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Offices de la ville : greffiers et procureurs.

BB 8 , 1704-1729  

Ordonnance des grands baillis, mayeurs et échevins d'Armentières, fixant les salaires fixant les salaires des procureurs. Lettres de recommandation pour la place de procureur de la ville d'Armentières. Demandes de titres. Remplacement du greffier décédé. Différend entre les échevins et la veuve Desruelles, au sujet de l'office de greffier civil et criminel de la ville d'Armentières. Attestation par les échevins de Comines et d'Halluin que dans les villes situées sur la frontière des deux dominations (France et Espagne), plusieurs greffes et baillages de l'un et de l'autre pays sont exercés par le même individu.

Procès devant le conseil de Flandre, le parlement, l'intendant, le bureau des finances, les états de lille, le baillage de lille, actes passés devant la gouvernance de lille et la seigneurie de la motte.

FF 8 , 1747-1784  

Procès devant le Parlement de Flandre entre la Gouvernance de Lille et les échevins d'Armentières, au sujet de la connaissance des lettres de curatelles obtenues par Anne-Françoise Legillon de Fontenelle ; entre les prieurs et religieux Brigittins d'Armentières et Henri Van Pouille, au sujet de la reddition des comptes de la seigneurie de Neuve-Église et Eggorloo, dont le père dudit Henri était receveur ; entre le Magistrat d'Armentières et les officiers de la Gouvernance de Lille, qui prétendaient troubler le Magistrat dans la possession du privilège de prendre connaissance des maisons mortuaires de habitants et bourgeois de la ville. Sentence du Parlement dans le procès mû au sujet du partage des biens délaissés par Antoine-Joseph Lefebvre.

Comptes des octrois et deniers patrimoniaux.

CC 74 , 1725-1728  

Comptes des impôts de la ville. Somme payée à Pierre-Joseph, sculpteur, pour avoir retaillé et graté la figure de la Vierge enchâssée au muraille de la maison de ville. Somme payée à Angélique Dupont pour un tableau en forme de blason des armes de la ville d'Armentières, qu'elle a peint et livré pour la chambre échevinall d'Armentières. Somme payée à Mathieu Vernier, doreur et vernisseur à Lille, pour avoir peint et doré le balcon, et verni plusieurs boiseries de l'Hôtel de ville. Somme payée pour l'achat de vingt-neuf seaux de cuir servant au feu de meschef, le malheur et accident de feu arrivant en la ville, et pour avoir racommodé les vieux.

Privilèges concernant la justice.

FF 2 , 18 février 1527  

L'empereur Charles-Quint, sur la représentation à lui faite par Jacques de Luxembourg, chevalier de la Toison-d'Or, comte de Gavre, seigneur de Fiennes et d'Armentières, qu'il est coutume de tenir plaids ordinaires à Armentières, Saint-Simon et Raisse le lundi de quinzaine en quinzaine, et qu'il est souvent arrivé, notamment en la présente année, que ce lundi correspondant avec une fête solennelle on était obligé de remettre les plaids au lundi suivant et quelquefois, par suite de la même coïncidence, à plus de six semaines au delà, au grand préjudice des parties "qui sont fort retardées de leur droit," ordonne que le jour des plaids, quand il tombera un jour de fête solennellle, sera remis au lendemain "hors feste".

Police.

FF 84 , 1560-1629  

"Ce sont les édicts, droix et statuz usitez en eschevinage de la ville d'Armentières, appertenant à hault et puissant seigneur messire Lamoral d'Egmont, prince de Gavre, comte d'Egmont, etc., instituez et renouvellez pour le bien publicque et entretènement du police d'icelle ville et adjugiez à la semonce de messire Nicollas de Landas, chevalier, seigneur de Heulle, Louvignies, etc., grand-bailly de ladicte ville, par Guillebert De le Deulle, Barduin Desruielles, Thomas Guémart, Pierre Vinchent, Edouart Padieu, Anthoine Gobet et Josse Six, eschevins d'icelle ville, les quatorze et seiziesme jours de septembre an quince cens soixante". Ordonnances "touchant les estrangiers qui se retirent en grand nombre en cette ville sans apporter ou donner congnoissance de leur vie et gouvernement", concernant les mêmes étrangers "à présent pullulant grandemen en ces quartiers pour la secte d'hérésie et se vantans en estre, en ceste dicte ville, à sceurté soubz umbre de la protection et garde de mons le comte d'Egmont, ensemble de bourgeois, marchans et manans d'icelle ville, en tant que, par le moyen de telz estrangiers et sectaires, ladite ville est grandement schandalizée", défendant d'injurier personne en l'appelant papu, papelo, badin, nicquebos, gheux, hughenot, nicquehalot, et ce "au respect de l'ancienne religion", assignant aux réformés de la ville un emplacement pour l'exercice de leur culte (le jardin de la Maladrie, situé hors les douves et croisette de la porte d'Arras. "Articles et ordonnances faictes et dressées par monsr le prince de Gavre, comte d'Egmont, pour estre observées et entretenues par ceulx de la religion nouvelle, ce que grand nombre d'iceulx ont promis d'observer" par un écrit que ledit comte a entre les mains. Serment de maître Gilles Du Mont, ministre et prédicant. Autres ordonnances du Magistrat et du comte d'Egmont, relatives au partisans de la religion réformée, aux prêches, aux livres prohibés. Règlements pour la fabrication des "serges carizées, estamettes et autres" pour les marchés au blé, au poisson et aux toiles ; pour les meuniers, la perception des impôts et les égards des marchandises ; pour les rapports des habitants avec la garnison qui vient en ville ; au sujet du prix du vin et de la bière ; concernant la voirie, la maladie contagieuse ; pour les revendeurs de volailles ; au sujet des mendiants. Défense de jouer à la paume sur le marché le dimanche avant la grand'messe ; d'aller boire hors la ville dans les tavernes qui se trouvent dans le rayon d'une lieue ; d'aller le soir sans lanterne ; de faire les banquets, assemblées ou mariages où seraient réunies plus de cinquante personnes y compris les mariants ; de boire ou de donner à boire dans les cabarets pendant le service divin ; de faire momeries et aubades ; de couvrir d'estrain les maisons ; de travailler le dimanche (pour le corps des armoïeurs). Te Deum prescrit pour remercier Dieu de ce qu'il a bien voulu permettre que la comtesse d'Egmont et ses enfants soient remis en possession des biens de leur père.