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Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 12 , 1387-1453  

Église paroissiale. - Sentence des bailli et hommes de fief d'Armentières assignant sur treize cents de terre provenant de Jeanne Traitrelle la rente que celle-ci avait constituée au profit de l'église paroissiale pour la fondation « d'une torse de chire pesant six libvres » à offrir tous les ans le jour de Pâques et l'achat de « quatre aulnes de blanc drap » que les ministres de l'église donneront, chaque année, à la Noël, à telle personne pauvre native d'Armentières qu'il leur plaira. Assignation d'une rente de 24 sols parisis, à charge de services religieux, faite au profit de l'église paroissiale d'Armentières et de la charité Notre-Dame et Saint-Jacques de la même ville par Godefroy Du Bos. Donation d'une rente de 49 sols parisis à l'église paroissiale par Alard Pallée, à charge de « célébrer en ladicte église, chacun an, ung obit sollempnel et perpétuel le prochain jœudy ensuivant le jour des Cendres en quaresme, auquel jour les margliseurs et tous cheulx que chy après venront, serront tenus de faire sonner par le clercq de ladicte église les deux grandes clocques ledit jour des Cendres à heure de pardons comme on a usé et use en tel cas journèlement, et pour che ledit clercq aura douze deniers ; item, et oussy serront tenus lesdis marglisseurs de faire chanter ledit jeudy l'obit dessusdit par le curet lieutenant de ladicte église ou aultre tel cappelain que boin leur samblera, et pour che aura celui qui dira la messe quatre solz, diacque et sourdiacque chascun dix-huit deniers, les deux coristes chascun douze deniers ; item, et oussy lesdis marglisseurs serront tenus de faire aller douze povres personnes à l'ofrande et de délivrer à chacun povre unne chandelle de chire vaillable ung denier et ung denier dedens ichelle chandelle ; item, et aveucq che, celui qui aura célébret ledit obit aveucq lesdis diacque et sourdiacque, les deux coristes, accompaigniés desdis douze povres, serront tenus de venior hors de ladicte église emprès l'unis que l'en dist des femmes, là u sont les prédicesseurs dudit Allard, et illecq de dire et priier pour l'âme desdits trespassés, en disant ung De profundis avecq che qui est accoustumé de dire au-dessus et d'illecq despardre de la benoîte eaue. Ce fait, lesdis marglisseurs serront tenus de délivrer auxdis douze povres et à chacun ung pain vaillable douze deniers, et unne grossée de herrens sur chascun pain ». Donation d'une rente de 54 sols à charge d'obits, faite à l'église paroissiale par François Lecocq et Marie Du Sart, sa femme.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 118 , 1388-1438  

