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  • Les monuments historiques à Armentières

Le patrimoine protégé au titre des monuments
historiques à Armentières

Nous vous proposons de découvrir à travers cette exposition virtuelle les 4 bâtiments et les 18 tableaux inscrits ou classés aux monuments historiques conservés à la fois dans l'Hôtel de Ville et dans l'église Saint-Vaast. 

L'Hôtel de Ville

La mairie est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 4 mars 2002, notamment le beffroi, les façades, l'escalier d'honneur, les grands vitraux et les salons d'honneur. Le beffroi est également inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 15 juillet 2005.
C'est un géant de 67 mètres, un colosse de 3000 tonnes qui s'appuie sur 144 pieux en béton. De sa terrasse à 42 mètres des monts de Flandre, la vallée de la Lys, les terrils de l'ancien bassin minier, Lille et ses environs. C'est aussi un lieu unique pour la découverte d'Armentières.

Architecturalement, il est l’œuvre du grand architecte Louis-Marie Cordonnier. Définie comme une tour quadrangulaire à l'extrémité sud-ouest de la façade de l'hôtel de ville, de style Renaissance flamande, construit en briques rouges rehaussé aux angles et aux encadrements de fenêtres par de la pierre de taille blanche, il rappelle les tours communales du XVe siècle. La tour crénelée à mâchicoulis, percée de meurtrières, cantonnée de quatre échauguettes à poivrière est typique du goût médiéval. Par contre, la décoration et le couronnement rappellent le style renaissance. Dans le campanile, un carillon de neuf petites cloches et de deux grosses cloches de 1220 kg et 510 kg, interprètent la Madelon et sonnent les heures.



Né par la pose de sa première pierre le 11 novembre 1925 et inauguré le 10 juin 1934, le beffroi actuel est le descendant de plusieurs édifices qu'a connu Armentières. C'est peut-être le tout premier beffroi qui fut incendié en 1477 par ordre du roi de France Louis XI ; reconstruit en 1510, il était alors distinct de la hall échevinale. En 1724, d'importants travaux furent réalisés pour engager le beffroi dans la toiture de la halle échevinale. Cette simple tour carré à flèche octogonale gothique fut détruite à la fin de la Première Guerre mondiale. Au moyen âge le beffroi est probablement installé près de la Lys. C'est sans doute une modeste tour en bois mais d'une grande utilité puisque destiné à se protéger des ennemis.

Puis son rôle change. Au travers du beffroi, la commune affirme sa place dans le paysage, revendique ses pouvoirs et son indépendance vis à vis du seigneur, mais au delà du symbole, le beffroi est aussi pratique. Comme tour de guet, on peut y surveiller les environs ou prévenir des incendies, on y installe la prison, on y garde les archives et les cloches quant à elles, rythment la vie. Après la Grande Guerre, l'achèvement de la reconstruction de l'hôtel de ville sera vécu par la population comme la renaissance de toute une ville, le symbole d'une prospérité retrouvée. L'hôtel de ville sera le premier bâtiment libéré en septembre 1944 par la résistance.

La maison de commerce Mahieu

La maison de commerce est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 21 avril 2000, notamment sa façade et sa toiture donnant rue de la gare, son hall traversant avec sa verrière et la structure porteuse métallique des deux magasins latéraux.
La maison de commerce a été construite à l'initiative d'Auguste Mahieu-ferry. Sa réalisation a été confiée à l'architecte lillois Émile Vandenbergh (1827-1909). Élève d'Henri Labrouste, Émile Vanderbergh a notamment réalisé le Bureau de bienfaisance de Lille et de la Cité philanthropique située rue Gantois à Lille (également inscrite à l'inventaire des monuments historiques). Membre de la commission des logements insalubres et co-fondateur de la Société des Architectes du Nord de la France, il travaille également pour la bourgeoisie industrielle régionale en construisant usines, cités ouvrières et hôtels particuliers.

