Toutes les ressources 16 282 résultats (2ms)

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Marie ou des Bleuettes.

GG 101 , 1694-1784  

Requête présentée à l'évêque d'Arras par les prieure et religieuses de l'hôpital de la Visitation-de-la-Sainte-Vierge dites Bleuettes d'Armentières, à l'effet de pouvoir vendre deux petites maisons situées dans la rue du Lombard, qui leur ont été données il y a longtemps par Hélène Hullin, et dont les charges dépassent le revenu ; apostillée favorablement. Arrêt du conseil d'état autorisant les religieuses de l'hôpital de la Visitation-de-la-Vierge à Armentières à vendre deux maisons et six cents de terre dont la valeur a beaucoup diminué par suite des travaux de fortifications, lesdits biens provenant des donations de Jean Lefer, 1780. Assemblée capitulaire des prieure et religieuses (au nombre de douze) de l'hôpital de Sainte-Marie à Armentières, dans laquelle il est décidé de mettre en vente une maison située en la rue d'Arras, qui appartient à la communauté et qui tombe en ruines, 1783. Arrêt du conseil détat qui autorise les religieuses composant la communauté des hospitalières de la Visitation-de-la-Vierge dites de Sainte-Marie en la ville d'Armentières à accorder en emphythéose une maison située rue d'Arras, afin d'augmenter les ressources desdites religieuses, dont les revenus annuels ne s'élèvent qu'à 600 flor., étant "chargées de l'instruction de la jeunesse, d'un hospital et d'y recevoir les militaires malades qui sont en grand nombre depuis la construction de chaussée de la ville de Lille à celle de Dunkerque."

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Marie ou des Bleuettes.

GG 100 , 1669-1789  

Bail de biens à Nieppe et à Steenwerck, appartenant à l'hôpital de Sainte-Marie d'Armentières. Autres baux de biens appartenant au même hôpital. Convention entre la prieure de l'hôpital Sainte-Marie et Ignace Boussemart, touchant deux maisons situées rue d'Arras qui leur appartiennent respectivement.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Marie ou des Bleuettes.

GG 99 , 1688-1783  

Ventes faites à l'hôpital de Sainte-Marie dit des Bleuettes à Armentières : par Jean-François Descretons, d'une maison située en la rue de la Briqueterie ; d'un tiers d'une maison, blanchisserie et pâture située proche les prés Duhem ; par les héritiers de feu Pierre Salomez, de cinq cents de jardin avec une maison à Steenwerck ; par Jean-Baptiste Jerron, greffier d Steenwerck, de quinze cents de terre en cette paroisse ; par Jean-Baptiste Blancquart, d'une lettre de rente de 500 florins. Plan d'une pièce de terre à Steenwerck, appartenant à l'hôpital de Sainte-Marie. Titre d'une rente de 62 livres assignée sur les biens de l'archevêché de Cambrai, au profit de l'hôpital de Saint-Marie, 1777. Autre titre d'une rente de 300 livres sur les états d'Artois "provenante aux religieuses de Sainte-Marie à Armentières du payement qui leur a été fait pour le prix de certains biens situés en Flandre dont elles ont été évincées."

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Marie ou des Bleuettes.

GG 98 , 1664-1687  

Ventes faites à l'hôpital de Sainte-Marie dit des Bleuettes à Armentières : par Gillette Longuespée, veuve de Pierre Flaiel, Henri Leplus et Jean Houdain, de maisons situées à front de la place, hors du grand pont de Flandre ; par Evrard Durnay, jadis sergent-major au service de sa majesté, père et tuteur d'André Durnay, qu'il a retenu de Marguerite Le Gillon, fille du seigneur Du Poncheau, d'une maison sise rue d'Arras, de prés joignant le rempart et de terres situées à front du grand chemin menant du toucquet des Mauvaises-Femmes à la Boutillerie ; par Péronne Beuvet, de deux cents de pré en la paroisse de Nieppe ; par Jean Houdain, de quatre cents de pré sis à Armentières qu'il a achetés d'Adrien-François Dantin, écuyer, seigneur d'Agincourt, agissant pour sa mère dame Marie-Anne de Morin.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Marie ou des Bleuettes.