Jacques Pallée, prêtre, pour le repos des âmes de son père Jacques, de sa mère Claisse Thiébault et de lui, donne "à le fabrique del église et table du Saint-Espir (Saint-Esprit) d'Armentières", vingt sols de sous-rente annuelle assignée sur une maison située rue "du Glatigny", par tel manière et codition que les provisieurs et ministres de ledicte église et table du Saint-Espir seront tenus de faire faire l'obit et proyère une fois par an pour le salut des âmes des dessus nommés, auquel obit eulx proviseurs seront tenus de querre I cappellain, liquels célébera une messe et fera le proyère ainsi qu'il appertient, et debvera estre ledicte messe célébrée une fois caschun an, perpétuelment et à tousjours, et le prochain jour férial après le jour de la commémoration des âmes, et debvera havoir icilz capellains pour sen seellaire à dire le messe et faire le proyère chiuncq solds, et li coustes pour soner et aidier à ledicte messe douze deniers, et à ycellie messe seront tenus desdis proviseurs et ministres de liverer trois candeilles de chire de I denier le pièche et I denier mis en caschune pour aidier à ledicte messe et offrir, et douse deniers en pain pour ausmonner et départir as poveres", 10 novembre 1388. Thomas Ly Roides, bailli de monsr Pierre de Wychete, chevalier, chambellan du roi, seigneur de Raches, châtelain d'Orchies et seigneur d'"Arementières" en partie, et les hommes de fief dudit seigneur, assignent sur le fief du Gardin appartenant à Pierre Le Borgne, la rente annuelle de 10 livres que Jean Sorre a léguée aux pauvres d'Armentières, à ce présents et consentants "Jakemes Hocedés et Piérars Boucris, comme menistre et procureur à che commis deuement par le plus saine partie des boine gens delle ville et parrosse de Arementières de le tavle dou Saint-Esprit de ychelle ville et parrosse ", 2 mars 1394. Adhéritement conféré par les échevins d'Armentières en présence de François Le Koc, lieutenant de Guillebert de Carnin, écuyer, bailli pour le comte de Saint-pol, à Jean de Menin et ses hoirs, de deux lieux manoirs "plantés et herbegiés, marcissans d'un costé à la porte d'Arras et aux fossés de ladicte ville", qui ont été donnés audit Jean par Jacquemart Dommessent et Pierrotte Hernier, son épouse, "avec deux lis estoffés chascun d'un parkenet, ung couvertoir et unne perre de linceulx". Ledit don avait été fait à la condition "que ledit Jean Menin, sa femme, ses hoirs et aïans cause, debveront et serront tenus de herbergier èsdictes maisons et couchier èsdis lis les povres membres de Dieu, tant que lesdis lis serront plains, et ce faire tous les jours que requis en serront ". Il était, en outre, tenu de conserver "lesdictes maisons estaintes de pleuve et de solleil" et de "souffissaument maintenir et retenir lesdis lis, parkenés, couvertoirs et linceux. 3 En cas de non-accomplissement de ces conditions, Jean de Menin ou ses hritiers devraient être privés de ces deux maisons, lesquelles seraient alors donnés à la table des pauvres, 15 novembre 1438.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 131 , 1400-1624  

Ventes de rentes à la table des pauvres d'Armentières : par Jacques Rycars et Marie de Warenghien, son épouse (1400), par les enfants de Gilles Lermitte (1585), par Andrieu Le Blancq, bourgeois et receveur à Lille (1621), par Jean Cousin et Claudine Toulouse (1621), par François Dumoulin (1624) ; par Marie Deleporte, veuve de Remi Pouille, marchand à Lille, moyennant la somme de 1771 florins qu'elle a reçue "par les mains de Rolland Caillet, ministre desdis pauvres, qui déclara lesdis deniers provenir de la donation faicte par damoiselle Marguerite Morel ausids pauvres, et que sert icy de remploy" (1623). Convention entre Pierre Delabarre et Jean Lestienne, ministres de la tables des pauvres d'Armentières, et les marguillers de l'église paroissiale, au sujet de la propriété d'un titre de rente qui appartenait par moitié à la fabrique de l'église et aux pauvres, 1623.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 40 , 1479-1629  

Chapelle d'Armentières. - Ventes au profit de la chapelle Notre-Dame du Vieux-Biés dite d'Armentières : par Gui le Bourgois, d'une rente de dix livres ; par Hacquinot De Le Sauch, d'une rente assignée sur une terre dépendant de la seigneurie de la Vigne au Wez-Macaire, 1501 ; par Baudoin Desruyelles, d'une rente de 6 livres hypothéquée sur une terre tenue du fief de le Caserie ; par Jeanne Charlet et Toussaint Hazebroucq, d'une rente de 4 florins 13 patards. Cession à la Table des pauvres de la chapelle Notre-Dame du Vieux-Biés : par Jacques Petiblon, d'une rente de 6 florins carolus, par Pierre de Landas, écuyer, fils de Walerand, seigneur de Wannehain, d'une autre rente. Transport à ladite Table des pauvres par la veuve de Louis Leuridain, en exécution du testament de feu son mari, d'une rente de six livres cinq sols parisis.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 119 , 1495-1536  

