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Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 136 , 1515-1742  

Quittances, délivrées par les directeurs, receveurs et sous-fermiers des droits d'amortissement, franc-fiefs et nouveaux acquêts de la province de Flandre, des sommes payées pour les droits d'amortissement par les administrateurs des biens des pauvres de la ville d'Armentières..

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 41 , 1515-1763  

Chapelle d'Armentières. - Lettres de Charles-Quint, empereur, par lesquelles il amortit les biens acquis depuis quarante ans par la chapelle du Vieux-Biés. Lettres de purges de quatre cents de terre situés à Armentières acquis par les administrateurs de la chapelle du Vieux-Biés et de la Table et charité du Saint-Esprit en ladite chapelle. Procès-verbal de mesurage de terres à Armentières, dont la moitié appartient à la chapelle et aux pauvres de Notre-Dame du Vieux-Biez appartenant à M. de Tramecourt, seigneur temporel de la chapelle du Vieil-Biez, dite chapelle d'Armentières, et Antoine Cordonnier, marguillier de cette chapelle, exposent en vente les bois montants croissant sur les deux côtés de la drève qui conduit du pavé au cimetière de ladite chapelle.

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Usines, manufactures, commerce.

HH 15 , 1518-1571  

Charles, roi d'Espagne (plus tard empereur,) accorde un délai de trois années, pour le paiement de leurs dettes, aux drapiers de la ville d'Armentières, dont les marchandises et les maisons ont été détruites "par le feu de meschief y advenu le 19 mai 1518, que la ville, en son anchienne clôture, en laquelle avoit de mil à unze cens maisons, a esté entièrement consumée", 16 juin 1518. Lettres de Philippe II, roi d'Espagne, portant que les échevins d'Armentières pourront, à l'avenir, faire recouvrer les amendes pécuniaires prononcées par les égards de la draperie promptement et nonobstant appel ou opposition, 10 mai 1559. Lettres des échevins d'Armentières relatant l'effet désastreux qu'a produit, dans le commerce de leur ville, l'annonce, faite en août 1570, que la levée du dixième et du vingtième denier allait avoir lieu : au lieu de 24,000 pièces de draps qui se fabriquaient autrefois, il ne s'en fabrique plus que la moitié, il ne s'en fabrique plus que la moitié, de 70 ouvroirs de fouleries, il ne reste que 28, dont 12 suffiraient pour faire l'ouvrage qui se présente ; le nombre des "hostilles à tisser draps" qui était de 6 à 700, est tombé subitement à 300; le curé, Mathieu Grard, a délivré bon nombre de lettres à des foulons, tisserands, teinturiers "et autres vivans de la draperie" qui sont forcés d'aller mendier leur pain, sans compter que beaucoup mendient sans lettres, que plusieurs ont abandonné la ville et qu'un plus grand nombre est à la charge de la table des pauvres sont les ressources sont insuffisantes pour secourir une misère aussi grande, 7 janvier 1571 v.s.)

Police.

FF 87 , 1519-1701  

Extraits des registres aux ordonnances de police de la ville d'Armentières touchant les brasseurs, cabaretiers et taverniers.

Police.

FF 82 , 1520  

"Ce sont les édis, droix et estatus de la loy et échevinage de la ville d'Armentières leez la rivière du Lys, institués et acoustumés anchiennement pour le bien publicque et entretènement du polliche d'icelle ville, renovés pour l'année commenchant le IXe jour de may l'an mil chincq cens et vingt, adjugiés à la semonce et conjure de noble homme Henry le Vic, escuyer, bailli de ladite ville, par Lyon Habourie, Pierre Le Blond, Grard Bacqueler, Gilles Laigniel, Josse de Hardewin, Estevene Henniart et Henry Padieu, eschevins de ladite ville, publiés aujourdhuy IIIIe jour de may l'an mil Ve et vingt". Suivent des ordonnances rendues au sujet des boulangers, taverniers, cabaretiers, merciers, détailleurs de draps, brasseurs, bouchers au sujet du marché et de la franche-fête, pour prévenir les incendies, conserver le libre passage et la propreté des rues, pour punir les blasphêmateurs, les malfaiteurs, etc.

