Toutes les ressources 16 282 résultats (3ms)

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 45 , 1699-1765  

Comptes des ministres de la chapelle Sainte-Anne érigée en l'église paroissiale d'Armentières : Compte rendu par la veuve de Noël Cornillot, en son vivant administrateur des biens de la chapelle Sainte-Anne, depuis le mois de juillet 1699 jusqu'au 11 octobre 1704 : ladite veuve déclare que par suite du décès de son mari, de l'avidité de ses créanciers et des poursuites de ceux-ci, ses livres et papiers ont été perdus, de sorte qu'elle ne peut faire un bon compte des dépenses faites pendant la gestion de son mari, dépenses qu'elle estime monter à 417 l. " A Jacques Labbre, pour avoir peint des images de sainte Anne , sainte Marguerite et sainte Catherine, 28 l. " 1704-1724 ; " A Félix Anof et Philippe Dilly, maîstres sculteurs à Lille, pour plusieurs figures, piramides et autres ouvrages faits pour l'autel, 184 l. " 1724-1736. Dépenses faites pour l'érection d'une nouvelle table d'autel et autres réfections faites en vertu d'ordre du Magistrat en date du 21 août 1742, 2297 l. 11 s., 1736-1757. Recette totale des années 1757 à 1765 : 720 l.; dépense : 390 l. 18 s.

Assistance publique : Table du Saint-Esprit ou des pauvres.

GG 151 , 1630-1644  

Compte rendu par les ministres de la table et charité des pauvres d'Armentières, des biens et revenus légués à ladite table par Jean Paterne et Aliénor Nollet, sa femme, pour un an écoulé depuis le 8 avril 1630, jour de la mort dudit Jean, jusqu'à la veille de la Saint-Jean-Baptiste 1631. En tête de ce compte se trouvent transcrites les pièces suivantes : Jean Paterne et Aliénor Nollet, "désirans de subvenir aux nécessitez des povres d'Armentières et décoration de l'église paroissiale d'icelle église," lèguent à la table et charité des pauvres de la ville d'Armentières tous les biens sans exception qu'ils laisseront à leur mort, aux charges suivantes : la fondation de deux obits anniversaires en l'église paroissiale, lesquels seront suivis d'une distraction de 12 livres entre les quarante pauvres des deux sexes y assistant ; la distribution d'un pain de patard, le premier dimanche de chaque mois depuis le mois d'octobre jusqu'au mois d'avril, à tout enfant fréquentant l'école dominicale ; le paiement, chaque année, aux RR. PP. Capucins, d'une somme de 60 livres à employer aux plus urgentes nécessités desdits religieux ; l'abandon à l'église paroissiale "d'une table d'autel estant présentement en la maison desdis conjoinctz, contenant l'effigie de l'Adoration des Trois-Rois en bosses" etc., 9 mars 1616. Jean Paterne décharge les ministres de la table des pauvres d'Armentières de la distribution à faire chaque mois aux enfants hantant l'école domicicale et déclare avoir affecté à cette distribution un legs particulier fait à ladite école, 26 mai 1628. Recette totale de ce compte : 5, 395 l. ; dépense : 5,344 l. Compte de Pierre Le Gillon, écuyer, seigneur de Millevoye, receveur des deniers appartenant aux "pauvres infectez" de la ville d'Armentières : Recette des deniers provenant "des amendes sur les estamettes à la crue perche" 12,183 l. 10 s. ; reliquat du compte précédent : 5,235 l., 1640-1644.

Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 39 , 1635-1760  

Donation par Louis, comte d'Egmont, aux Brigittins d'Armentières, d'une chapelle fondée en l'église d'Erquinghem et appelée la chapelle de messire Guy, avec douze bonniers de terre attachés à ladite chapelle, pour en jouir après le décès du détenteur actuel. Collation de ladite chapelle conférée : à Louis Dubois après la mort de Philippe de Belleul, chanoine de Saint-Barthélémi de Béthune ; à Jacques Crépel après le décès de Pierre Facon. Louis XIV, roi de France, en vertu du droit de confiscation des biens du comte d'Egmont, confirme la permutation opérée entre Charles Thibault, titulaire de la chapelle castrale d'Erquinghem, et Nicolas Pennaville, vice-curé dudit lieu, 1678. Procope-François, comte d'Egmont, remet à son épouse Marie-Angélique de Cosnac et de Grignols, comtesse de la Serre, l'administration et la direction de ses biens et affaires pendant le séjour qu'il va faire en Espagne suivant les ordres de Sa Majesté pour y commander la cavalerie du royaume, 1707. La comtesse d'Egmont, en vertu du pouvoir ci-dessus, consent à ce que les Pères Brigittins d'Armentières soient remis en possession de la chapelle de messire Guy dont ils avaient été privés pendant la guerre par suite de la confiscation des biens du comte d'Egmont. Philippe-Ernest Du Mont, grand bailli d'Armentières, déclare avoir, en vertu des deux acts ci-dessus, mis les Pères Brigittins en possession de la chapelle de messire Guy. Actes de la Gouvernance de Lille adjugeant aux Pères Brigittins ladite chapelle. Question débattue devant le Parlement de Flandre entre le comte d'Egmont et les Pères Brigittins d'Armentières, d'une part, François Lauridant, prêtre, possesseur de la chapelle de messire Guy en vertu de bulles de la Cour de Rome, d'autre part, touchant la collation de ladite chapelle, fondée dans le château d'Erquinghem par Gui de Flandre, fils de Gui de Dampierre, qui, en la dotant de douze bonniers de terres appelés les Capelleries, en avait réservé la collation au seigneur d'Erquinghem. Lettres des échevins d'Erquinghem abandonnant aux Pères Brigittins d'Armentières le revenu de terres baillées pour six ans au sieur Picavet pour y faire des briques, à la condition pour lesdits Pères de rétablir lesdites terres comme elles étaient auparavant et de les mettre en culture.