Transport de rentes au profit de la table de charité des pauvres de la ville d'Armentières : pour satisfaire aux volontés testamentaires de Jean Cocquiel, lequel a fondé un obit à célébrer tous les ans le 2 janvier en l'église paroissiale, à la charge de la pauvreté d'Armentières, 1495 ; pour l'exécution du testament de Jean Le Bourgeois, lequel a fondé un obit anniversaire la veille de Noël, au grand autel de l'église paroissiale, à célébrer à la charge de la pauvreté, après lequel obit il "sera donné et distribué aux povres gens honnestes de la ville et paroisse pour quarante-quatre gros de laigne (bois en corde), 1501 ; pour la fondation d'un obit solennel anniversaire ordonné par le testament de Marion Dommessent, 1502 ; pour la fondation de deux obits solennels anniversaires prescrite par le testament de Pasquier Frummault, 1520 ; par Colart Lanchelle à charge, pour la table des pauvres, " de gouverner, nourir, cauchier, vestir et entretenir ledit Collart selon que à son estat appartient durant le temps de sa malladie et débiliture qu'il a à présent et jusques à ce qu'il porra gaigner sa vie ", 1536 ; par François Lermitte, en exécution des dernières volontés de sa fille Antoinette, 1536.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 139 , 1501-1535  

Compte rendu par les ministres de la table du Saint-Esprit, "des biens, rentes, cens, dons, legs, pourchats et autres profits quelconques appartenant, venu et échus à ladite table" pour deux ans finis à la Saint-Jean-Baptiste 1503 : recette totale de ce compte : 739 l. 10 s. 8 d. ; dépense : 712 l. 14 s. 1 d. Fragment d'un compte des mêmes ministres rendu pour les deux années écoulées depuis le 24 juin 1533 jusqu'au 24 juin 1535.

Assistance publique : les Soeurs-Grises hospitalières.

GG 89 , 1504-1627  

Lettres des bailli et échevins d'Armentières relatant la fondation de la maison des Soeurs-Grises hospitalières : en mai 1482, Jacques de Luxembourg, voyant la ville d'Armentières brûlée et inhabitée à cause des guerres, et mû de compassion à la vue de la désolation qui régnait dans l'hôpital situé alors hors da porte d'Arras, mit cette maison en la main des ministre des pauvres de la ville et forma le projet d'y placer des religieuses hospitalières. Mais, à la faveur des troubles régnants et du décès de Jacques de Luxembourg, le désordre s'introduisit de nouveau dans l'hôpital. En janvier 1493, Jean Mallebrancque, natif d'Armentières et serviteur dudit hôpital, "meu de carité", se transporta vers Jacques de Luxembourg, fils et successeur du précédent, lui exposa la triste situation dans laquelle se trouvait ladite maison et en sollicita pour lui la direction, ce qui lui fut accordé. Muni de l'autorisation dudit Jacques et de la douairière de Fiennes, sa mère, Jean Mallebrancque acquit à l'intérieur de la ville un héritage sur lequel il transféra l'hôpital et affecta les bâtiments anciens à une école de jeunes filles ; ensuite (en juillet 1494), il s'occupa d'y placer des religieuses, ce qu'il obtient de frère Thibaut Rouzée, religieux de l'ordre de Saint-François, visiteur des filles hospitalières de cet ordre, avec l'assentiment de la dame de Fiennes. Les religieuses furent donc installées et elles y ont été jusqu'à ce jour que Jean Mallebrancque et Agnès Roussel, sa femme, se sont transportés, accompagnés de Marguerite de Rozimboz, maîtresse de l'hôpital, des échevins et d'une partie de la communauté d'Armentières, au château d'Erquinghem, vers la dame de Fiennes, et ont fait devant elle abandon à la communauté desdites soeurs hospitalières des locaux et édifices de l'hôpital en indiquant la manière dont elles auraient à se conduire pour remplir les intentions charitables des fondateurs, 7 juillet 1504. Transport fait par Toussaint Desbarbieux, seigneur des Pretz, Toussaint Desbarbieux, son père, seigneur de Salomé, et Jean de Lannoy, seigneur des Plantis, exécuteurs testamentaires de Jacqueline Lermitte, fille d'Antoine, veuve de Josse Cuignet, demeurant à Lille, aux Soeurs-Grises hospitalières d'Armentières, pour suivre les intentions manifestées par ladite dame dans son testament en date du 30 janvier 1627, de divers titres de rentes sur la ville d'Armentières représentant un revenu annuel de 1200 fl. Cette somme devra être employée " à l'instruction de douze povres enffans, soient filz ou filles, de la ville d'Armentières, tant en a crainte de Dieu que lecture et escripture, ensamble à couldre et faire aultres ouvraiges convenables à leur sexe et eaige ", 12 mai 1627.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 136 , 1515-1742  