Police.

FF 80 , 1520-1781  

Lettres de Charles Quint, empereur, roi d'Espagne, comte de Flandre, statuant, sur la représentation à lui faite par Jacques de Luxembourg, seigneur de Fiennes, d'Erquinghem et d'Armentières, que cette dernière ville, "puis naguères arse et brûlée et par ce toutte désolée et destruitte," a obtenu l'octroi de lever des impôts sur les boissons, mais qu'elle tombera bientôt "en totale ruyne et désolation," parce que les habitants, pour se soustraire à ces impôts, vont boire et manger dans les cabarets et tavernes établis autour de la ville, qu'on ne pourra désormais tenir de cabaret dans le rayon d'un quart de lieue à la ronde de la ville d'Armentières, et portant que ceux qui y sont établis devront déguerpir sans délai, attendu qu'ils sont le repaire de gens de mauvaise vie et gouvernement "qui peuvent haussagier et envahir les bonnes gens"; Opposition formée par le Magistrat d'Armentières, en se fondant sur l'édit précité, à l'établissement d'un cabaret près de la ville auquel étaient favorables les régisseurs généraux des fermes royales, les baillis des États et le bailliage de Lille. Lettre des bailli et échevins d'Armentières au comte d'Egmont, pour le prier d'obtenir un arrêt de révocation de l'ordonnance du 1er mai 1724, par laquelle l'intendant de Flandre a autorisé l'établissement d'un cabaret à un demi-quart de lieue de la ville, au préjudice des lettres accordées par l'Empereur le 24 mars 1520.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 42 , 1520-1533  

Comptes des ministres de la chapelle de Saint-Vincent fondée en l'église paroissiale d'Armentières : « Recettes : recette de la boiste ordonnée qui se porte par chascun samedi de la sepmaine par les maisons et ouvroirs des maistres foullons demeurans en la loy de ladicte ville, CLXXV l. IV s. d. ; laix et dons, produit des troncs, VII l. XVIII d. ; oblations faictes au relicquiaire du bras de Saint-Vinchent par les pèlerins, XXVII l. X s. VI d. ; recette totale IIeX l. XIII d. ». Dépenses : « desservie » des messes et offices de la chapelle, CLXVI l. IX s. ; ornements et ouvrages, XXXII l. ; « à Gauthier Gamelon, pointre, pour avoir point XVIIII blasons et verni II colombes, XXII s. » ; dépenses diverses, XVII l. IV s. ; dépense totale : II c XV l. XIII s. ; 1520-1521. « Pour despens fais à la bienvenue de M. le conte de Gavre, seigneur de Fiennes et d'Armentières, et de madame sa sœur, à leur joyeuse entrée qui firent en ladite ville, que les foullons firent pluiseurs jeuz, ystoires et esbatemens, payé pour faire et deffaire le hourt, despence des jueurs et pour claux, en toutes parties, VI l. V s. » 1522-1523 ; « A Anthoine Gotran, estaingnier, pour avoir encassé le pierre bénite en l'autel Saint-Vinchent, payé III s. » 1524-1525 ; « Payé par Mahieu Le Roy à deux hommes quy portèrent les torsses de la chapelle et aussy le confennon au jour du Sacrement de l'an XvcXXXI, X s. » 1530-1531 ; « A Amand de Lannoy, paintre demourant à Armentières, pour avoir painct et livré XII blasons mis aux torsses livrées pour le service de feu monseigneur le comte de Gavre, seigneur d'icelle ville d'Armentières, XXVIII s. » 1532-1533.

Police.