Émile Vandenbergh construisit en 1881 la plus originale des maisons de commerce de la cité de la toile destinée à la vente des toiles de lin produites par les établissements Mahieu.
Un vaste hall central haut de 15 mètres, surmonté d'une verrière en bois, permet le départ des marchandises. Il sert également d'espace de transition entre les ateliers de fabrication et les bureaux administratifs situés de part et d'autre de cette « rue intérieure ».

L'entrée a été conçue comme une véritable enseigne publicitaire où s’entremêlent les initiales d'Auguste Mahieu. Ces initiales sont également reprises au sommet des pilastres sur la façade. S'inspirant du monde végétal, l'architecte utilise les matériaux modernes de l'époque, fonte et fer forgé. La façade est surmontée du blason d'Armentières et des blasons des villes ayant commercé avec la maison Mahieu : Bordeaux (Gironde), Elbeuf (Seine-Maritime), Nantes (Loire-Atlantique), Lille (Nord), Lyon (Rhône), Paris, Toulouse (Haute-Garonne) et Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Fortement endommagée pendant la Première Guerre mondiale, la maison de commerce reçut également deux obus durant la Seconde Guerre mondiale et fut reconstruite à l’identique.

La maison Mahieu cessa progressivement ses activités à partir des années 1960. La maison de commerce fut ensuite utilisée comme entrepôt industriel par l'entreprise Beaudeux.
Elle abrite aujourd'hui le cinéma "Les lumières" ouvert le 21 juin 2014.


La brasserie Motte-Cordonnier

La brasserie est inscrite à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 31 décembre 1999, notamment les façades et la toiture des anciennes malterie et brasserie, ainsi que la cage d'escalier et la salle de brassage.
La brasserie Motte-Cordonnier trouve ses origines en 1650 mais c'est un siècle plus tard qu'elle est rachetée par Jean-Baptiste Desmazière, ancêtre de Jean Cordonnier. La brasserie sera ensuite transmise de génération en génération. L'union avec la prestigieuse famille textile roubaisienne Motte-Bossut intervient en 1870 avec le mariage d'Edmond Motte et Camille Cordonnier, fille du brasseur Jean Cordonnier. Edmond Motte-Cordonnier reprend la direction de la brasserie cette même année.

L'ancienne usine construite en 1891, située le long de la Lys rue de Dunkerque, est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite après guerre en périphérie de la ville sur un terrain vierge d'une superficie de 80 000 m2. Cet emplacement est choisi à proximité des voies ferroviaires et fluviales, permettant notamment l'acheminement de l'orge qui arrive par péniche sur la Lys. L'établissement abandonne les techniques traditionnelles et opte pour la technique de fermentation basse, préférée par la clientèle, et s'équipe de machines modernes et d'une vaste malterie. La salle de brassage contient 3 cuves datant de 1920, l'une d'une contenance de 400 hectolitres et les deux autres de 260 hectolitres.

La construction de cette nouvelle brasserie est confiée à l'architecte Marcel Forest qui imagina un véritable château industriel où l’emblème de la marque est omniprésent. Celui-ci représente l'étoile de brasseur dont quatre des branches symbolisent les éléments nécessaires à la fabrication de la bière : l'eau, le feu, l'air et la terre. La brasserie est inaugurée le 24 juillet 1923.


  • Brasserie Motte-Cordonnier

  • BRASSERIE MOTTE CORDONNIER


  • BRASSERIE MOTTE CORDONNIER


  • BRASSERIE MOTTE CORDONNIER


  • BRASSERIE MOTTE CORDONNIER


  • BRASSERIE MOTTE CORDONNIER


Sa production annuelle augmente rapidement : 122 000 hectolitres en 1927, 300 000 hectolitres en 1937 et 800 000 hectolitres en 1960. En 1924, elle employait 70 personnes et plus de 300 personnes en 1943. La brasserie Motte-Cordonnier commercialise ses bières sous les marques étoile rouge, étoile d'or, étoile noire, Véga et bien d'autres. Ces bières étaient tout d'abord livrées dans des tonneaux transportés par des attelages de chevaux, progressivement remplacés par des bouteilles et des camions.