GG 97 , 1638-1684  

Don par Jean Le Fer et Marie Leclercq, sa femme, à "l'hôpital de Nostre-Dame fondé en la ville d'Armentières par Madame la douairière d'Egmont, pour la bonne amour et pieuse affection qu'ils portent vers ledit hospital, et désirans l'entretènement et nourriture des personnes débilles et mallades y entretenus" d'une maison et jardin à front de la Secque-Rue, tenant au jardin des Pères Jésuites,1638. Don par maître Jean de Lestrée, prêtre, au "nouveau hospital dicte les Bleuettes à Armentières hors le pont de Flandres, à raison des bons et aggréables services que ledit comparant auroit receu dudit hospital pendant une longue maladie qu'il at eu l'espace de huict mois ou environ, et reçoit encore journellement", de tous ses biens et héritages, meubles et immeubles, avec une maison et héritage situés à front de la rue menant de la fausse porte de Lille sur le Chauffour", 1661. Don de onze mesures de terre à l'hôpital de la Visitation-de-la-Vierge dit Bleuettes, d'Armentières, par Jean-Baptiste Beccue et soeur Marie-Louise Beccue, religieuse non professe dans ledit hôpital.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Marie ou des Bleuettes.

GG 96 , 1632-1637  

Marie de Lens, comtesse douairière d'Egmont, princesse de Gavre, déclare que, ayant considéré "qu'entre grand nombre de poeuple que sçavons pour le présent se retrouver en nostre ville d'Armentières plusieurs y sont travaillez de diverses maladies et souffrent grandes incommoditez, de quoy faulte de moyens leur est impossible se délivrer, et désirant atant en ce leur subvenir et prester toutte ayde et assistence", elle a pour "la plus grande gloire de Dieu, délibéré et résolu d'y establir ung hospital propre pour y recepvoir douze personnes malades, lequel portera nom d'hospice de Saincte-Marie, où desdictz malades seront pensez et songnez par filles vivantes en célibat, honnestes, charitables et vertueuse", 19 octobre 1632. La même dame, "pour effectuer sa résolution touchant de donner commencement à la fondation de l'hospital de Sainte-Marie", fait abandon, "pour l'advancement et commencement de ladite fondation" d'une maison située "par delà le pont de Flandres, aboutant par devant la place qui est au devant dudit pont, par derrière à la rivierrette, tenant d'un costé à l'hospital de Sainte-Catherine", 27 octobre 1632. Extrait du testament de Marie de Lens touchant la maison dont cette dame a fait don à l'hôpital de Sainte-Marie.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Catherine de Sienne.

GG 95 , 1720-1782  

Différend entre les administrateurs des biens de l'hôpital des chartriers à Armentières et Bon Hage, demeurant à Lambersart, au sujet de la succession de Christophe Vande Walle, prêtre, chapelain de Harlebeke, que l'hôpital réclamait parce que le père dudit Christophe, héritier des biens de celui-ci, était mort dans ledit hôpital. Règlement fait par les grand-bailli, mayeur et échevins d'Armentières pour remédier aux abus qui se sont introduits dans l'hôpital des vieux hommes et vieilles femmes, 1739. Collation d'une place dans l'hôpital des vieux hommes à Armentières, par dame Marie-Philippe-Albérique du Chastel, comtesse de Blangelval, au profit du sieur Braiette, 1739. Lettres du roi Louis XVI attribuant à l'hôpital d'Armentières les bâtiments du collège de cette ville, supprimé par arrêt du 1er mai 1782, à la condition que ces bâtiments seront affectés audit hôpital, dont l'emplacement est trop restreint et la situation fort malsaine et incommode, septembre 1782.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Catherine de Sienne.