FF 85 , 1520-1629  

Double incomplet du registre précédent.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 50 , 1523-1543  

Comptes des ministres de la confrérie et charité du Saint-Sacrement érigée en l'église paroissiale. Recette totale de deux ans et trois mois écoulés depuis le 24 juin 1523 jusqu'au 30 septembre 1525 : 440 l. 2 s. ; dépense : 433 l. 14 s. 9 d. " Aux gens de l'église, pour avoir chanté O Salutaris Hostia au choeur de l'église devant le Sainct-Sacrement par chacun jour de dimanche, x l. X s. " ; " à Anselot Ogier, paintre demeurant à Ypre, pour avoir livré aux ministres quinze cens de petites banyères pour distribuer aux caritables d'icelle confrérie de Saint-Sacrement, liv l. " 1531-1534 ; " payé pour douze cens de violettes achetées pour ajolyer le Saint-Sacrement au jour du sacrement ès années Xve XXXV à Xve XXXVIII, XXIX s. X d. " 1535-1538 ; " Du deu annuel que doibt chacun caritable par an, II s., et aussy pour caritables nouveaux qui ont payé à leur entrée quatre solz, receu le jour du Saint-Sacrement Xve Vixx, VIXX VIII l. III s. " 1539-1541 ; " A Me Michel Tacquet, curé de Saint-Maurice en Lille, pour son desboursé à cause des bulles obtenues au siège apostolique accordant des indulgences et pardons à ladicte confrérie, x s." 1542-1543.

Privilèges concernant la justice.

FF 2 , 18 février 1527  

L'empereur Charles-Quint, sur la représentation à lui faite par Jacques de Luxembourg, chevalier de la Toison-d'Or, comte de Gavre, seigneur de Fiennes et d'Armentières, qu'il est coutume de tenir plaids ordinaires à Armentières, Saint-Simon et Raisse le lundi de quinzaine en quinzaine, et qu'il est souvent arrivé, notamment en la présente année, que ce lundi correspondant avec une fête solennelle on était obligé de remettre les plaids au lundi suivant et quelquefois, par suite de la même coïncidence, à plus de six semaines au delà, au grand préjudice des parties "qui sont fort retardées de leur droit," ordonne que le jour des plaids, quand il tombera un jour de fête solennellle, sera remis au lendemain "hors feste".

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 125 , 1528-1573  

Vente au profit de la table des pauvres de la ville d'Armentières : par Antoine Leblond, de deux cents verges des prés Duhem, 1528 ; par Jeannette Lictevoet, d'une maison située rue de Glatigny, 1535 ; par Lambert Barbion, d'une portion de maison dans la rue de Lille, 1540. Abandon par Jacques Defferret à la table des pauvres, d'une maison située à front de la rue des Agneaux, pour tenir lieu des sommes dont il est redevable envers ladite table, 1573.

Police.

FF 83 , 1529  

"Ce sont les édis, droix et estatus de la loy et échevinage de la ville d'Armentières leez la rivière du Lys, institués et acoustumés anchiennement pour le bien publicque et entretènement du police, renovés pour l'année commenchant le noefiesme jour de may an mil chincq cens et vingt noef adjugiés à la semonce et conjure de Pierre Heem, lieutenant de noble homme Jehan, seigneur de Hocron, bailly de ladite ville, par nous, Pierre le Martin, Jehan Desmazières, Micquiel Laigniel, Anthoine Bacler, Ysoré de Bayvière, Jehan Béhagle et Jehan Lermite, eschevins de ladite ville, publiés aujourd'huy IIIIe jour du moix de may an mil chincq cens et vingt noef". Ces ordonnances diffèrent peu de celles reprises sous le numéro précédent, "Que chacun des manans tant de la ville que des faubours aient et soient pourveuz, en dedens le jour Saint-Jehan-Baptiste prochain venant, d'esquelles (échelles) souffissantes selon la halteur de sa maison sur amendes de xx solz et pugnition à discrétion d'eschevins, les louagiers ès despens de leurs maistres" ; "Et que chacun ait pour chacune maison ung seau de cuyr souffisant pour soy en aydier au feu de meschief et que chacun en soit pourveu, sur pareille amende de xx. S" ; "Que chacun mennagier soit pourveu d'une esconse (lanterne) pour sa maison, et s'il advenoit effroy de nuit, que chacun mannant mette icelle esconce et candeille ardant au dehors de sa maison sur le rue, sur amende de x s." ; "Que toutes personnes mettent esquielles, eaue et vaceaux à leurs huys toutefois que leur est commandé pour le perte du feu, sur amende de 5 s."

