Toutes les ressources Armentières 14 887 résultats (2ms)

Comptes des octrois et deniers patrimoniaux.

CC 92 , 1772-1775  

Comptes des octrois de la ville et du don gratuit. Somme payée à frère Croquison, vicaire et procureur de la maison forte des frères Bon-Fils d'Armentières, pour la pension d'un pauvre et débil d'esprit, et pour avoir tenu l'école dominicale. Frais de voyages et de députation vers les états de Lille et vers des avocats et procureurs pour conférer sur les affaires de la ville. Somme payée au receveur du Domaine de Lille pour le quarantième appartenant au Roi dans les octrois levés par la ville.

Compagnies d'archers, arbalétriers, arquebusiers, garde bourgeoise.

EE 6 , 1770  

Le Parlement de Douai permet à la confrérie des arbalétriers de Saint-Georges à Armentières de mettre en vente une maison située rue du Brusle, qui est à usage de cabaret sous l'enseigne l'Arbalète, et qui appartient à ladite confrérie à titre d'arrentement perpétuel. Différend devant le souverain bailliage de Lille entre Charles-François Hu, lieutenant du bailli d'Armentières, d'une part, les roi, connétables et confrères du serment des arbalétriers de cette ville, d'autre part, ces derniers appelant d'une sentence rendue à leur préjudice, le 31 mai 1768 par le Magistrat d'Armentières pour contravention aux règlements de police.

Agriculture : grains et denrées; épizooties.

HH 4 , 1670-1754  

Terres restées en friche par suite des guerres : bail des terres abandonnées par leurs propriétaires. Ordonnances des États de Lille promettant une remise d'une partie des impôts à ceux qui prendront en ferme les terres demeurées en friche, 1670-1676. Les bailli, mayeur et échevins d'Armentières certifient qu'en vertu de l'ordre à eux donné par les baillis des États de Lille le 17 novembre 1744, ils ont fait une enquête sur le nombre de vaches, mortes, dans leur district, de la maladie qui règne en la province, et que ce nombre, pour les mois de septembre, octobre et novembre, s'élève à 47, 1744. Maladiequi règne sur les bestiaux, 1731. Demande aau Magistrat d'Armentières d'une déclaration du nombre de vaches qui se trouvent en son district, 1740. Questionnaire adressé par les États de Lille au sujet des espèces de chevaux qui existent dans la ville d'Armentières et du travail auquel on les emploie.

Police.

FF 96 , 1450-1597  

Déposition faite par Jacques Du Bacq, natif d'Armentièrs, devant les échevins de cette ville, touchant le meurtre par lui commis, à la suite d'une rixe, en septembre 1449, à la fête d'Anvers, sur la personne de Pierre de Boledecque. Par cette déposition, Jacques Du Bacq se reconnaît seul coupable et déclare non fondée l'accusation que les parents de la victime faisaient peser sur Guillaume Le Grain, aussi d'Armentières. - Accord entre Louis Dassonville et les parents de Bon Bocquillon, d'Armentières, au sujet du meutre de ce dernier commis par ledit Louis. - Lettres des échevins de la ville d'Armentières, pour les avertir qu'on fait passer de la Zélande en Flandre plusieurs lettres et livres scandaleux et hérétiques, et qu'ils ont lieu de croire qu'un Jean Buens, demeurant à Armentières, près de la porte Flamande (porte de Flandre), en est le distributeur à Armentières.

Logements militaires, passage de troupes, fourniture de bois, paille, fourrage, réquisitions.

EE 23 , 1706-1744  

Ordres des échevins d'Armentières : aux bourgeois et habitants, de rapporter au greffe les billets de logement de soldats avec la déclaration du nombre de jours qu'ils ont eu à les supporter ; aux cabaretiers et bourgeois, de remettre à l'officier de garde les billets des soldats q'uils logeront. État des journées employées par le sergent de la ville d'Armentières pour le service des troupes des Hauts-Alliés. Certificats de livraisons de fourrages faites aux armées étrangères, aux bataillons d'Isinga et de Savonne et au régiment du prince George de Danemarck.

Privilèges concernant la justice.