GG 94 , 1599-1609  

Acte notarié par lequel Jean de Hanne, prélat du couvent de Warneton, donne à l'hôpital de Sainte-Catherine de Sienne à Armentières une somme de 400 liv. Dont le revenu annuel sera employé à faire, "le blancq jeudi" (jeudi saint), une distribution de vin, de pain et d'argent à treize enfants mâles ou à treize pauvres "anchiens hommes" à qui on lavera les pieds ledit jour, en mémoire de la cène du Sauveur : "l'homme d'église" qui fera le lavement des pieds, soit le curé d'Armentières, soit le chapelain de l'hôpital, aura 40 s., 7 juin 1599. Don d'une somme de 120 liv. À l'hôpital de Sainte-Catherine de Sienne à Armentières par Catherine Cappon, veuve de Pierre Romon, à charge, par les ministres, "de délivrer à dix povres femmes quy coucheront malades audit hospital (en cas qu'il y en ayt aultant), à chacune une pinte de vin et ung pain vaillable deux solz parisis par chacun an, et ce le jour de bancq heudy" 1600. Marguerite Carlier, veuve de Pierre Lanchel, demeurant à La Haye, abandonne, au profit du nouvel hôpital hors du pont, la part qui lui revenait dans une rente de 300 liv.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Catherine de Sienne.

GG 93 , 1562-1573  

Donation faite à l'hôpital nouvellement érigé et construit à Armentières, hors le pont de Flandre : par Jean Le Candele, d'une rente de 37 l. 13 s. ; par Péronne Lecourt, veuve de Joachim Legrand, d'une rente de 28 s. ; par Michel Laigniel, receveur d'Armentières, d'une rente de 48 s. ; par Georges Vinchent, d'une rente de 30 s. Lettre écrite par les échevins d'Armentières à l'abbé deCrespin, exécuteur testamentaire de dame Hélène de Croy, douairière de Fiennes, touchant le legs de 4000 fl. Carolus fait par cette dame à l'église paroissiale et à l'hôpital d'Armentières pour la fondation de messes et l'entretien de deux lits, 1570. Titre d'une rente appartenant à l'hôpital et assignée sur un bien à Quesnoy-sur-Deûle.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Catherine de Sienne.

GG 92 , 1564-1565  

Loterie pour la construction de l'hôpital de Sainte-Catherine de Sienne à Armentières : " S'enssieult la recepte des lotz faicte en la ville de Lille par Guillaume de le Lys, greffier criminel de ladicte ville, pour la lotterie de l'hospital en la ville d'Armentières ", commençant au n°42 001 et finissant au n°43 896 : " Jehenne Damiens je m'appelle, quy aime l'argent en vaisselle, s'en m'en apporte à l'abbaye de Marquette-Lez-Lille, je me tiens sans estre nonnette, pour XIIII lotz, VII l. IIII s. N°42 086 jusques 42 099 ". " Magdelaine de Cottignies se recommande à Dieu et à le Vierge Marie, sy elle a quelque chose elle en sera bien jolie. Demourant au Béghinaige à Lille, I lot, XII s., n° 42 126 ". " Henry Caulier, hoste de le cloche, se il a le maistre pris il balochera avecq ses cloches. Par Lille, pour VIII lotz, IIII l. IIII s.". " Dictes-moy sy Estienne Le Mieulvre, aura le pris ou grosses fieubvre. Orphebvre à Lille, pour IIII lotz, XLVIII s. N° 42 922 à 42 925 ". Total de la recette, déduction faite de la dépense : 956 l. 17 s. 6 d. " Déclaration de la recepte de la lottrie de l'hospital des gens povres et impotentes caducques personnes en la ville de Armentières commenchant le jour de Sainct-Remy de l'an XVIe soixante quatre et finant le Ixe jour de septembre Xve soixante concq " faite en la ville de Douai par Gilles Scocquefebvre, concierge de la maison échevinae de cette ville, et en la seigneurie de Neuve-Eglise par Cocquyts : " A Liennore Tassart, fille d'un painctre, demourant à Douay, I lot, VI pattars, n°XLVIIIM XXXVIII ". " Donnez quelque chose de bon, à Magdelaine fille de Jehan Sameon, ce sera pour les faire rire : se Dieu les voeult aidier, nul ne les poeult nuire ; à Douay, I lot, VI pattars, n°XLVIIIM IIIe IIIIXX IX ". Recette dans Douai : 281 fl. 19 pat.