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 37 , 1530-1779  

Jacques de Luxembourg, comte de Gavre, seigneur de Fiennes et d'Armentières, de concert avec les marguilliers et les échevins de cette ville, règle la manière dont on devra désormais célébrer les heures canoniales fondées en l'église paroissiale afin d'augmenter le service divin : il fixe les honoraires qui seront attribuées pour cet objet au curé propriétaire, au vice-gérant et aux neuf chapelains, indique les obligations qui incombent à chacun d'eux et porte certaines défenses pour que le bon ordre et la paix règnent entre les chapelains : « Item, que les chappelains ne pourront tenir concubines, meschines, servantes ou autres femmes suspectes, ains seront tenuz vivre et communiquier ensemble comme frères sans rihotte ne estrif, ne se adonnant à la buverie ». Requête des prêtres et horistes de l'église paroissiale d'Armentières à M. Moreau de Séchelles, intendant de Flandre, tendant à être payés par les échevins de ladite ville de vingt-trois Te Deum, ordonnés par le Roi à l'occasion de places conquises, batailles gagnées, etc. ; les horistes sont déboutés de leur demande attendu que les Te Deum étant ordonnés par l'évêque en conséquence d'ordres du Roi, sont chantés en musique sans que les prêtres horistes y fassent aucune fonction, 1749. Supplique des échevins d'Armentières au comte d'Egmont pour obtenir qu'il ordonne au receveur de ses biens en ladite ville, de ne payer aux horistes le traitement qui leur est attribué que proportionnellement au nombre des pourvus et à l'exactitude avec laquelle ils remplissent les vus expresses du fondateur. Mémoires, lettres et requêtes touchant le différend qui existe entre le Magistrat d'Armentières et les horistes de l'église paroissiale, ceux-ci ne remplissant pas strictement les charges de la fondation ; proposition de réduire à quatre le nombre des horistes qui, au terme de la fondation, doit être de dix, et ce à cause de l'insuffisance des sommes allouées pour cet objet par le fondateur.

Titres et baux des propriétés communales, revenus de la ville.

DD 3 , 1532-1619  

Arrentement par les échevins d'Armentières à Jacques Delobel, d'une portion d'héritage située hors de la vieille porte d'Houplines vers le ponchel de la Vigne, en échange d'un terrain par lui abandonné à la ville pour le profit et utilité de la fortification. Vente par les mêmes échevins à François Flore, marchand brasseur, d'un héritage sis en la rue de la Belle-Croix, joignant au bien de l'acheteur, lequel bien est situé vers le bout de cette rue, contre le jardin des Arquebusiers.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 59 , 1532-1782  

Lettres de François de Ranchicourt, vicaire-général de l'évêque d'Arras, archidiacre d'Ostrevant, curé-propriétaire de l'église Saint-Jacques à Douai, permettant aux membres de la confrérie de Saint-Jacques fondée en ladite église, de pouvoir célébrer en icelle église autant de messes qu'ils voudront, d'y porter l'image d'argent de saint Jacques, et de l'y enfermer dans un coffre si bon leur semble. Différend entre les échevins d'Armentières et Louis-Xavier Bayart, agissant comme administrateur de la chapelle Sainte-Croix érigée en l'église paroissiale, au sujet du paiement des réparations faites à cette chapelle, 1770. Le Magistrat d'Armentières remet au sieur Bayart les fonctions d'administrateur de la chapelle Sainte-Croix, le sieur Van Oye, nomm le 1er juin 1771, s'étant déporté volontairement de ces fonctions en vue de concourir au bien public et à la satisfaction générale. Acte par lequel les bailli et échevins d'Armentières, d'une part, Louis-Xavier Bayart, d'autre part, d'un commun accord, terminent la discussion existant entr'eux au sujet de l'administration de la chapelle Sainte-Croix. Cet accord est fait sous les auspices du comte d'Egmont qui avait nommé les commissaires spéciaux " pour régler les différents qui agitoient la ville d'Armentières " 5 avril 1775. Dépositions des ministres des chapelles de Sainte-Croix, des Trépassés et de Saint-Eloi, et des prêtres et horistes de l'église paroissiale d'Armentières, tendant à disculper le sieur Brassart fils, bedeau de ladite église, de l'accusation d'avoir enlevé des chandelles à la chapelle Notre-Dame de Lorrette.