FF 2 , 18 février 1527  

L'empereur Charles-Quint, sur la représentation à lui faite par Jacques de Luxembourg, chevalier de la Toison-d'Or, comte de Gavre, seigneur de Fiennes et d'Armentières, qu'il est coutume de tenir plaids ordinaires à Armentières, Saint-Simon et Raisse le lundi de quinzaine en quinzaine, et qu'il est souvent arrivé, notamment en la présente année, que ce lundi correspondant avec une fête solennelle on était obligé de remettre les plaids au lundi suivant et quelquefois, par suite de la même coïncidence, à plus de six semaines au delà, au grand préjudice des parties "qui sont fort retardées de leur droit," ordonne que le jour des plaids, quand il tombera un jour de fête solennellle, sera remis au lendemain "hors feste".

Logements militaires, passage de troupes, fourniture de bois, paille, fourrage, réquisitions.

EE 17 , 1744-1747  

Ordre du Roi au 4e escadron du régiment de cavalerie de Penthiève de partir de Béthune pour Ypres en logeant à Armentières. Ordres donnés par Maurice de Saxe, maréchal de France, étant alors à Courtrai : au détachement allant joindre à Arras le régiment de Saxe-volontaire, touchant son itinéraire ; au régiment de Saxe-volontaire, cavalerie légère, de quitter Arras pour se rendre à Moorseele près Menin, en passant le 9 septembre 1744 à Armentières ; au 4e escadron du régiment de Vogué de partir de Menin pour Armentières le 25 octobre, et rejoindre le reste du régiment cantonné près d'Aubigny-lez-Arras ; au 4e escadron de Clermont-Tonnerre de quitter Ypres pour se rendre à Armentières le 25 octobre 1744 et rejoindre ensuite le régiment au-delà de Cambrai. Ordre du maréchal de Saxe, donné au camp de Hamal le 21 septembre 1747, au régiment d'infanterie de Mounin de partir du camp de Hamal à destination de Calais en passant par Armentières le 29.

Compagnies d'archers, arbalétriers, arquebusiers, garde bourgeoise.

EE 4 , 1500-1534  

Philippe, archiduc d'Autriche, comte de Flandre confirme les roi, connétables et confrères "du jeu de l'arcq à la main" de la ville d'Armentières dans le privilège, qui leur a été conféré par ses prédécésseurs et dont les lettres ont été perdues par suite des guerres et divisions du pays, de n'être point répréhensible par la justice s'il arrivait que, dans le cours de leurs exercices, quelqu'un fut blessé ou tué, par un trait, entre deux berceaux, après le cri d'avertissement. Jacques de Luxembourg, seigneur de Fiennes et d'Armentières, confirme les roi, connétables et confrères du serment des archers d'Armentières, moyennant une reconnaissance annuelle d'un chapon, dans la possession d'un terrain au-dehors de la porte d'Houplines qui leur avait été donné en échange du jardin qu'ils occupaient auprès de l'église, nommé la Cour-de-Lassus, et que ledit seigneur leur avait repris "afin de y faire maisons et rivage" 1513. Jean Seuwin, vice-curé de l'église de Saint-Géry à Valenciennes, notaire apostolique, Bon Mathon, greffier de cette ville, Pierre Killet, roi, et Gossart Cocqueau, connétables de la compagnie de Sainte-Ursule audit Valenciennes, attestent que Jean de Bohain, "homme de bien, créable et digne de foy" a déclaré devant eux "que, depuis XXIIII ans ou environ, ung nommé Thiéry de Valenciennes, son parent, ayant esté au service de feu très-noble mémore Maximilian, empereur des Romains, en la ville et cité de Coulongne, luy donna et laissa certaine portion de divinité et relicquaire des Onze mil Vierges, lequel Jehan de Bohain a, depuis, icelle portion de relicquaire donné à ceulx de la compagnie de Saincte-Ursulle dudit Valenciennes, lesquelz jusques à présent l'ont tenu en bonne et sceure extime, dont, pour faire plaisir, service et honneur à sire Franchois Botin, prebstre, et Pierre Preudhomme, ceulx dudit Valenciennes leur ont délivré ladite portion de reliquaire pour estre donnée à la compagnie des archiers que se plra eslever et mettre sus en la ville d'Ermentiers."