Quittances, délivrées par les directeurs, receveurs et sous-fermiers des droits d'amortissement, franc-fiefs et nouveaux acquêts de la province de Flandre, des sommes payées pour les droits d'amortissement par les administrateurs des biens des pauvres de la ville d'Armentières..

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 41 , 1515-1763  

Chapelle d'Armentières. - Lettres de Charles-Quint, empereur, par lesquelles il amortit les biens acquis depuis quarante ans par la chapelle du Vieux-Biés. Lettres de purges de quatre cents de terre situés à Armentières acquis par les administrateurs de la chapelle du Vieux-Biés et de la Table et charité du Saint-Esprit en ladite chapelle. Procès-verbal de mesurage de terres à Armentières, dont la moitié appartient à la chapelle et aux pauvres de Notre-Dame du Vieux-Biez appartenant à M. de Tramecourt, seigneur temporel de la chapelle du Vieil-Biez, dite chapelle d'Armentières, et Antoine Cordonnier, marguillier de cette chapelle, exposent en vente les bois montants croissant sur les deux côtés de la drève qui conduit du pavé au cimetière de ladite chapelle.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 42 , 1520-1533  

Comptes des ministres de la chapelle de Saint-Vincent fondée en l'église paroissiale d'Armentières : « Recettes : recette de la boiste ordonnée qui se porte par chascun samedi de la sepmaine par les maisons et ouvroirs des maistres foullons demeurans en la loy de ladicte ville, CLXXV l. IV s. d. ; laix et dons, produit des troncs, VII l. XVIII d. ; oblations faictes au relicquiaire du bras de Saint-Vinchent par les pèlerins, XXVII l. X s. VI d. ; recette totale IIeX l. XIII d. ». Dépenses : « desservie » des messes et offices de la chapelle, CLXVI l. IX s. ; ornements et ouvrages, XXXII l. ; « à Gauthier Gamelon, pointre, pour avoir point XVIIII blasons et verni II colombes, XXII s. » ; dépenses diverses, XVII l. IV s. ; dépense totale : II c XV l. XIII s. ; 1520-1521. « Pour despens fais à la bienvenue de M. le conte de Gavre, seigneur de Fiennes et d'Armentières, et de madame sa sœur, à leur joyeuse entrée qui firent en ladite ville, que les foullons firent pluiseurs jeuz, ystoires et esbatemens, payé pour faire et deffaire le hourt, despence des jueurs et pour claux, en toutes parties, VI l. V s. » 1522-1523 ; « A Anthoine Gotran, estaingnier, pour avoir encassé le pierre bénite en l'autel Saint-Vinchent, payé III s. » 1524-1525 ; « Payé par Mahieu Le Roy à deux hommes quy portèrent les torsses de la chapelle et aussy le confennon au jour du Sacrement de l'an XvcXXXI, X s. » 1530-1531 ; « A Amand de Lannoy, paintre demourant à Armentières, pour avoir painct et livré XII blasons mis aux torsses livrées pour le service de feu monseigneur le comte de Gavre, seigneur d'icelle ville d'Armentières, XXVIII s. » 1532-1533.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 50 , 1523-1543  