Assistance publique : l'hôpital de Sainte-Catherine de Sienne.

GG 91 , 1560-1574  

Lamoral d'Egmont, prince de Gavre, seigneur d'Armentières, sur la requête des ministres de la table des pauvres de cette ville, lesquels lui ont représenté qu'ils "avoient intention de y fonder et érigier ung hospital pour y recepvoir gens anchiens, cartriers et maladieux, quy ne se peuvent aidier, ne ayans puissance de plus ouvrer ny (par povreté) de quoy eulx entretenir, pour à quoy furnir pluissieurs bonnes gens avoient bonne dévotion et estoient fort affectez de y donner et aulmosner largement de leurs biens ", autorise l'acquisition de cinq petites maisons gisant à front de la place outre le pont de la Lys, tenant par derrière à la becque et cours d'eau descendant de la rivière du côté de la cense de la Motte, pour y établir le nouvel hôpital, 18 mars 1560. Catherine Le Pippre, veuve de Henri de Heulle, ayant, " à cause de la bonne affection et piété qu'elle avoit envers les povres annchiennes gens débiles et chartriers " de la ville d'Armentières, présenté aux bailli et échevins une requête afin de les "induire" à entreprendre l'érection d'un nouvel hôpital, lequel est commencé hors du pont de la Lys, déclare que, voulant de son côté concourirà l'avancement de cette oeuvre pieuse, elle a fait don à la nouvelle maison des objets suivants : trois couches avec gourdines (rideaux), trois lits, trois parqueneschs et trois oreillers remplis de plumes, six paires de lincheulx (draps), trois couvertoirs et trois sacs de balle, deux lettres de rente. De plus, pour la chapelle qui sera érigée dans le nouvel hôpital, "désirant décorer icelle pour y estre chélébré par chacun dimenche de l'an, perpétuellement et à tousjours, une basse messe et eauwe benoite, tant saulf que le dimenche de la didicasse de la ville d'Armentières ladicte messe et eauwe benoite debvera estre chantée avecq diacre, soubdiacre et coriste, et au soir ung salve, icelle comparante a donné et promis délivrer ausdis ministres, incontinent que ladicte chapelle sera érigée et faicte, ung drap d'autel, une nappe, une serviette, une aube, une casuble et aultres menutez nécessaires à revestir le prebstre prest à dire messe, ung callice, platelet, louchette et aultres choses nécessaires à icelluy calliche, bourse et corporal, ung chandelier d'arrain, ung bénitoir aussy d'arrain, avecq l'esperge, une clochette pour sonner ladicte messe et une petite clochette pour sonner à la levée du Corpus Domini", 1561. Catherine Le Pippre augmente sa donation de trois couvertoirs blancquets pour couvrir les trois lits par elle donnés, de trois chemises, trois draps de ventre, trois essuïoirs de main, trois serviettes, trois coeuvrechief de nuict, trois plats, trois écuelles, trois cuillers, trois sauciers et trois gobelets d'étain, trois pintes en pierre avec couvercle d'étain, trois paires de taies d'oreillers. En outre, pour la chapelle, elle ajoute une nappe d'autel, un linge pour couvrir l'autel, une kicaudine (quicaudaine) de cuivre servant de bassin au chapelain pour se laver les mains, et un plat d'étain, 9 avril 1565. La même Catherine Le Pippre, "pour la bonne amour, dévotion et piété qu'elle avoit vers la chapelle et nouvel hospital de Saincte-Catherine en ceste vile d'Armentières et affin que les povres anchiennes gens débilles et cartriers quy journellement sont oudit hospital soient mieux nourris et allimentez, donne audit hôpital treize cents une verge d'héritage, contenant maison et jardin, à front de la rue du Crachet et quatre cents de prés tenus de la seigneurie de Saint-Simon, "ladicte donation faicte à condition expresse que les ministres dudit hospital seront tenus, incontinent l'expiration des droix de censse (à présent courans), faire paistre ledit gardin par trois vaches appartenans audit hospital, et emploïer le foeure et wauneau dudit pree à la nourriture desdictes vaches, et, ad ces fins, enclore desdis foeure et wauneau en quelque lieu dudit hospital, lesquelles vaches lesdis ministres seront tenus de garder, nourir et entretenir tant d'hyver que d'esté, dont le lait et bure procédant desdictes vaches, ensamble les fruictz venans des arbres dudit gardin, lesdism inistres seront tenus emploïer à la nourriture et alliment desdictes povres anchiennes gens quy y seront sans par iceulx ministres en pooir riens vendre ne aliéner ne baillier desdis gardin et pret ou portion d'iceulx en louaige ou arrentement". La donatrice ajoute à ses libéralités le don d'une somme de 120 liv. "à l'advanchement desdtesi trois vaches ", 1574. Vente, par Thomas Mariage, aux ministres du nouvel hôpital d'Armentières, d'une place et héritage vide gisant à front de la grade place outre le pont de la Lys. (Cette pièce porte au dos la mention suivante : "lettre d'achat de nostre hospital"), 1563.

