire par le Père stationnaire des Capucins. Lettre du Frère George, provincial des Capucins, au doyen de chrétienté d'Armentières, pour le prier d'agréer les questeurs de la maison d'Armentières.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Marie ou des Bleuettes.

GG 97 , 1638-1684  

Don par Jean Le Fer et Marie Leclercq, sa femme, à "l'hôpital de Nostre-Dame fondé en la ville d'Armentières par Madame la douairière d'Egmont, pour la bonne amour et pieuse affection qu'ils portent vers ledit hospital, et désirans l'entretènement et nourriture des personnes débilles et mallades y entretenus" d'une maison et jardin à front de la Secque-Rue, tenant au jardin des Pères Jésuites,1638. Don par maître Jean de Lestrée, prêtre, au "nouveau hospital dicte les Bleuettes à Armentières hors le pont de Flandres, à raison des bons et aggréables services que ledit comparant auroit receu dudit hospital pendant une longue maladie qu'il at eu l'espace de huict mois ou environ, et reçoit encore journellement", de tous ses biens et héritages, meubles et immeubles, avec une maison et héritage situés à front de la rue menant de la fausse porte de Lille sur le Chauffour", 1661. Don de onze mesures de terre à l'hôpital de la Visitation-de-la-Vierge dit Bleuettes, d'Armentières, par Jean-Baptiste Beccue et soeur Marie-Louise Beccue, religieuse non professe dans ledit hôpital.