Toutes les ressources Armentières 14 887 résultats (2ms)

Compagnies d'archers, arbalétriers, arquebusiers, garde bourgeoise.

EE 11 , 1744  

Lettre du duc de Boufflers, gouverneur général des provinces de Flandre et de Hainaut, lieutenant général des armées de Sa Majesté, au Magistrat d'Armentières : il lui mande que le Roi, ayant jugé utile de retirer de ladite ville le poste qui y était, il convient d'y suppléer par une garde bourgeoise suffisante pour la protéger contre les partis bleus ou maraudeurs, puisque la ville est couverte par deux armées ; réponse du Magistrat : il démontre l'impossibilité d'arriver à former à Armentières une garde suffisante " les habitants sont gens de commerce et de boutique, ils ne peuvent abandonner leurs affaires ; ... les autres sont gens de menu peuple, incapables de discipline travaillant à la journée par la subsistance de leur famille ; ... ils ne pourraient s'opposer à la moindre alarme ;" d'ailleurs la ville n'a pas de munitions. Les échevins terminent en priant le duc d'envoyer à Armentières, pour remplacer la garnison qu'il en a retirée, un poste de cinquante hommes et un officier. Ordre de M.Creny, chevalier de Saint-Louis, lieutenant pour le Roi au Gouvernement de Lille, à cinquante hommes détachés de la garnison de Lille et commandés par un capitaine, de se rendre à Armentières pour y veiller à la sûreté de "quelque magasin".

Police.

FF 80 , 1520-1781  

Lettres de Charles Quint, empereur, roi d'Espagne, comte de Flandre, statuant, sur la représentation à lui faite par Jacques de Luxembourg, seigneur de Fiennes, d'Erquinghem et d'Armentières, que cette dernière ville, "puis naguères arse et brûlée et par ce toutte désolée et destruitte," a obtenu l'octroi de lever des impôts sur les boissons, mais qu'elle tombera bientôt "en totale ruyne et désolation," parce que les habitants, pour se soustraire à ces impôts, vont boire et manger dans les cabarets et tavernes établis autour de la ville, qu'on ne pourra désormais tenir de cabaret dans le rayon d'un quart de lieue à la ronde de la ville d'Armentières, et portant que ceux qui y sont établis devront déguerpir sans délai, attendu qu'ils sont le repaire de gens de mauvaise vie et gouvernement "qui peuvent haussagier et envahir les bonnes gens"; Opposition formée par le Magistrat d'Armentières, en se fondant sur l'édit précité, à l'établissement d'un cabaret près de la ville auquel étaient favorables les régisseurs généraux des fermes royales, les baillis des États et le bailliage de Lille. Lettre des bailli et échevins d'Armentières au comte d'Egmont, pour le prier d'obtenir un arrêt de révocation de l'ordonnance du 1er mai 1724, par laquelle l'intendant de Flandre a autorisé l'établissement d'un cabaret à un demi-quart de lieue de la ville, au préjudice des lettres accordées par l'Empereur le 24 mars 1520.

Monnaies, affaires diverses.

CC 132 , 1655-1762  

Circulaires réclamant des états offrant le chiffre de la population, le montant des octrois et des dettes, la nature des biens, les produits du sol, les enclavements, les droits de péage.

Justice criminelle : registres aux plaids, procès devant l'échevinage, juridiction gracieuse des échevins.

FF 75 , 1771-1780  

Actes passés devant les lieutenant de bailli et échevins d'Armentières : Vente d'une blanchisserie à Armentières faite à Marie Ricquart, épouse de Jean-Baptiste Meurille, bailli de Houplines, par Marie-Ursule, Alexandrine et Marie-Jeanne Le Febvre de Lattre, sœurs, filles et héitières de Charles-François, écuyer, seigneur de la Fresnoye, de Hollehain, du Mortier, d'Artois, de Ligny, etc., demeurant à Lille (25 avril 1775). Conventions pour la réparation et perfectionnement de l'horloge du beffroi d'Armentières, entre les échevins de cette ville et Thomas Boidin, horloger 16 novembre 1779).

Police.

FF 84 , 1560-1629  

"Ce sont les édicts, droix et statuz usitez en eschevinage de la ville d'Armentières, appertenant à hault et puissant seigneur messire Lamoral d'Egmont, prince de Gavre, comte d'Egmont, etc., instituez et renouvellez pour le bien publicque et entretènement du police d'icelle ville et adjugiez à la semonce de messire Nicollas de Landas, chevalier, seigneur de Heulle, Louvignies, etc., grand-bailly de ladicte ville, par Guillebert De le Deulle, Barduin Desruielles, Thomas Guémart, Pierre Vinchent, Edouart Padieu, Anthoine Gobet et Josse Six, eschevins d'icelle ville, les quatorze et seiziesme jours de septembre an quince cens soixante". Ordonnances "touchant les estrangiers qui se retirent en grand nombre en cette ville sans apporter ou donner congnoissance de leur vie et gouvernement", concernant les mêmes étrangers "à présent pullulant grandemen en ces quartiers pour la secte d'hérésie et se vantans en estre, en ceste dicte ville, à sceurté soubz umbre de la protection et garde de mons le comte d'Egmont, ensemble de bourgeois, marchans et manans d'icelle ville, en tant que, par le moyen de telz estrangiers et sectaires, ladite ville est grandement schandalizée", défendant d'injurier personne en l'appelant papu, papelo, badin, nicquebos, gheux, hughenot, nicquehalot, et ce "au respect de l'ancienne religion", assignant aux réformés de la ville un emplacement pour l'exercice de leur culte (le jardin de la Maladrie, situé hors les douves et croisette de la porte d'Arras. "Articles et ordonnances faictes et dressées par monsr le prince de Gavre, comte d'Egmont, pour estre observées et entretenues par ceulx de la religion nouvelle, ce que grand nombre d'iceulx ont promis d'observer" par un écrit que ledit comte a entre les mains. Serment de maître Gilles Du Mont, ministre et prédicant. Autres ordonnances du Magistrat et du comte d'Egmont, relatives au partisans de la religion réformée, aux prêches, aux livres prohibés. Règlements pour la fabrication des "serges carizées, estamettes et autres" pour les marchés au blé, au poisson et aux toiles ; pour les meuniers, la perception des impôts et les égards des marchandises ; pour les rapports des habitants avec la garnison qui vient en ville ; au sujet du prix du vin et de la bière ; concernant la voirie, la maladie contagieuse ; pour les revendeurs de volailles ; au sujet des mendiants. Défense de jouer à la paume sur le marché le dimanche avant la grand'messe ; d'aller boire hors la ville dans les tavernes qui se trouvent dans le rayon d'une lieue ; d'aller le soir sans lanterne ; de faire les banquets, assemblées ou mariages où seraient réunies plus de cinquante personnes y compris les mariants ; de boire ou de donner à boire dans les cabarets pendant le service divin ; de faire momeries et aubades ; de couvrir d'estrain les maisons ; de travailler le dimanche (pour le corps des armoïeurs). Te Deum prescrit pour remercier Dieu de ce qu'il a bien voulu permettre que la comtesse d'Egmont et ses enfants soient remis en possession des biens de leur père.