Toutes les ressources Armentières 14 887 résultats (2ms)

Rentes.

CC 43 , 1624-1626  

Constitution de rentes par les échevins d'Armentières, en vertu des lettres par lesquelles Louis, comte d'Egmont, les a autorisés à créer des rentes jusqu'à concurrence de 24,000 florins, afin de payer les dettes de la ville, obérée de plus de 30,000 florins au profit de Françoise Le Blancq, veuve d'Antoine de Bosquel, écuyer, seigneur du Coutre, de Gilles Cardon, marchand à Lille, de Bernard de Morin, écuyer, seigneur de Groenstrate, demeurant à Armentières, administrateurs des préhendes des pauvres veuves de cette ville.

Police.

FF 90 , 1725-1757  

Procès-verbal dressé par les échevins d'Armentières "des émotions" populaires qui se sont produites en leur ville le samedi 11 août 1725, au sujet de baloteurs, qui étaient venus à Armentières pour y acheter du blé à dessein de le mener en France : l'émeute, provoquée par des femmes (Catherine Dheert, les femmes de François Darchers, de Nicolas Duflocq et de Bernard Despoteaux) et composée également de femmes armées de fourches, de bâtons et autres armes, s'était rendue devant le cabaret de la Ville d'Anvers, en face de la rue Du Brusle, où étaient les baloteurs. Elle avait assailli le cabaret, enfoncé les portes, envahi les écuries, pris les chevaux et les conduits hors de la ville. Le lundi 13, la foule s'ameute de nouveau : elle est surtout compacte dans la rue d'Arras, où elle force un chariot étranger à rebrousser chemin jusqu'en dehors de la ville, elle barre le chemin aux chariots venant au marché. Le Magistrat, dans cette conjecture, assemble les brouetteurs et porteurs au sac et se rend avc eux sur le lieu du tumulte : sa présence ne fait qu'irriter les émeutiers qui les accueillent avec injures et menaces. Ils déclarent au Magistrat qu'ils agiront comme ils ont fait envers tous les chariots qui viendront acheter du blé en ville pour l'emporter. L'émeute tente aussi à plusieurs reprises de s'emparer des portes. Procès-verbal d'une nouvelle émeute provquée à Armentières par le renchérissement des grains : le 13 juin 1757, la maison de Thomas Mathieu, négociant, est entourée par la populace ameutée par un ivrogne qui accuse ledit Mathieu d'êtr un voleur et un accapareur de grains ; les femmes entrent dans sa maison pour s'assurer qu'il n'a pas de provisions. Le 5 juillet, la foule pille deux bateaux de blé arrêtés au rivage, que leurs propriétaires avaient amenés d'Estaires, et qui se disposaient à retourner avec leur chargement, n'ayant pu trouver à le vendre à Armentières. À l'arrivée du Magistrat, il ne restait des deux bateaux que trente-un sacs : le reste avait été enlevé.

Logements militaires, passage de troupes, fourniture de bois, paille, fourrage, réquisitions.

EE 18 , 1614-1653  

Les échevins d'Armentières demandent aux États de Lille de vouloir bien prendre une décision "sur les difficultés qu'ilz trouvent au fait du logement de leurs soldatz." Règlement "quy s'observera en la levée des nouvelles compaignies d'infanterie wallonne de Leurs Altèzes dont faire présentement." Déclaration "de ce que se donnera aux recrues des compaignies d'infanterie wallonne que Leurs Altèzes font faire présentement." Les chefs, trésorier-général et commis des finances mandent au gouverneur de Lille que la châtellenie de Lille ayant été désignée comme lieu de formation des compagnies d'infanterie de Gérard de la Derriere, de Charles Du Chastel, seigneur de Turigny, de l'amiral de Mol et de Charles de Lannoy, il devra se conformer au tarif qu'ils indiquent pour la solde des nouvelles recrues. Accord entre le comte de Montécuculli, membre du conseil de guerre de Sa Majesté, mestre de camp d'un tercio d'infanterie italienne, gouverneur de la ville d'Armentières et postes en dépendant, d'une part, les lieutenant de bailli, mayeur et échevins d'Armentières, d'autre part, pour prévenir toutes discussions qui pourraient surgir entre les bourgeois et les gens de guerre de la garnison.

Usines, manufactures, commerce.

HH 16 , 1618-XVIIè siècle  

Charles, comte d'Egmont, prince de Gavre, seigneur d'Armentières, permet aux bailli et échevins de cette ville d'ériger "un stil de sayes drappées, pour estre vendues et avoir traicte par tous royaulmes et pays de l'Europe," d'avancer aux drapiers et maîtres drapiers les sommes dont ils ont besoin pour mettre ledit métier, et d'emprunter pour se procurer l'argent nécessaire, jusqu'à concurrence de 5 à 6,000 florins, 2 août 1618. Mémoire (non daté mais paraissant être du XVIIe siècle) sur la manufacture d'Armentières, dressé par les échevins de cette ville : après avoir rappelé les origines de la draperie d'Armentières, les progrès et la réputation auxquels cette industrie est arrivée et les ordonnances dont elle a été l'objet, ce mémoire essaie de prouver l'usage du scel en plomb, employé pour marquer la longueur des draps, est de toute nécessité, contrairement à ce que veulent établir certains teinturiers et marchands d'Armentières.

Eaux et forêts, inondations, navigation, cours d'eau.

DD 32 , 1750-1768  

Les échevins d'Armentières engagent les échevins de Comines à se désister de leur prétention de faire charger des grains à Armentières les jours de marché sur tels bateaux qu'ils voudront, au préjudice du maerschep d'Armentières, à qui ce droit a été exclusivement conféré par arrêt du Conseil d'Etat. Ordonnance de Jean Moreau, seigneur de Séchelles, intendant de Flandre, qui défend au Magistrat d'Armentières de troubler les habitants de Comines dans le droit de faire venir leurs grainsd'Armentières par tels bateliers qu'ils jugent convenables sans être assujettis à aucun impôt ni être inquiétés par le maerschep d'Armentières. Procès entre François Broive et Nicolas Commer, bateliers à Armentières, fermiers du droit de maerschep sur la Lys d'Armentières à Lille et autres lieux, d'une part Jacques facques et consorts, fariniers demeurant à Lille, d'autre part, au sujet de la prétention qu'ont les bateliers de Comines de se charger des grains du marché d'Armentières destinés à des fariniers et boulangers de Lille, Wambrechies, Quesnoy, etc.