Vente au profit de la table des pauvres d'Armentières : par Gaspard Walbrouck, de deux cents de pré situés vis-à-vis de la Cauwette et d'autres deux cents situés ès prés Duhem, 1702 ; par François Wagon et consorts, de dix-sept cents de terre sis à La Chapelle-d'Armentières ; cette acquisition est faite au moyen des "deniers provenansde la donnation faite par Maistre Christophe Vandevalle, prestre, receveur des chanoines de la collégialle d'Harlebecq, à Jacques Vandevalle, son frère, débil d'esprit, entretenu dans l'hôpital à la charge de la charité des pauvres de laditte ville", 1704 ; par les curateurs des biens abandonnés d'Anne-Marie Le François, veuve de Noël Cornillot, de sept quartrons de pré, 1705 ; par les héritiers de Nicolas Béhagle, de huit cents quarante-sept verges de pré situés à Steenwerck, 1706.
Pièces concernant les Capucins d'Armentières : supplique à l'intendant et au bureau des finances de Lille pour faire accorder au Magistrat d'Armentières la permissionde concourir, pour 5 ou 600 liv., à l'agrandissement de l'église des Capucins. Don aux Capucins d'un saint suaire " de mesme forme et grandeur que celuy dans lequel a esté ensevelly le sacré corps de Nostre-Sauveur". Fragmen d'annales du couvent relatant la bénédiction d'une cloche en 1762, la bénédiction du cimetière et les dons faits par diverses personnes pieuses. Requête adressée aux maires et officiers municipaux d'Armentières "par un grand nombre" d'habitants de cette ville, afin d'obtenir que les Pères Capucins puissent continuer de demeurer à Armentières "pour le bien public et les intérêts politiques et moraux de la ville et des environs". Une note écrite à la suite de cette pièce dit qu'elle fut présentée dans les derniers jours de juin 1791 et elle ajoute : " Le département du Nord a accordé à la municipalité de ladite ville que quatre religieux resteroient au couvent d'Armentières pour le service de la paroisse. Mais il a été impossible que les quatre religieux y puissent rester, attendu qu'une nouvelle municipalité créée à nouveau les obligea à abandonner leur couvent par les menances d'un intrus nommé Medgy (curé constitutionnel), et s'en allèrent rester à Saint-Laurent, le 31 décembre de la même année".