Une publicité des années 1950 annonce « Si les caisses de bouteilles livrées par la brasserie Motte-Cordonnier dans l'année 1949 étaient empilées, la hauteur aurait 178 fois celle du Mont-Blanc » ou encore « placées bout à bout les bouteilles livrées en 1949 auraient un longueur de 8500 km (soit la distance entre Paris et Pékin) ». La brasserie Motte-Cordonnier fusionne successivement avec plusieurs brasseries : les brasseries Artois de Louvain en 1970 ; les brasseries lorraines en 1982 pour former le groupe Sébastien Artois ; en 1989, la réunion Sébastien Artois et Jupiler donne naissance au groupe Interbrew, troisième brasseur national. En 1993, elle cesse son activité de brassage pour se consacrer au conditionnement et la distribution de bières spécialisées. Elle arrête définitivement ses activités en 2002.

La piscine municipale

La piscine est inscrite à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 28 juin 2000, notamment la façade, la toiture, la cheminée et l'entrée.
Le 4 novembre 1890, le Conseil Municipal signe avec Monsieur PHILIPPE, ingénieur, un traité destiné à autoriser la construction à Armentières d’une « École permanente de natation à eau chaude avec cabinets de bains en baignoires, salle de vapeur et de sudation, douches et lavoir public, piscine et salle d’hydrothérapie ». Implanté au square Victor Hugo, l’établissement ouvre ses portes au public le 27 juillet 1891.
Les écoliers en sont les premiers bénéficiaires, la Société d’exploitation s’étant engagée à leur offrir 26000 bains gratuits en échange de la concession du terrain.

L’ensemble est géré par le privé jusqu’au 4 avril 1898, date à laquelle la Municipalité doit reprendre l’exploitation à son compte.
L’établissement connaît en 1906 une nouvelle vocation. Par la réalisation d’un plancher amovible, le bassin peut être couvert et transformé occasionnellement en salle des fêtes d’une capacité de 800 places. A l’occasion d’une manifestation, l’intérieur subira d’ailleurs un incendie. Entre bains, natation, spectacles et banquets, cet équipement est alors très apprécié et toutes les classes sociales le fréquentent.
La Première Guerre mondiale interrompt brutalement toutes les activités proposées en ce lieu.

Les bombardements endommagent le bâtiment, et particulièrement l’ensemble des aménagements intérieurs, et l’équipement devient inutilisable.Ce n’est qu’en 1928, après plusieurs années de travaux de réfection, que la piscine municipale rouvre ses portes sous l’appellation « Établissement Municipal - École de Natation » et son activité se limite dès lors à la pratique de la natation et à la fréquentation des bains-douches. Il en est ainsi jusqu’au 28 juin 1998. A cette date, la piscine dont la maintenance posait d’énormes difficultés et qui ne répond plus aux normes d’hygiène, ferme définitivement ses portes. En mars 2002, une nouvelle piscine devenue intercommunale, voit le jour sur un autre site.

Les 18 tableaux inscrits

Les tableaux de François-Charles Baude

L’Hôtel de Ville d’Armentières accueille dans ses murs 15 œuvres de François-Charles Baude. Dix d’entre elles ont été inscrites à l’inventaire des Monuments Historiques le 30 novembre 2006. La plupart de ces œuvres se situent dans la galerie du 2e étage que vous pouvez visiter librement. Deux autres œuvres monumentales sont également visibles dans le salon d’honneur et la salle du conseil municipal.