Comptes des ministres de la confrérie et charité du Saint-Sacrement érigée en l'église paroissiale. Recette totale de deux ans et trois mois écoulés depuis le 24 juin 1523 jusqu'au 30 septembre 1525 : 440 l. 2 s. ; dépense : 433 l. 14 s. 9 d. " Aux gens de l'église, pour avoir chanté O Salutaris Hostia au choeur de l'église devant le Sainct-Sacrement par chacun jour de dimanche, x l. X s. " ; " à Anselot Ogier, paintre demeurant à Ypre, pour avoir livré aux ministres quinze cens de petites banyères pour distribuer aux caritables d'icelle confrérie de Saint-Sacrement, liv l. " 1531-1534 ; " payé pour douze cens de violettes achetées pour ajolyer le Saint-Sacrement au jour du sacrement ès années Xve XXXV à Xve XXXVIII, XXIX s. X d. " 1535-1538 ; " Du deu annuel que doibt chacun caritable par an, II s., et aussy pour caritables nouveaux qui ont payé à leur entrée quatre solz, receu le jour du Saint-Sacrement Xve Vixx, VIXX VIII l. III s. " 1539-1541 ; " A Me Michel Tacquet, curé de Saint-Maurice en Lille, pour son desboursé à cause des bulles obtenues au siège apostolique accordant des indulgences et pardons à ladicte confrérie, x s." 1542-1543.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 125 , 1528-1573  

Vente au profit de la table des pauvres de la ville d'Armentières : par Antoine Leblond, de deux cents verges des prés Duhem, 1528 ; par Jeannette Lictevoet, d'une maison située rue de Glatigny, 1535 ; par Lambert Barbion, d'une portion de maison dans la rue de Lille, 1540. Abandon par Jacques Defferret à la table des pauvres, d'une maison située à front de la rue des Agneaux, pour tenir lieu des sommes dont il est redevable envers ladite table, 1573.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 37 , 1530-1779  

Jacques de Luxembourg, comte de Gavre, seigneur de Fiennes et d'Armentières, de concert avec les marguilliers et les échevins de cette ville, règle la manière dont on devra désormais célébrer les heures canoniales fondées en l'église paroissiale afin d'augmenter le service divin : il fixe les honoraires qui seront attribuées pour cet objet au curé propriétaire, au vice-gérant et aux neuf chapelains, indique les obligations qui incombent à chacun d'eux et porte certaines défenses pour que le bon ordre et la paix règnent entre les chapelains : « Item, que les chappelains ne pourront tenir concubines, meschines, servantes ou autres femmes suspectes, ains seront tenuz vivre et communiquier ensemble comme frères sans rihotte ne estrif, ne se adonnant à la buverie ». Requête des prêtres et horistes de l'église paroissiale d'Armentières à M. Moreau de Séchelles, intendant de Flandre, tendant à être payés par les échevins de ladite ville de vingt-trois Te Deum, ordonnés par le Roi à l'occasion de places conquises, batailles gagnées, etc. ; les horistes sont déboutés de leur demande attendu que les Te Deum étant ordonnés par l'évêque en conséquence d'ordres du Roi, sont chantés en musique sans que les prêtres horistes y fassent aucune fonction, 1749. Supplique des échevins d'Armentières au comte d'Egmont pour obtenir qu'il ordonne au receveur de ses biens en ladite ville, de ne payer aux horistes le traitement qui leur est attribué que proportionnellement au nombre des pourvus et à l'exactitude avec laquelle ils remplissent les vus expresses du fondateur. Mémoires, lettres et requêtes touchant le différend qui existe entre le Magistrat d'Armentières et les horistes de l'église paroissiale, ceux-ci ne remplissant pas strictement les charges de la fondation ; proposition de réduire à quatre le nombre des horistes qui, au terme de la fondation, doit être de dix, et ce à cause de l'insuffisance des sommes allouées pour cet objet par le fondateur.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 59 , 1532-1782  

