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Voirie, constructions, réparations, édifices publics, cimetière.

DD 49 , 1673-1725  

Conditions de travaux à faire au compte de la ville : réfection d'une maison tenant à la grande porte de l'hôpital ; confection des étaux et planches pour étaler les toiles du franc-marché. Affiche annonçant l'adjudication des travaux de réparation de l'hôtel de ville. Frais de construction du "nouveau réduit."

Voirie, constructions, réparations, édifices publics, cimetière.

DD 50 , 1510-1779  

Convention entre les marguilliers de l'église paroissiale et Matthieu Le Grant, touchant la reconstruction du mur de clôture du cimetière "depuis la treille par où l'on vient de l'église ou marché allant jusques au fossé qui vient de la rivière du Lys". Signification faite par le lieutenant du bailli de la ville d'Armentières aux échevins de cette ville qu'ils ont porté atteinte aux droits conférés par la coutume aux seigneurs hauts-justiciers en permettant à Jean-Baptiste Delarre d'établir une nochère donnant sur le cimetière pour l'écoulement des eaux de sa brasserie. Requête de Thomas Rogeau tendant à obtenir l'autorisation de prendre, sur le cimetière d'Armentières, l'entrée et la sortie de deux maisons qu'il a l'intention de faire construire ; apostille favorable. Ordonnance des échevins portant que le sieur Six, marguillier de la paroisse d'Armentières, fera vendre les arbres croissant sur le cimetière à raison "de ce qu'ils fonr une grande obscurité dans l'église," et aussi "parce-que leur situation est un danger permanent pour ladite église, à cause des vents". Le sieur de Casteele, procureur général au Parlement de Flandre : mande aux échevins d'Armentières de lui adresser un relevé du nombre des décès de leur paroisse depuis dix ans, année après année, avec un plan figuratif et géométrique du cimetière, afin de rendre compte à la cour de sa suffisance ou insuffisance ; engage les bailli, mayeur et échevins d'Armentières à s'occuper du choix d'un terrain qu'il faudra acquérir pour l'érection du nouveau cimetière : il leur démontre la nécessité qu'il y é de s'occuper de cette affaire sans retard, le cimetière actuel étant réellement insuffisant vu le nombre de décès (245) qui se produisent chaque année en la ville d'Armentières.

Voirie, constructions, réparations, édifices publics, cimetière.

DD 51 , 1750-1752  

Convention pour fourniture de pompes publiques entre les échevins d'Armentières et le sieur Nicolas Bonte, plombier. Marché pour la livraison d'une pompe à boyaux, servant aux incendies, avec tous ses agrès, à faire par François Creton, sellier à Lille ; instruction touchant l'entretien et la conservation des pompes à boyaux.

Agrandissement de la ville.

DD 52 , 1509-1538  

Jacques de Luxembourg, seigneur de Fiennes, d'Erquinghem et d'Armentières, s'oblige à payer, avec le produit de l'impôt sur les "boires de grains" qui se lève en la ville d'Armentières et dont le quart lui appartient, le quart d'une rente que les échevins d'Armentières ont promis de payer perpétuellement au Domaine de Lille en reconnaissance de ce que l'empereur Maximilien 1er et son fils l'archiduc Philippe-le-Beau leur ont octroyé, par leurs lettres d'avril 1509, la permission de "de joindre, unir et enclore, en nostre ville et eschevinage d'Armentières, le nombre de vingt bonniers d'héritage estans ès faubourgs de nostre dicte ville;" - 1509. Françoise de Luxembourg, douairière d'Egmont, comtesse de Gavre, dame de Fiennes et d'Armentières, confirme l'achat fait par les échevins d'Armentières d'une maison sise sur le marché à côté de celle où prend pour enseigne l'Ecu de Bourgogne, "dont il est besoin pour faire entrée et nouvelle rue pour aller du marchié au ragrandissement et ampliation d'icelle ville, lequel, autrement, seroit inutille," ainsi que "pour amplier la maison et halle de la ville" devenue insuffisante. La nouvelle rue sera d'autant plus utile qu'elle correspondra à la rue allant du marché à l'église et fera ainsi "rue croisée".