François-Charles Baude est né à Houplines le 10 janvier 1880, il est le deuxième enfant d'une famille de 11. D’origine modeste, François-Charles Baude entre à 14 ans au service Monsieur Lacherez dans une maison de commerce de toiles. Ce dernier l’autorise à quitter quelques heures son travail pour fréquenter les cours de l’école municipale de dessin d’Armentières. A sa mort, M. Lacherez le dote d’une somme de 4000 francs qui lui permet de partir à Paris où il obtient en 1902 le concours du professorat de dessin en se classant 1er. Il se marie cette même année avec Suzanne Brière. En 1903, suite à une exposition de ses toiles, il obtint une bourse d’études de la ville d’Armentières et de l'école des Beaux-arts de Lille.

A. DEBOSQUE ET F.C. BAUDE APRES 1945

[1950]
Admis à l’école des Beaux-Arts de Paris, il s'installe boulevard Saint-Michel. Il reçu de nombreux prix et médailles, notamment une médaille au salon des Artistes Français pour son tableau « La mort de Werther » en 1911. En 1912, il obtient une bourse ministérielle de voyage et visite l’Algérie. Soldat infirmier pendant la Première Guerre mondiale, il rentre profondément marqué par ce conflit.

Il se remarie en 1923 avec Rose Marvaldi, d’origine italienne. Il partagera alors son temps entre Paris, la Côte d’Azur, l’Italie et Armentières.  
Il décède à son domicile rue Bayart à Armentières le 26 novembre 1953 à l’âge de 73 ans. Il repose au cimetière d'Armentières.  
François-Charles Baude eut une notoriété nationale et même internationale, plusieurs de ses œuvres furent achetées par des musées étrangers. On peut voir par exemple ses toiles dans les musées d'Antibes et Saint-Raphaël, à Bruxelles ou Bucarest.


La prise d'Armentières par Louis XIV en 1667 - 1909 - Mairie d'Armentières - Grand salon d'honneur


L'œuvre fut réalisée à la demande de Monsieur Louis Jeanson pour sa maison de la rue Denis Papin. Evacuée en 1915 dans un garde meuble à Paris, elle réintégra Armentières en 1920. Elle a été offerte à la ville par la famille de M. Jeanson le 11 février 1972. En 1667 éclate la guerre dite de "Dévolution". La dot de Marie-Thérèse n'ayant pas été payée, le Roi réclame pour son épouse, en compensation, des territoires possédés par l'Espagne. En mai 1667 à la tête de son armée, il part pour les Flandres et les hostilités commencent par la prise de la ville. Armentières et en effet en partie démantelée et dépourvue de défenseurs, elle est rapidement investie et revient définitivement à la France par le traité d'Aix-la-Chapelle (2 Mai 1668).

La présence de d’Artagnan est attesté par la Gazette du 4 juin 1667 :
«Le 12 de ce mois (mai), les sieurs d’Artagnan et des Fourneaux arrivèrent ici (Arras)… Le lendemain ils décampèrent avant le jour, et marchèrent du coté d’Armentières pour favoriser les troupes commandées de ce coté là, avec ordre de se saisir de cette place : ce qu’ils exécutèrent le 24, sans aucune résistance de la garnison, qui était de soixante hommes, lesquels se sauvèrent, à la réserve de leur commandant, qui fut fait prisonnier : les Espagnols ayant commencé à la démolir ». (Des Fourneaux était colonel des dragons allemands).


"AUTOPORTRAIT" - Huile sur toile - Mairie d'Armentières

Vers 1914

"LA MERE DE M. BAUDE" - Huile sur toile - Mairie d'Armentières

[1924]

"L'EGLISE SAINT-VAAST ET LE MARCHE AUX PORCELAINES" - Huile sur toile - Mairie d'Armentières

[avant 1914]
Le marché aux porcelaines se tenait autrefois le long de l’église Saint-Vaast. On aperçoit, sur la droite de l’œuvre une partie de cette église, et dans le fond l’hôtel de ville et son beffroi entouré d’un petit quartier de maisons. L’ensemble de la Grand' Place fut entièrement remanié après les destructions de la Grande Guerre.