Lettres de François de Ranchicourt, vicaire-général de l'évêque d'Arras, archidiacre d'Ostrevant, curé-propriétaire de l'église Saint-Jacques à Douai, permettant aux membres de la confrérie de Saint-Jacques fondée en ladite église, de pouvoir célébrer en icelle église autant de messes qu'ils voudront, d'y porter l'image d'argent de saint Jacques, et de l'y enfermer dans un coffre si bon leur semble. Différend entre les échevins d'Armentières et Louis-Xavier Bayart, agissant comme administrateur de la chapelle Sainte-Croix érigée en l'église paroissiale, au sujet du paiement des réparations faites à cette chapelle, 1770. Le Magistrat d'Armentières remet au sieur Bayart les fonctions d'administrateur de la chapelle Sainte-Croix, le sieur Van Oye, nomm le 1er juin 1771, s'étant déporté volontairement de ces fonctions en vue de concourir au bien public et à la satisfaction générale. Acte par lequel les bailli et échevins d'Armentières, d'une part, Louis-Xavier Bayart, d'autre part, d'un commun accord, terminent la discussion existant entr'eux au sujet de l'administration de la chapelle Sainte-Croix. Cet accord est fait sous les auspices du comte d'Egmont qui avait nommé les commissaires spéciaux " pour régler les différents qui agitoient la ville d'Armentières " 5 avril 1775. Dépositions des ministres des chapelles de Sainte-Croix, des Trépassés et de Saint-Eloi, et des prêtres et horistes de l'église paroissiale d'Armentières, tendant à disculper le sieur Brassart fils, bedeau de ladite église, de l'accusation d'avoir enlevé des chandelles à la chapelle Notre-Dame de Lorrette.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 43 , 1534-1672  

Comptes des ministres de la chapelle de Saint-Vincent fondée en l'église paroissiale d'Armentières : « A Amand de Lannoy, painctre, lequel avoit painct le nouveau ghidon de la chapelle pour certain pris dont on fut d'accord avecq luy, et pour ce que la donne faicte par pluiseurs compaignons du stil de foulon à l'avanchement du coust de ladicte paincture et de la soye d'icelluy ghidon ne pooit furnir, a esté payé pour le reste, XXIIII l. ; au mesme, pour avoir livré IIIIc banniérettes à tout une empreinte de saint Vinchent, que les foullons portent à la procession au jour du Sacrement, VI l. ; pour achat d'un tambour pour tamburer quand on porte le ghidon de ladicte chappelle à le procession le jour du Sacrement et les jours Saint-Vinchent, VII l. » 1534-1536 ; Recette et dépense de deux années et demie écoulées depuis le 1er août 1536 jusq'au 31 janvier 1538 (v.s.) : recette, 497 l. 3 s. 1 d. ; dépense, 555 l. 6 s. 1 d. En tête de ce compte est inséré un acte par lequel soixante-douze maîtres foulons d'Armentières s'engagent, devant les échevins de cette ville, à payer chaque samedi, au profit de la chapelle de Saint-Vincent, leur patron, 6 d. en leur nom, 3 d. au nom de chacun de leurs valets et 10 gros au nom de chaque apprenti. « A ung tailleur d'imaige demeurant à Lille, pour avoir fait et livré l'ymaige de saint Ghillain qui a esté nouvellement mis en ladite chapelle auprès de l'ymaige de saint Vinchent, avecq, pour le aigle, le ours et le croche ad ce servant, VIII l. ; au painctre de Lille, qui a paint ledicte ymaige, ensemble lesdis aigle, ours et croche y servans, CX s. » 1536-1538. Recette totale du compte des années 1659 à 1667 : 1, 182 l. 9 s. ; dépense totale : 1,544 l. 9 s. « A Pierre Ricquart, orfèvre à Armentières, pour une couronne par luy vendue pour ladite chapelle, LX l. » ; « aux serviteurs des foullons, pour leur don gratuit à eulx accordé le jour de la dédicasse de ceste ville à charge de la chapelle, VIII l. » 1671 ; « Au sergent de la ville, pour avoir deffendu aux maistres foullons de ceste ville de travailler, tant pour mauvaise eaue que pour gelée arrivée l'hiver passé, de ce que par diverses fois, II l. » 1671-1672.