Milice.

EE 1 , 1702-1743  

Circulaire des Baillis des quatre seigneurs hauts-justiciers représentant l'Etat des châtellenies de Lille, Douai et Orchies concernant les jeunes gens propres à servir le Roi dans ses troupes et qui vont s'engager dans les lieux voisins de leur résidenceau lieu de s'enroler dans la milice. "Liste des hommes non mariés cotisés pour faire deux milices pour le service du Roy, par la jeunesse d'Armentières, à l'intervention de MM. Les Magistrats." Ordre des lieutenants de bailli, mayeur et échevins d'Armentières à tous les hommes non mariés de cette ville et échevinage depuis dix-huit jusqu'à quarante ans, de se présenter au Greffe afin d'y déclarer leurs noms, surnoms, âge, qualités et taille. Liste nominative des quatre-vingt-onze hommes non mariés de la ville d'Armentières, depuis dix-huit jusqu'à quarante ans, qui ont cinq pieds pouces, jouissent d'une bonne santé et sont en état de servir dans la milice. Dénombrement des hommes non mariés de la ville d'Armentières de seize à quarante ans, dressé en vertu des ordres des baillis des Etats. Règlement des États de Lille touchant la répartition des frais de la milice. Convocation pour la revenue des milices. Ordonnance à employer pour le paiment des sommes dues aux miliciens pour leur engagement, afin qu'ils ne se livrent pas à des dépenses folles et excessives dans les cabarets.

Milice.

EE 2 , 1733-1746  

Engagements et enrôlements de miliciens pour servir dans les armées du Roi en acquit et décharge de la communauté d'Armentières : engagement de Jean-Baptiste Thevelin pour 101 écus et un cjapeau de 9 flor. Avec un bord d'argent. Etats des dépenses faites pour la levée des miliciens.

Milice.

EE 3 , 1734-1758  

Frais et dépenses des logements, en la ville d'Armentières, de miliciens de Flandre, de Bergues, de Barbourg et du bataillon de Péronne. Cotisations faites sur la jeunesse depuis seize ans accomplis jusqu'à quarante ans pour les frais des miliciens en vertu des ordres des Etats de Lille. Liste des jeunes hommes non mariés de la ville d'Armentières depuis seize jusqu'à quarante ans. Requête de Charles-Joseph Six, demeurant à Armentières et prétendant être exempt de la milice à cause de ses fonctions de collecteur de la paroisse de Fromelles. Attestation du sieur Fruleux, clerc de la paroisse de Fleurbaix, touchant la délivrance que lui ont faire MM. Du Magistrat d'Armentières de trois miliciens déserteurs engagés par ladite communauté de Fleurbaix et qui ont été ramenés de Lille à Armentières par les archers de la maréchaussée.

Compagnies d'archers, arbalétriers, arquebusiers, garde bourgeoise.