Assistance publique : les Soeurs-Grises hospitalières.

GG 90 , 1569-1753  

Création par la ville d'Armentières d'une rente de 6 fl. Au proft des Soeurs-Grises hospitalières, pour leur tenir lieu du prix de deux cents de terre qu'elles ont cédés pour redresser le grand chemin et agrandir le lieu patibulaire. Instance des religieuses Soeurs-Grises d'Armentières pardevant l'intendant de Flandre pour obtenir paiement des arrérages de rentes à elles dus par ladite ville d'Armentières, 1683. Consentement donné par les bailli, mayeur et échevinsd'Armentières aux Soeurs-Grises hospitalières de cette ville, d'acquérir, pour la convenance et la tranquillité de leur couvent, une maison et héritage située à l'opposite de leur infirmerie et dortoir, à front de la rue des Glatignies alias des Pourceaux.

Assistance publique : les Soeurs-Grises hospitalières.

GG 89 , 1504-1627  

Lettres des bailli et échevins d'Armentières relatant la fondation de la maison des Soeurs-Grises hospitalières : en mai 1482, Jacques de Luxembourg, voyant la ville d'Armentières brûlée et inhabitée à cause des guerres, et mû de compassion à la vue de la désolation qui régnait dans l'hôpital situé alors hors da porte d'Arras, mit cette maison en la main des ministre des pauvres de la ville et forma le projet d'y placer des religieuses hospitalières. Mais, à la faveur des troubles régnants et du décès de Jacques de Luxembourg, le désordre s'introduisit de nouveau dans l'hôpital. En janvier 1493, Jean Mallebrancque, natif d'Armentières et serviteur dudit hôpital, "meu de carité", se transporta vers Jacques de Luxembourg, fils et successeur du précédent, lui exposa la triste situation dans laquelle se trouvait ladite maison et en sollicita pour lui la direction, ce qui lui fut accordé. Muni de l'autorisation dudit Jacques et de la douairière de Fiennes, sa mère, Jean Mallebrancque acquit à l'intérieur de la ville un héritage sur lequel il transféra l'hôpital et affecta les bâtiments anciens à une école de jeunes filles ; ensuite (en juillet 1494), il s'occupa d'y placer des religieuses, ce qu'il obtient de frère Thibaut Rouzée, religieux de l'ordre de Saint-François, visiteur des filles hospitalières de cet ordre, avec l'assentiment de la dame de Fiennes. Les religieuses furent donc installées et elles y ont été jusqu'à ce jour que Jean Mallebrancque et Agnès Roussel, sa femme, se sont transportés, accompagnés de Marguerite de Rozimboz, maîtresse de l'hôpital, des échevins et d'une partie de la communauté d'Armentières, au château d'Erquinghem, vers la dame de Fiennes, et ont fait devant elle abandon à la communauté desdites soeurs hospitalières des locaux et édifices de l'hôpital en indiquant la manière dont elles auraient à se conduire pour remplir les intentions charitables des fondateurs, 7 juillet 1504. Transport fait par Toussaint Desbarbieux, seigneur des Pretz, Toussaint Desbarbieux, son père, seigneur de Salomé, et Jean de Lannoy, seigneur des Plantis, exécuteurs testamentaires de Jacqueline Lermitte, fille d'Antoine, veuve de Josse Cuignet, demeurant à Lille, aux Soeurs-Grises hospitalières d'Armentières, pour suivre les intentions manifestées par ladite dame dans son testament en date du 30 janvier 1627, de divers titres de rentes sur la ville d'Armentières représentant un revenu annuel de 1200 fl. Cette somme devra être employée " à l'instruction de douze povres enffans, soient filz ou filles, de la ville d'Armentières, tant en a crainte de Dieu que lecture et escripture, ensamble à couldre et faire aultres ouvraiges convenables à leur sexe et eaige ", 12 mai 1627.

