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Clergé séculier : église paroissiale, chapelles et confréries.

GG 14 , 1603-1683  

Lettres de Charles, comte d'Egmont, prince de Gavre, seigneur d'Armentières, autorisant les bailli, écvhevins et marguilliers de cette ville à lever des impôts extraordinaires sur le poisson, l'huile, le savon, le cuir, le bois et le charbon, et ce pendant six ans, afin de subvenir aux charges de l'église paroissiale qui s'élèvent actuellement à 1,240 livres, somme que la fabrique, ne peut payer, et aussi pour acheter de nouveaux ornements, ce pour quoi les ressources de la fabrique sont insuffisantes, n'étant que de 450 l. par an. Compte de Jean Lutu, receveur du droit levé de 1617 à 1627 sur chaque estamette et chaque drap qui se portent à la haute perche en la halle d'Armentières afin de rembourser aux marguilliers de l'église paroissiale les sommes qu'ils ont avancées pour couvrir l'arriéré des comptes de la fabrique : Recette 2,499 l., dépense 2,395 l. Demande de modération de fermage adressée aux marguilliers de l'église d'Armentières par Jeanne Leleu, qui occupe des terres appartenant à ladite église.

Clergé régulier : capucins.

GG 62 , 1641-1738  

Lettres des définiteurs des Capucins de la province wallonne à Valenciennes au Magistrat d'Armentières, pour le remercier de la confiance qu'il montre dans l'ordre de Capucins en demandant qu'ils puissent confesser dans l'église paroissiale ; ils accèdent à ce désir sous la réserve toutefois que cela ait lieu avec l'assentiment de Me Géry Lespagnol, pasteur d'Armentières. Alphonse de Bauffremez, seigneur du Roseau, atteste avoir été présent quand don Alonso Ladron de Genaxa, alfer réformé au régiment de don Gaspard de Bonifacio, blessé mortellement d'un coup de mousquet devant la ville d'Armentières le 28 mai 1647, dit à un certain Père Joseph qu'il donnait à l'église toutes les reliques qui étaient en dépôt au couvent des Capucins de Tournai. "Copie de ce que le R.P. Casimir, prédicateur capucin à Armentières, a envoyé en l'an 1681". C'est la relation d'un miracle arrivé en faveur de Jacques Gremonpont, d'Armentières, atteint aux deux jambes d'un feu Saint-Antoine si intense que les médecins avaient jugé nécessaire de lui faire l'amputation. Ledit Jacques avait été guéri miraculeusement par l'intercession de saint Joseph. Le miracle a été reconnu par l'évêque d'Arras Paul Boudot, et attesté au Père Capucin auteur de la relation par le jeune homme lui-même, en 1646, lorsque ledit Père demeurait à Armentières. Permission accordée par François de Baglion de la Salle, évêque d'Arras, aux Pères Capucins d'Armentières, de célébrer la fête de saints de leur ordre désignés par ledit évêque et autorisation de l'abbé de Warneton et à un de ses religieux d'officier et de prêcher à cette occasion dans l'église desdits Pères.