EE 4 , 1500-1534  

Philippe, archiduc d'Autriche, comte de Flandre confirme les roi, connétables et confrères "du jeu de l'arcq à la main" de la ville d'Armentières dans le privilège, qui leur a été conféré par ses prédécésseurs et dont les lettres ont été perdues par suite des guerres et divisions du pays, de n'être point répréhensible par la justice s'il arrivait que, dans le cours de leurs exercices, quelqu'un fut blessé ou tué, par un trait, entre deux berceaux, après le cri d'avertissement. Jacques de Luxembourg, seigneur de Fiennes et d'Armentières, confirme les roi, connétables et confrères du serment des archers d'Armentières, moyennant une reconnaissance annuelle d'un chapon, dans la possession d'un terrain au-dehors de la porte d'Houplines qui leur avait été donné en échange du jardin qu'ils occupaient auprès de l'église, nommé la Cour-de-Lassus, et que ledit seigneur leur avait repris "afin de y faire maisons et rivage" 1513. Jean Seuwin, vice-curé de l'église de Saint-Géry à Valenciennes, notaire apostolique, Bon Mathon, greffier de cette ville, Pierre Killet, roi, et Gossart Cocqueau, connétables de la compagnie de Sainte-Ursule audit Valenciennes, attestent que Jean de Bohain, "homme de bien, créable et digne de foy" a déclaré devant eux "que, depuis XXIIII ans ou environ, ung nommé Thiéry de Valenciennes, son parent, ayant esté au service de feu très-noble mémore Maximilian, empereur des Romains, en la ville et cité de Coulongne, luy donna et laissa certaine portion de divinité et relicquaire des Onze mil Vierges, lequel Jehan de Bohain a, depuis, icelle portion de relicquaire donné à ceulx de la compagnie de Saincte-Ursulle dudit Valenciennes, lesquelz jusques à présent l'ont tenu en bonne et sceure extime, dont, pour faire plaisir, service et honneur à sire Franchois Botin, prebstre, et Pierre Preudhomme, ceulx dudit Valenciennes leur ont délivré ladite portion de reliquaire pour estre donnée à la compagnie des archiers que se plra eslever et mettre sus en la ville d'Ermentiers."

Compagnies d'archers, arbalétriers, arquebusiers, garde bourgeoise.

EE 5 , 1500-1513  

Philippe-le-Beau, archiduc d'Autriche, comte de Flandre, sur la requête des roi, connétables et confrères "du jeu de l'abalestre" lequel, "de toute ancienneté, est, en tout honneur et honnesteté, exercé par les confrères du Serment en la ville d'Armentières, sans aucun blasme ni reproche, et souvent esté ès bonnes villes de Flandre jouer à icelluy jeu, aussi ont les supplians donné plusieurs beaux prix aux mieulx et plus prés jouans de la broche," confirme lesdits confrères dans la possession du privilège qui les affranchit de toute poursuite judiciaire s'il arrivait que, tirant à l'arbalète entre deux berceaux, un confrère "blessast, navrast, affolast ou commist cas de criesme ou de mort" après avoir "crié à haulte voix que on se gardast du trait, ou ce mot : Hors du trait !" Ce privilège avait été concédé aux arbalétriers d'Armentières par lettres des prédécesseurs de l'archiduc d'Autriche, lesquelles avaient été perdues "au moyen des guerres et divisions." Jacques de Luxembourg, seigneur de Fiennes, d'Erquinghem, d'Armentières et de Sottenghein, confirme les roi, connétables et confrères du Serment des arbalétriers d'Armentières dans la possession d'un terrain contenant quatre cents, situé hors de la porte d'Erquignhem, à front du chemin de le Glimoye, lequel terrain a été donné auxdits confrères en échange du jardin qu'ils occupaient auprès de l'église, nommé la Cour-de-Lassus, que ledit seigneur leur avait repris afin d'y faire maisons et rivage. Jacques de Luxembourg confirme, en outre, les privilèges de ladite confrérier et autorise la construction d'une maison sur le nouveau jeu pour se recréer, moyennant une redevance annuelle d'un chapon.

Compagnies d'archers, arbalétriers, arquebusiers, garde bourgeoise.

EE 6 , 1770  

Le Parlement de Douai permet à la confrérie des arbalétriers de Saint-Georges à Armentières de mettre en vente une maison située rue du Brusle, qui est à usage de cabaret sous l'enseigne l'Arbalète, et qui appartient à ladite confrérie à titre d'arrentement perpétuel. Différend devant le souverain bailliage de Lille entre Charles-François Hu, lieutenant du bailli d'Armentières, d'une part, les roi, connétables et confrères du serment des arbalétriers de cette ville, d'autre part, ces derniers appelant d'une sentence rendue à leur préjudice, le 31 mai 1768 par le Magistrat d'Armentières pour contravention aux règlements de police.