Instruction publique : bourses, collège de Jésuites, école des pauvres.

GG 88 , 1703-1780  

Comptes de l'école dominicale des pauvres fondée par feu François Lagache et Isabeau Colpart, sa femme : " Au R. P. Cathéciseur, capucin, pour une reconnoissance de douze livres par an des debvoirs et assiduitez extraordinaires qu'il se donne pour l'instruction des enfants, XXXVI l. " 1715-1722. " Pour les despens du procès soutenu par les administrateurs de la fondation contre Pierre-André Destieu, ci-devant administrateur, 90 l. " 1722-1729. " Payé à la veuve Danel, à la veuve Cramé et Prévost, imprimeurs à Lille, pour livrance de petits livres par eux faits et qu'ils ont été distribués aux pauvres enfants qu'ils ont fréquenté le cathécisme et les écolles durant les années de ce compte, 218 l. 12 s. " 1738-1746. " A Pierre-François Mangé, maître d'école, par ordre de Messieurs du Magistrat, la somme de 24 l., attendu qu'il n'avoit reçu aucuns salaires pour ses services en 1748, 1749 et 1750, 24 l. " 1751-1577. Recette totale du compte courant de la Saint-Remi 1755 à la Saint-Remi 1765 : 7393 l. 6 s., dépense : 4131 l. 4 s. 1 d.

Instruction publique : bourses, collège de Jésuites, école des pauvres.

GG 87 , 1651-1703  

Comptes des biens de l'école dominicale des pauvres fondée par feu François Lagache et Isabeau Colpart, sa femme, et depuis augmentée par Jean Paterne et autres bienfaiteurs : " A François Moncheaulx, pour le prix d'une horloge achetée pour le Père catéchiseur, pour s'en servir au cathécisme, XII s. " 1651-1657. " Au R. P. Constantin, cathécisseur, pour les prix et béatilles quy ont estées distribuées en l'église paroissiale de la ville par chascun dimanche, IIIIxx VII l. XVIII s. " 1659-1661. " Aux Frères du tierche ordre de Monsieur Saint-Franchois, pour une année de leurs gages d'avoir conduicts lesdis enffans au catéchisme par chascun dimanche, VIII l. " 1661-1666. " A la vefve Pierre Godart, pour pains qu'elle at livré pour distribuer aux enffans d'icelle escolle, CL l. " 1667-1671. " A Michel Desremeaux, charpentier, pour un théâtre par luy dressé dans une église pour le cathécisme, XIII l. XI s. " 1694-1703.