"LES RUINES DE LA PLACE D'ARMENTIERES" - Huile sur toile - Mairie d'Armentières

[1919]
L'ancien beffroi qui datait de 1510 avait en partie résisté à quatre années de bombardements pendant la Grande Guerre. Les allemands le minèrent fin septembre ou au tout début d’octobre 1918, avant leur départ. Sa chute entraîna la destruction de l’hôtel de ville et contribua à l’impression de désolation que ressentirent les premiers armentiérois qui rentrèrent.

"LES RUINES DE L'EGLISE SAINT-VAAST" - Huile sur toile - Mairie d'Armentières

[1919]
L’ancienne église Saint-Vaast avait été réédifiée de 1852 à 1864 dans un style gothique suivant les plans de l’architecte Dutouquet. De 1914 à 1918, elle fut gravement endommagée par les bombardements. Le 21 mai 1921 une dernière messe fut célébrée dans ses ruines en présence du Maréchal Foch venu remettre la Croix de Guerre à la Ville.

Combats dans le cimetière d'Hangard-en-Santerre (Somme) - Dessin au crayon réalisé en 1918 - Mairie d'Armentières

[1918]

"ATTAQUE DES TROUPES FRANCAISES A BISCHOTTE" - Dessin au crayon réalisé en 1918 - Mairie d'Armentières

[1917]
Bikschote est situé en Belgique au Nord d’Ypres. Le village a été le lieu de combats violents entre les français et les allemands en octobre-novembre 1914 et en juillet-août 1917 (3e bataille d’Ypres).

"L'EXODE" - Huile sur toile - Mairie d'Armentières

[1942]
L’attaque allemande de 1940 mis sur les routes les civils belges et hollandais. Leur passage et la retraite des troupes provoquèrent la panique chez les Armentiérois qui évacuèrent à leur tour. L’œuvre de François-Charles Baude évoque une colonne de réfugiés sur la route d’Erquinghem-Lys après le 24 mai (date du premier bombardement d’Armentières). On aperçoit en arrière plan la ville d’Armentières d’où s’élève des colonnes de fumée. Un détail de l’œuvre rappelle la « cinquième colonne » formée d’agents ennemis qui se mêlaient aux files de réfugiés et aux troupes battant en retraite et qui portaient en signe de reconnaissance une couverture rouge.  

Les tableaux de l'église Saint-Vaast

Huit tableaux protégés au titre des monuments historiques sont conservés dans l'église Saint-Vaast. Un tableau, le Christ aux outrages, a été classé Monument Historique le 29 décembre 1906. Le 3 novembre 1969, 7 tableaux supplémentaires sont inscrits à l’inventaire départemental des Monuments Historiques.

Invention de la Sainte-Croix - œuvre attribuée à Philippe Van Mine - Huile sur toile peinte en 1755 - Église Saint-Vaast


Épisode de la vie de Saint Benoît - œuvre attribuée à l’école Française d'après Arnould de Vuez (XVIIIe) - Huile sur toile - Église Saint-Vaast


Saint-François d’Assise reçoit les stigmates - œuvre attribuée à l'école flamande d'Anvers d'après Rubens - Huile sur toile peinte au début du XVIIe siècle - Église Saint-Vaast


La madone au chêne - œuvre attribuée à l'école italienne, copie réalisée au XVIIIe siècle d'après l’œuvre de Raphaël conservée au Musée du Prado à Madrid - Huile sur toile - Église Saint-Vaast


La madone Canigiani - copie du XIXe siècle d'une œuvre de Raphaël de 1507 intitulée "La Sainte Famille dans la maison Canigiani" - Huile sur toile - Église Saint-Vaast


Déposition de croix - œuvre attribuée à l'école flamande de Van Dyck du XVIIe siècle - Huile sur toile - Église Saint-Vaast


Le soulagement des âmes du purgatoire - œuvre attribuée à l'école flamande de Van Dyck du XVIIe siècle - Huile sur toile - Église Saint-Vaast


                                            Crédits

Conception et textes : Service des archives municipales

Numérisation des documents :  Service des archives municipales

Les ressources