Compagnies d'archers, arbalétriers, arquebusiers, garde bourgeoise.

EE 7 , 1550  

Charles-Quint, empereur, comte de Flandre, accorde aux arquebusiers de la ville d'Armentières le privilège de n'être point inquiétés par la justice si, par cas fortuit, dans le cours de leurs jeux et exercices, un confrère venait à en blesser ou tuer un autre : dans leur requête, les arquebusiers avaient remontré que l'existence de leur confrérie remontait à vingt-cinq ans, époque où, voyant l'exercice de l'auquebuse et du trait à poudre se répandre dans le pays et rendre de grands services pour la défense des villes, ils s'étaient, avec le bon plaisir du comte de Gavre, leur seigneur, réunis en une compagnie, sous le vocable de Sainte-Barbe, laquelle compte un nombre considérable des membres.

Compagnies d'archers, arbalétriers, arquebusiers, garde bourgeoise.

EE 8 , 1750-1768  

Cause entre le procureur du roi à la Gouvernance de Lille, d'une part ; les mayeur et échevins d'Armentières, unies à eux les confréries d'arbalétriers, archers, arquebusiers et escrimeurs de la ville, d'autre part ; au sujet de la non-exécution d'une ordonnance de la Gouvernance prescrivant la confection d'un procès-verbal détaillé du nombre des confréries qui se trouvent à Armentières et le dépôt au bailliage des titres en vertu desquels elles existent. Procuration donnée par les confréries d'Armentières pour les représenter dans la cause qu'elles soutiennent contre le bailliage de Lille. Le sieur Du Bois de Cretons, procureur du roi à la Gouvernance, requiert, du lieutenant-général de cette juridiction, l'application, aux bailli et aux gens de loi d'Armentières, des peines portées par l'ordonnance du 11 juin 1750, pour avoir négligé de fournir, dans la huitaine de cette ordonnance, un état détailé de toutes les confréries existant en leur ville. Différend entre le sieur Goudemez, bailli d'Armentières, et les roi, connétables et confrères de la confrérie des cannoniers de la même ville. Requête de la veuve d'Adrien Castrique et de Bon Clarisse, chirurgien, propriétaires d'une patûre située derrière la muraille des PP.Brigittins, pour se plaindre de ce que certains particuliers, sous prétexte de faire un roi des oiseaux, de se livrer des combats, etc. , se rendent en cette pâture et y attirent beaucoup de personnes qui, chaque fois, étalent bancs et tables pour débiter de l'eau-de-vie.

Compagnies d'archers, arbalétriers, arquebusiers, garde bourgeoise.

EE 9 , 1670-1743  

Règlement pour la garde ordonnée à Armentières par le maréchal d'Humières. Liste des hommes de la ville d'Armentières désignés pour faire la garde au bac du Crocq et le long de la Lys à cause de la guerre. Demande par les États de Lille d'un état indiquant les gardes particulières que les bailli et gens de loi d'Armentières ont fait faire le long de la rivière de la Lys pendant les années 1677 et 1678. Ordonnances du marquis d'Humières et de l'intendant pour faire bonne garde afin de s'emparer des soldats déserteurs.

Compagnies d'archers, arbalétriers, arquebusiers, garde bourgeoise.

EE 10 , 1704-1777  

Défense aux bourgeois de tirer, soit en montant, soit en descendant la garde. Dépositions des témoins touchant les dégâts et excès commis dans les corps-de-garde par la garde bourgeoise d'Armentières. Consentement donné par les Etats de Lille, en considération de l'époque de la récolte, à ce que la garde de cinq hommes par village, ordonnée par le marquis de Brézé, soit réduite à trois hommes. Ordre de monter la garde soigneusement. Procès-verbal des armes déposées à l'hôtel-de-ville d'Armentières en conséquence de l'ordre, donné le 18 juillet 1777, par le prince de Robecq, commandant des provinces de Flandre, Hainaut et Cambrésis, touchant le désarmement des gardes bourgeoises.